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L’ART DÉCORATIF
Appliques en bronze.
subissent d’être respectueux de la tradition qui n’est point un ensemble d’ordonnances,
un code, un canon esthétique, mais simplement la présence constante, « sous quelque
ordre que ce soit, depuis l’architecture de la cathédrale, jusqu’au plus futile bibelot,
tant dans le roman, le gothique, la renaissance, l’époque dite classique et jusqu’à
Louis-Philippe, d’un certain nombre d’éléments décoratifs très simples, limités et
toujours les mêmes .
Il semblerait, en ce moment où la tradition est si fort en honneur et où on l’évoque
même avec excès, et sans s’en tracer une idée aussi simple et juste que celle que s’en
font ces jeunes artistes, il semblerait qu’ils ne doivent point rencontrer d’étonnements
trop vifs ni susciter trop de colères. Ce serait une erreur. Ils provoquent, aussi injustifiés,
les mêmes grincements de dents que les précédents mouvements nouveaux ; cela les
met d’ailleurs en excellente compagnie, une compagnie parmi laquelle se trouvent
quelques-uns de leurs aînés de l’art décoratif.
Parmi leurs caractéristiques de lignes ou de couleurs, quelles sont celles qui ont le
plus heurté le goût courant ou si l’on préfère l’absence courante de goût?
On a beaucoup protesté, si par là même ils ont trouvé d’un autre côté des amis et
des défenseurs, contre la force, la variété et l’audace de leur polychromie.
L’ART DÉCORATIF
Appliques en bronze.
subissent d’être respectueux de la tradition qui n’est point un ensemble d’ordonnances,
un code, un canon esthétique, mais simplement la présence constante, « sous quelque
ordre que ce soit, depuis l’architecture de la cathédrale, jusqu’au plus futile bibelot,
tant dans le roman, le gothique, la renaissance, l’époque dite classique et jusqu’à
Louis-Philippe, d’un certain nombre d’éléments décoratifs très simples, limités et
toujours les mêmes .
Il semblerait, en ce moment où la tradition est si fort en honneur et où on l’évoque
même avec excès, et sans s’en tracer une idée aussi simple et juste que celle que s’en
font ces jeunes artistes, il semblerait qu’ils ne doivent point rencontrer d’étonnements
trop vifs ni susciter trop de colères. Ce serait une erreur. Ils provoquent, aussi injustifiés,
les mêmes grincements de dents que les précédents mouvements nouveaux ; cela les
met d’ailleurs en excellente compagnie, une compagnie parmi laquelle se trouvent
quelques-uns de leurs aînés de l’art décoratif.
Parmi leurs caractéristiques de lignes ou de couleurs, quelles sont celles qui ont le
plus heurté le goût courant ou si l’on préfère l’absence courante de goût?
On a beaucoup protesté, si par là même ils ont trouvé d’un autre côté des amis et
des défenseurs, contre la force, la variété et l’audace de leur polychromie.