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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 29.1913

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Lafond, Paul: La ferronnerie espagnole, 8
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https://doi.org/10.11588/diglit.69797#0194
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i8o

L’ART DÉCORATIF


de Blas Zuloaga, son père, armurier des Gardes du Corps de Ferdi-

Photo Thomas, Barcelone.
Girouette de la maison d'édition Thomas.
Barcelone.

nand VII, puis, alla passer quelques années en France, à
Saint-Étienne et à Paris. De retour en Espagne, vers i84o,
il s’établit dans les provinces basques, dans la petite ville
d’Eibar, dont sa famille était originaire, qui, grâceà lui, de-
vint bientôt un centre très important de fabriques d’armes
et d’objets en fer damasquiné. Parmi les œuvres de Eusebio
Zuloaga, il convient de citer la reconstitution de l’épée
de François Ier, exposée à l’Armeria Reale de Madrid, ensuite
des coffres, coffrets, coupes, candélabres, torchères, etc. Son

L. Domenech invenit.

fils et élève, Placido, héritier du talent de son père, pro-

duisit à son tour des objets de grand mérite vite, appréciés

comme ils le méritaient. Signalons, parmi ceux-ci, d’abord le célèbre tombeau du
général Prim, destiné à l’église d’Atocha, à Madrid, exécuté en fer repoussé avec des
niellures d’or et d’argent; puis nombre d’objets divers, des buires, des coupes, des cof-
frets, des vases, des bijoux, des armes, travaillés à l’aide du même procédé et tous exquis.
Après les Zuloaga, il convient de signaler Manuel Beristein Vengoechea et Dona
Felipa Diaz, sortis de leurs ateliers; Mariano Alvarez et Crispulo Avecilla, longtemps
attachés à la fabrique d’armes de Tolède; Francisco de Asis Carreras et ses fils, de
Barcelone, Juan Martin, Guisasola qui ont, eux aussi, pratiqué avec un réel (aient la
damasquinerie devenue une industrie nationale des plus prospères.
L’art de la forge et de la ciselure a repris, lui aussi, surtout dans la seconde partie du
siècle dernier, une réelle importance dans les Castilles et la Catalogne.
Notons parmi les témoignages de ce renouveau de la ferronnerie, d’abord la grande
grille de la cathédrale de Saragosse, due à Marcos Albarrategui ; la clôture placée en
i8/|5, par Antonio Magdalena, dans le panthéon des chanoines de la basilique de Sainte-
Léocadie à Tolède ; la grille placée en i863, au pied de l’escalier du portail del Sarmen-
 
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