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Crussard, Raymond: Coiffures et bonnets anciens
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.69797#0170
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L’ART DÉCORATIF
chapitre des bonnets la variété des coiffures enfantines qui, elles aussi, au pointde vue
décoratif, sont extrêmement curieusesà étudier dans l’agencement élégantdes dentelles
et des broderies. On connaît ces béguins de toile ou de soie ornés de précieuses guipu-
res italiennes que l’on retrouve dans les anciennes collections et qui proviennent de
layettes royales. L’Epoque de la Restauration semble être le plus beau tempsdes bonnets
d’enfants car depuis, les idées nouvelles d’hygiène infantile ont prescrit ce couvre-chef
qui tient trop chaud à la tête. Et le joli béguin, ouvré desoie et de velours, de dentelle
et de guipure est allé rejoindre dans les tiroirs les coiffes de nos grand’mères, tandis
qu’à force de progrès eide civilisation nous en reviendrons quelque jour, au nom d’une
médecinenouvelle aux bonnets de vessies d’animal, portés par les peuplades des villes
préhomériques.
Raymond Crussard.
N. B. — Nous devons à l’amabilité de l’éditeur Tedesco la reproduction de cinq clichés qui
illustraient l’article de notre collaborateur Maurice Testard, paru dans un numéro du Journal des
ouvrages de dames.
Photographies Louis Lémery, 10, rue Notre-Dame de Loretta.
Ancien bonnet d’homme dont le dérivé fut le « casque à mèche »
ou bonnet de colon de nos grands-pères.
L’ART DÉCORATIF
chapitre des bonnets la variété des coiffures enfantines qui, elles aussi, au pointde vue
décoratif, sont extrêmement curieusesà étudier dans l’agencement élégantdes dentelles
et des broderies. On connaît ces béguins de toile ou de soie ornés de précieuses guipu-
res italiennes que l’on retrouve dans les anciennes collections et qui proviennent de
layettes royales. L’Epoque de la Restauration semble être le plus beau tempsdes bonnets
d’enfants car depuis, les idées nouvelles d’hygiène infantile ont prescrit ce couvre-chef
qui tient trop chaud à la tête. Et le joli béguin, ouvré desoie et de velours, de dentelle
et de guipure est allé rejoindre dans les tiroirs les coiffes de nos grand’mères, tandis
qu’à force de progrès eide civilisation nous en reviendrons quelque jour, au nom d’une
médecinenouvelle aux bonnets de vessies d’animal, portés par les peuplades des villes
préhomériques.
Raymond Crussard.
N. B. — Nous devons à l’amabilité de l’éditeur Tedesco la reproduction de cinq clichés qui
illustraient l’article de notre collaborateur Maurice Testard, paru dans un numéro du Journal des
ouvrages de dames.
Photographies Louis Lémery, 10, rue Notre-Dame de Loretta.
Ancien bonnet d’homme dont le dérivé fut le « casque à mèche »
ou bonnet de colon de nos grands-pères.