re ne feci scoprire i rimasuglio Gli antichi non
lasciavano mai muri bianchi, come fissi ai gior-
ni nostri. Pareva loro, che un edilizio non fos-
se finito , se non ne incrostavano ancora di mar-
mi, o di bassirilievi di stucco le pareti , o alme-
no non le dipingevano, o non le colorivano (a).
CAPO VII.
DELLA SPINA, E DELL ARENA.
LA spina fu la parte più rispettabile del Cir-
co, anzi ne fu precisamente il santuario,
perchè era tutta destinata agli dei . Era essa un
gran murello alto quattro piedi in circa, e lar-
go forse dodici , o più fé); il quale per un tratto
a un dipresso di due terzi del Circo divideva
per lungo in due gran corsie l'arena , come la
spina divide in due parti il dorso dei pesci . Fu
da questa similitudine , che trasse il nome di
spina; e ben giustamente. Cominciava essa ad
una certa distanza dalle carceri, e finiva prima
d'arrivare alla porta trionfale . Non trovando io
usato questo nome di spina da verun antico scrit-
tore prima di Cassiodoro (c), mi do a credere ,
che ai tempi della pura latinità questa parola non
fosse ancora stata introdotta in quella lingua ,
che dai dotti si scriveva ; e che sadoprasse sola-
mente nel discorso dal volgo. Da simile differen-
za di parole nacque la distinzione , che tuttavia
dura, di lingua latina, e volgare, le di cui parole
furono dappoi adottate coll' andar de' secoli nella
scrittura (d).
(4) Sono tanto frequenti queste pitture, e stucchi nelle rovine
delle antiche fabriche publiche, e private, in Roma, e fuo-
ri, che non è necessario darne esempi a consermare la pro-
posizione dell' Autore . Si veda quello, che abbiamo detto
col Winkelmann Storia delle .Arti del dis. Tom. III. pa% 102.
e 'e^'per qualche notizia particolare intorno al modo di
ornare ; e la Tavola XVII. qui appresso.
(b) Forse il nostro Autore assegna queste misure sull' autorità del
Bulengero De Circo rom. cap. 22. Nel Circo di Caracalla
sono maggiori , come si vedrà nella Tavola 1. Pure mag-
giori saranno state nel Circo Massimo. Si veda qui avanti
pag. xv.
(') Varies, lib. 3. epist. 51.
(d) Fra le altre opere, che meditava il nostro Autore, una era
su questo argomento, come scrive il sig. Annibale Mariotti
nella di lui Orazione funebre, not. b.pag. fy
Les anciens ne se contentaient pas de murs blancs
comme nous , car ils ne croyaient un édifice
achevé qu' autant que les murs en étaient in-
crustés de marbres ou de bas-reliess en stuc, ou
tout au moins qu'ils ne fussent peints ou colo-
rés (a).
CHAPITRE VIL
DE L' ÉPINE ET DE V ARÉNE.
'Epine était la partie la plus respectable du
Cirque , ou, pour mieux dire , elle en était
précisément le sanctuaire , car elle n'était destinée
qu'aux dieux . C'était un mur haut d'environ qua-
tre pieds et peut-être large de dou^e , ou plus em.
core (b), le quel, dans un trajet d'à peu-près les
deux tiers du Cirque, divisait l'arène en long et
en deux cours ies ou parties , comme l'aréte divise
en deux parties le dos des poissons; ressemblance
si juste qu'elle lui fit donner le nom d'épine, ou
arête. Elle commençait à une certaine distance des
carceres , et finissait avant que d'arriver à la porte
triomphale . Ne trouvant ce nom d'épine employé par
aucun écrivain , avant Cassiodore (c) , je suis porté
à croire que, dans les tems de la pure latinité,
ce mot n'avait pas encore été transporté dans la
langue latine , que les savans écrivaient, et quon
ne s'en servait uniquement que dans le discours fa-
milier . Ce fut d'une telle différence de mots que
vint la distinction qui existe encore de langue la-
tine et vulgaire , de qui dans la suite des siècles
on adopta, en écrivant , les termes (d).
(a) Ces peintures et ces stucs se trouvent si communément dans les
ruines des antiques édifices publics et particuliers , à \ome et
ailleurs, qu'il n'est pas necessaire d'en donner des exemples
pour confirmer l'assertion de l'Auteur . Voyez ce que nous
avons dit avec Winkelmann Stor. delle Arti del dis. Tom. III.
pag. 102. et suiv. pour quelques remarques particulières sur
la maniere d'orner, et la plan. XVII. ci-après .
