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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Hrsg.]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0015

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^ XI)^-
di più per se medesimo, e per l'oggetto della sua
opera, che era di rappresentarne la pianta uni-
camente .
A noi dunque era riservato il trattarne di
proposito, e con quell' impegno, e diligenza,
che il publico ha quasi dritto di pretendere da
chi può cogli occhi suoi vedere , e rivedere i
monumenti stessi, e vuol publicarli, e illustrarli
in questa città madre , e maestra delle belle ar-
ti, ove non mancano ajuti, e lumi in ogni ge-
nere , qualora si operi per onore, e non per vile
guadagno. Non pretenderemo ciò non ostante
di essere infallibili. Se avremo traveduto in qual-
che cosa, che non potrà essere delle interessan-
ti; e se per la condotta osservata nel ridurre
insieme gli scritti non incontreremo forse il ge-
nio di qualche indiscreto Aristarco , noi ci con-
soleremo di non avere mancato nè per mala fe-
de, nè per negligenza .
Ma era poi veramente questo Circo di Ca-
racalla, come finora lo abbiamo supposto? La
prova in contrario, che può dirsi l'unica, o la
più forte , si deduce dal modo di fabricare del-
lo stesso edilizio, che si vuole convenga a più
basso tempo . Perciò il Panvinio (a) lo porta al
tempo di Costantino, e anche dopo: il Fabret-
ti fé), più moderato , lo dice opera forse di Gal-
lieno ; e il sig. ab. Guattani (c) lo abbassa quasi
al fine del quarto secolo dell' era cristiana ; con-
getturando, che sia stato eretto da qualche im-
peratore cristiano , e precisamente in quel luogo
discosto dalla città, per far perdere a poco a po-
co ai Romani naturalmente la voglia, e l'uso
dei giuochi circensi.
Per rendere plausibile questa congettura, bi-
sognerebbe prima dimostrare , che i giuochi non
siensi continuati a far sempre nel Circo Massi-
mo giusta il solito anche nel quarto secolo, e
nel quinto , come ne abbiamo la testimonianza
in Cassiodoro té), e in Sidonio Apollinare (e) ; e
che gl'imperatori cristiani volessero per iscrupolo
(4) Lib. 1, cap. 24.
(b) Loc. cit. , e de ^q. et aquaed. dissert. 3. pag. 166.
(c) Loc. cit. pag. XIII.
(d) Variar lib. , epist. 51., lib. 4. epist, 42.
(e) Carm. 23. ad Consentili , vers. 310. e segg. pag, i<& Questo

davantage ni pour soi-même , ni pour l'objet de
son ouvrage qui était uniquement d'en représenter
le plan ,
C'était donc a nous qu'il était réservé d'en trai-
ter ex professo et avec l'empressement et le soin
que le public a presque droit de prétendre de ceux
qui peuvent voir et revoir de leurs yeux les monu-
mens mêmes , et qui veulent les publier et les déchiffrer
dans cette ville , mere et maitresse des beaux-arts , où
il ne manque ni secours ni lumières en aucun gen-
re, lorsqu 'on travaille pour l'honneur et non pour
un vil intérêt . Malgré cela nous neprétendons pas
être infaillibles , Si nous nous sommes trompés en
quelque chose qui ne pourra pas être des plus im-
portantes , et si dans l'arrangement que nous avons
donné aux écrits , nous n'aurons pas bien saisi le
goût de quelques Aristarques indiscrets , nous nous
en consolerons en pensant que nous n'avons manqué
ni par mauvaise foi , ni par négligence .
Mais ce Cirque était-il vraiment de Caracolla
comme nous l'avons, suppose' jusqu'à présent ? La
preuve du contraire , qu'on peut dire l'unique,
ou la plus forte , se tire de la manière dont l'édi-
fice même est bûti, qu'on prétend convenir à un tems
glus bas. C'est pourquoi Panvinius (a) le place au
tems de Constantin , et même après : Fabretti (b),
plus modéré , le croit un ouvrage , peut-être , de Cal-
lien ; et M, l'abbé Cuattani (c) le met presqu
à la fin du quatrième siècle de l'ère chrétienne,
en conjecturant qu'il a été construit , par quelque
empereur chrétien , précisément dans cet endroit éloi-
gné de la ville , pour faire perdre aux Romains
peu-à-peu et naturellement l'envie et l'usage des
jeux circenses,
Pour rendre cette conjecture plausible , il fau-
drait auparavant démontrer qu'on n'a pas toujours
continué à faire les jeux dans le Cirque Maxi-
me , comme on avait coutume de le faire , même
dans le quatrième et le cinquième siècles , ainsi que
nous en avons le témoignage dans Cassiodore (d),
et dans Sidonius Apollinaire (e) ; et que les em-
(a) Lib. i. cap. 24.
(b) Loc. cit. et de Aq. et aquacd. dissert. 3. pag. 166.
(c) Loc. cit. pag. XIII.
(d) Variar, lib, 3. epist. 51., lib. 4. epist. 42.
(e) Carni, 23. ad Consent, vers.310. et seqq. pag. 193. Cet écrive .
 
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