DOI article:
Cousturier, Lucie: Maurice Denis
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.69797#0223
L’ART DECORATIF
20-
Fragment de décoration.
Ainsi tour à tour sonjœuvre attire, séduit, déçoit : par sa complexité, elle provoque
cl propage, chez les peintres, ces expressions ambiguës ou contradictoires qui déroulent
le public : Belle leçon de discipline, souple imagination décorative, jolis arrangements
d'idées, antagonisme des formules, sacrifice de la couleur, manière, archaïsme, étroite
interprétation des mots classicisme, tradition, style, etc... C’est le désir de renouveler
ces termes obscurs de notre conver-
sation sur l’art qui justifie l’analyse
suivante de l’œuvre de M. Denis et
non le besoin anormal de faire un
fri des résultats positifs et négatifs,
puisque les premiers seuls im-
portent.
La BELLE LEÇON DE DISCIPLINE
c’est, je suppose, lorsque Maurice
Denis, en réaction contre les écoles
réalistes de 1890, promulgue les for-
mules exemples de naturalisme,
lorsqu’il conjugue étroitement les
ondulations vertes d’un nu au repos,
ou les blanches raideurs d’une robe
de communiante, avec les sem-
blables ou complémentaires lignes
de paysages.
C’est encore lorsqu’il suggère la
candeur des anges et des vierges
en représentant leurs visages, leurs
M aternilé.
20-
Fragment de décoration.
Ainsi tour à tour sonjœuvre attire, séduit, déçoit : par sa complexité, elle provoque
cl propage, chez les peintres, ces expressions ambiguës ou contradictoires qui déroulent
le public : Belle leçon de discipline, souple imagination décorative, jolis arrangements
d'idées, antagonisme des formules, sacrifice de la couleur, manière, archaïsme, étroite
interprétation des mots classicisme, tradition, style, etc... C’est le désir de renouveler
ces termes obscurs de notre conver-
sation sur l’art qui justifie l’analyse
suivante de l’œuvre de M. Denis et
non le besoin anormal de faire un
fri des résultats positifs et négatifs,
puisque les premiers seuls im-
portent.
La BELLE LEÇON DE DISCIPLINE
c’est, je suppose, lorsque Maurice
Denis, en réaction contre les écoles
réalistes de 1890, promulgue les for-
mules exemples de naturalisme,
lorsqu’il conjugue étroitement les
ondulations vertes d’un nu au repos,
ou les blanches raideurs d’une robe
de communiante, avec les sem-
blables ou complémentaires lignes
de paysages.
C’est encore lorsqu’il suggère la
candeur des anges et des vierges
en représentant leurs visages, leurs
M aternilé.