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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 30.1968

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Nr. 3
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Miscellanea
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Ratkowska, Paulina: "Inluminatio a pura sapientia": Uwagi o miniaturze Ms 197 w Bibliothèque Municipale w Valenciennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.47893#0359

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.INLUMINATIO A PURA SAPIENTIA”...

ukazani są pierwszy jako autor-wykładowca, dru-
gi — jako scriptor piszący pod dyktando autora tek-
stu (il. 3, 4, 2). W miniaturze przedstawiającej Gil-
berta z Boecjuszem (il. 3) zastosowana została spo-
pularyzowana przez rękopisy dzieł Bernarda z Clair-
vaux formuła, przeciwstawiająca Vita contemplatwa
i Vita activa (clericus et miles)38 (il. 6). I tylko
tam gdzie iPorretanus znajduje się w inicjale roz-

poczynającym znamienne zdanie Quod grece philo-
sophia latine amor sapientiae dicitur (il. 5) i na mi-
niaturze Magistra z uczniami, nimby unaoczniają ową
inluminatio a pura sapientia.
38 Rkps z XII/XIII w. w Bibliotece klasztornej Heilig-
kreuz.

„INLUMINATIO A PURA SAPIENTIA” OBSERYATIONS SUR UNE MINIATURĘ DU MS 197
DE LA BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE DE YALENCIENNES

Le manuscrit roman avec le commentaire de
Gilbert de la Porree sur „De Consolatione Philo-
sophiae” de Boece, execute a St. Amand-les-Eaux
(probablement apres 1203) contient parmi les repre-
sentations du Maitre Porretain une miniaturę tres
remarąuable. On y voit le Maitre enseignant ses di-
sciples: Jordan d’Angleterre, Yves, doyen de Char-
tres, Jean Beleth et (en page suivante) Nicolas, exe-
gete du commentaire de Gilbert, identifie par les
historiens de la haute scolastiąue avec Nicolas
d’Amiens qui a la fin du XIIe siecle etait considere
comme un des disciples les plus eclaires de Gilbert.
Ce qui frappe dans la miniaturę examinee ce
sont les nimibes du Maitre et de ces disciples bien
qu’i'l soit un fait indoubitable qu’aucune de ces per-
sonnes ne fut jamais ni canonisee ni beatifiee. II
faut exclure que 1’enlumineur ait pu se tromper
d’abord parce qu’i!l avait travaille dans un important
centre intellectuel et en second lieu parce que la
representation de Gilbert nimbe apparait aussi dans
Finitiale en fol. 36v et dans deux miniatures du ma-
nuscrit du XIIe siecle a la Bibliotheque Publique de
Bale (que 1’auteur de cet article connait de la de-
scription de M. Grabmann). Sur une de ces minia-
tures on voit Gilbert dictant son commentaire sur
„De Trinitate” de Boece a l’un des deux disciples
qui se tiennent devant lui.
L’iconographie de Part preroman et roman con-
nait des exemples d’aureoles lumineuses attribuees
a des personnes eminentes n’etant pas en etat de
saintete. Le plus souvent ce sont des dignitaires de
1’Egl'ise: papes, eveques, abbes (dans 1’etude pre-
sente on ne tient pas compte du probleme a part
des images des souverains laiques et des conceptions
antiques et byzantines qui y sont liees). Les auto-
rites de 1’iconographie du nimbe sont d’accord qu’a
partir du VIIIe siecle le nimbe circulaire cesse d’ap-
paraitre dans ce contexte, probablement pour ne pas
susciter de protestations des partisans de 1’icono-
clasme. Les personnes dignes d’une distinction par-
ticuliere, vivantes ou mortes, apparaissent depuis lors
avec tabula circa verticem. Cependant apres le VIIIe
siecle aussi on execute des representations d’eccle-
siastiques eminents avec des nimber circulaires p. ex.
la miniaturę aux images de 1’abbe Robert de St. Ca-
rilef et du moine Robert Benjamin peut-etre 1’en-
lumineur du manuscrit (avant 1080).
Les nimbes caracterdsent les personnes represen-
tees comme propagateurs actifs du Royaume Divin
sur la terre, pleins de perfection morale. D’autrepart
il est peu vraisemblable que telles raisons aient pu
jouer un role pareil dans le cas de notre image de

Gilbert: apres trois enquetes preliminaires a la suitę
d’une campagne ardente de St. Bernard de Clairvaux
le Maitre Porretain fut condamne en 1148 au synode
de Reims en presence du papę et des eveques de
France, d’Allemagne, d’Angleterre et d’Espagne. Un
compte rendu detaille de proces fut itransmis par
Gofredus de Clairvaux, secretaire de St. Bernard.
Une raison bien plus vraisemblable pour rendre
1’honneur a Gilbert, jusqu’alors le plus eminent des
chanceliers de 1’Ecole de Chartres, serhble etre sa
gloire de philosophe et de pedagogue, la renommee
de sa sagesse et de son erudition qui furent temoig-
nees par Jean de Sałisbury, grand humanistę et
chroniqueur de la vie intellectuelle de l’epoque et
que meme les adversaires de Gilbert n’ont pu con-
tester. L’auteur considere la representation dans le
manuscrit de Valenciennes comme eloge aussi bien
de Gilbert que de la sagesse humaine. Les opinions
de 1’Ecole de Chartres sur la relation entre la sa-
gesse humaine et la Sagesse Divine, fondees sur la
reception de Boece, semblent justifier cette hypo-
these. Les formulations de Guillaume de Conches et
surtout de Thierry de Chartres, qui proclamait que
les philosophes eminents, quoique peu nombreux,
„capables de comprendre la naturę pure de choses”
peuvent etre consideres comme „dieux parmi les
autres hommes” se conforment ici aux telles enon-
ciations que la phrase celebre „Summum igitur in
vita solamen est studium sapientiae, quam qui in-
ven-it felix est et quli possidet beatus” de Hugues de
St. Victor.
Les nimbes de Gilbert et de ces disciples dans
la miniaturę de Valenciennes et dans celles de Bale
sont un equivalent pictural de ces conceptions. C’est
la philosophie — lux animae, inluminatio a pura sa-
pientia — qui fut honoree dans les personnes du
Maitre et de ses disciples. Notre enlumineur tra-
vaillait dans le scriptorium qui a cette epoque pro-
duisait les manuscrits de FEneide, des oeuvres de
Horace, de Salustius, de Cassiodore et plus tót —
au XIe siecle — de Boece, de Flavien, de Ciceron,
de Persius, de Prudence et d’autres. Ce milieu par-
tageait vivement avec 1’Ecole de Chartres et Gil-
bert 1’amour de la Sagesse et un interet pour la
litterature antique. L’auteur explique en bref les
schemes des autres representations de Gilbert dans
notre manuscrit c’est-a-dire le type du „portrait de
Fauteur” et la formule de „Vita activa et Vita con-
templativa”. Elle considere les images de Gilbert
nimbe comme contribution a la question de 1’auto-
rite du savant au XIIe siecle et aussi comme un des
premiers exemples du phenomene que R. Berliner
appela jadis „la liberte de Fart medieval”.

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