L’ART DÉCORATIF
76
Maillol, je pénétrai dans un bar anglais où les boiseries d’acajou et le cuir des banquettes
mettaient une couleur lourde de sang. En face de moi une femme jouait au jacquet. Je
regardais son bras nu jusqu’au coude, sa main ployée posant le cornet à dés sur le
damier. Le visage, le cou et les bras étaient nus, morceaux distincts, troués d’ombre,
inquiétants. Ainsi nous apparaît d’abord le corps des femmes. Et je pensais à l’atelier
de Marly-le-Roi, blanchi à la chaux, à la paix des corps sculptés dont les volumes se
lient aux volumes, comme les montagnes aux montagnes.
Photographies E. DRUET.
Léon Wehth.
FEMME SE CACHANT LA TÊTE
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Maillol, je pénétrai dans un bar anglais où les boiseries d’acajou et le cuir des banquettes
mettaient une couleur lourde de sang. En face de moi une femme jouait au jacquet. Je
regardais son bras nu jusqu’au coude, sa main ployée posant le cornet à dés sur le
damier. Le visage, le cou et les bras étaient nus, morceaux distincts, troués d’ombre,
inquiétants. Ainsi nous apparaît d’abord le corps des femmes. Et je pensais à l’atelier
de Marly-le-Roi, blanchi à la chaux, à la paix des corps sculptés dont les volumes se
lient aux volumes, comme les montagnes aux montagnes.
Photographies E. DRUET.
Léon Wehth.
FEMME SE CACHANT LA TÊTE