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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Hrsg.]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0047

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due a tre. Tale è appunto la misura assegnata
da Vitruvio (a) ai sedili de' teatri .
I gran Circhi egualmente che i teatri, e gli
ansiteatri più vasti , a guisa de' nostri teatri mo-
derni erano divisi in varj ordini per tenere se-
parati gli spettatori secondo le loro disferenti
condizioni . Era da tale separazione, che na-
scevano le precinzioni, che ora dobbiamo spie-
gare •
Sopra il muro postergale del podio comin-
ciavano i sedili; e dopo il numero, che di que-
sti era creduto sufficiente per dar luogo alle per-
sone destinate al prim' ordine, se ne interrom-
peva la scala, lasciandone fuori due, o tre in-
tieri . Da tale interruzione nasceva necessariamen-
te in queste scale di sedili uno spazio voto ,
il quale serviva di ambulacro somigliantissimo
a quello del podio, e che al pari di lui girava
lungo tutto il Circo; e vi stavano in piedi ,
appoggiati alla precinzione , coloro, che giu-
gnendo troppo tardi allo spettacolo trovavano i
sedili ripieni. Nasceva altresì un muro perpen-
dicolare, il quale faceva angolo retto coll' am-
bulacro ; e sopra quel muro ricominciava la sca-
la dei sedili superiori, la quale formava poi l'or-
dine secondo. Questa interruzione costituiva la
divisione fra il primo, e il second' ordine, e
questi ordini erano rinchiusi fra una interruzio-
ne , e l'altra . L'ambulacro chiamavasi vìa , ed il
muro a lei perpendicolare chiamavasi precìntone ,
o sia balteo. Tali denominazioni erano giustis-
sime, perchè per l'ambulacro avrebbero potuto
girare gli spettatori da un luogo all' altro per tut-
to quell' ordine; e il muro perpendicolare , lungo
il quale potea girarsi , guardato da lontano sem-
brava una larga fascia, o sia cintura, che cin-
gesse tutto quel vastissimo edifizio. Da un pas-
so di Calpurnio (b) avvertito dal marchese Maf-
fei (c), si vede che le precinzioni in alcuni di
questi edifizj erano ricoperte di musaici messi

à trois. C'est précisément la mesure que Vitru-
ve (a) donne aux sièges des théâtres .
Les grands Cirques , ainsi que les théâtres et
amphithéâtres les plus vastes , étaient divisés , de
même que nos théâtres modernes , en plusieurs rangs
pour y placer les spectateurs suivant la différence
de leurs conditions, et c'était de ces séparations
que venaient les précinctions dont nous allons fai-
re l'explication .
Les sièges commençaient sur le mur adosse' au
podium, et , après le nombre qu'on en croyait suf-
fisant pour la place des personnes destinées au
premier rang, on en interrompait l'escalier par l'o¬
mission totale qu on en faisait de deux ou trois .
Cette interruption produisait nécessairement, dans
ces escaliers de sièges, un espace vide qui ser-
vait d'ambulaire tout- àfait semblable à celui du
podium, et qui régnait pareillement tout autour
du Cirque. C'était-là que se tenaient debout , ap-
puyés contre la précinction, ceux qui, arrivant
trop tard au spectacle , trouvaient les sièges oc-
cupes . On faisait encore un autre mur perpen-
diculaire , qui formait un angle droit avec l'am-
bulaire , et sur lequel recommençait l'escalier des
sièges supérieurs , pour le second rang . Cette
interruption établissait le premier et le second
rangs , et ces deux rangs étaient renfermés entre
les deux interruptions . L' ambulaire s' appellait
voie , et le mur, qui y était perpendiculaire , s'ap-
pellait précinction ou écharpe . Ces dénomina-
tions étaient très-justes , car on pouvait aller
par l'ambulaire d'un endroit à l'autre , vers tous
les spectateurs du même rang; et le mur perpen-
diculaire , le long duquel on pouvait tourner ,
vu de loin , ressemblait à une large écharpe
ou ceinture qui ceignait tout ce vaste édifice.
On voit par un passage de Calpurnius (b) ,
cité par le marquis Maffei (c), que les précin-
ctions étaient, dans quelques édifices , recouvertes
de mosaïques sur or de différentes couleurs tant

(a)' Lib. 5. cap. 6..
(b) Eclog. 7. 0. 45. Tratta dell' Ansiteatro Flavio, ma parla solo
di oro, e di gemme :
Balteus en gemmìs , en illita portico auro
Certatim radiant.
(c) Degli ^sit. lib. 2. cap. 8.

® Lib. 5. cap. 6.
(b) Eclog. 7. v.45. Il traite de l'amphithéâtre Flavien, mais il rfy est
parlé que d'or et de pierres précieuses :
Balteus en gemmis , en illita porticus auro
Certatim radiant.
(ç) Degli Anfit. lib. 2. cap. 8.
s
 
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