(b) Peut-être notre Auteur assigne- t-il ces mésures sur l'autorité de
Boulenger, de Circo rom, cap. 22. Elles sont plus grandes au
Cirque de Caracalla comme on le verra dans la plan. I., et celles
du Cirque Maxime auront été aussi plus grandes . Voyez ci-
dessus pag. xv,
(c) Variar, lib. 3. epist. 51,
(d) Parmi les ouvrages que notre Auteur méditait , il y en avait un
sur ce sujet comme le dit M. Annibal Mariotti dans son Orai-
son sunebre, not. h. pag. 35.
lasciavano mai muri bianchi, come fissi ai gior-
ni nostri. Pareva loro, che un edilizio non fos-
se finito , se non ne incrostavano ancora di mar-
mi, o di bassirilievi di stucco le pareti , o alme-
no non le dipingevano, o non le colorivano (a).
CAPO VII.
DELLA SPINA, E DELL ARENA.
LA spina fu la parte più rispettabile del Cir-
co, anzi ne fu precisamente il santuario,
perchè era tutta destinata agli dei . Era essa un
gran murello alto quattro piedi in circa, e lar-
go forse dodici , o più fé); il quale per un tratto
a un dipresso di due terzi del Circo divideva
per lungo in due gran corsie l'arena , come la
spina divide in due parti il dorso dei pesci . Fu
da questa similitudine , che trasse il nome di
spina; e ben giustamente. Cominciava essa ad
una certa distanza dalle carceri, e finiva prima
d'arrivare alla porta trionfale . Non trovando io
usato questo nome di spina da verun antico scrit-
tore prima di Cassiodoro (c), mi do a credere ,
che ai tempi della pura latinità questa parola non
fosse ancora stata introdotta in quella lingua ,
che dai dotti si scriveva ; e che sadoprasse sola-
mente nel discorso dal volgo. Da simile differen-
za di parole nacque la distinzione , che tuttavia
dura, di lingua latina, e volgare, le di cui parole
furono dappoi adottate coll' andar de' secoli nella
scrittura (d).
(4) Sono tanto frequenti queste pitture, e stucchi nelle rovine
delle antiche fabriche publiche, e private, in Roma, e fuo-
ri, che non è necessario darne esempi a consermare la pro-
posizione dell' Autore . Si veda quello, che abbiamo detto
col Winkelmann Storia delle .Arti del dis. Tom. III. pa% 102.
e 'e^'per qualche notizia particolare intorno al modo di
ornare ; e la Tavola XVII. qui appresso.
(b) Forse il nostro Autore assegna queste misure sull' autorità del
Bulengero De Circo rom. cap. 22. Nel Circo di Caracalla
sono maggiori , come si vedrà nella Tavola 1. Pure mag-
giori saranno state nel Circo Massimo. Si veda qui avanti
pag. xv.
(') Varies, lib. 3. epist. 51.
(d) Fra le altre opere, che meditava il nostro Autore, una era
su questo argomento, come scrive il sig. Annibale Mariotti
nella di lui Orazione funebre, not. b.pag. fy
Les anciens ne se contentaient pas de murs blancs
comme nous , car ils ne croyaient un édifice
achevé qu' autant que les murs en étaient in-
crustés de marbres ou de bas-reliess en stuc, ou
tout au moins qu'ils ne fussent peints ou colo-
rés (a).
CHAPITRE VIL
DE L' ÉPINE ET DE V ARÉNE.
'Epine était la partie la plus respectable du
Cirque , ou, pour mieux dire , elle en était
précisément le sanctuaire , car elle n'était destinée
qu'aux dieux . C'était un mur haut d'environ qua-
tre pieds et peut-être large de dou^e , ou plus em.
core (b), le quel, dans un trajet d'à peu-près les
deux tiers du Cirque, divisait l'arène en long et
en deux cours ies ou parties , comme l'aréte divise
en deux parties le dos des poissons; ressemblance
si juste qu'elle lui fit donner le nom d'épine, ou
arête. Elle commençait à une certaine distance des
carceres , et finissait avant que d'arriver à la porte
triomphale . Ne trouvant ce nom d'épine employé par
aucun écrivain , avant Cassiodore (c) , je suis porté
à croire que, dans les tems de la pure latinité,
ce mot n'avait pas encore été transporté dans la
langue latine , que les savans écrivaient, et quon
ne s'en servait uniquement que dans le discours fa-
milier . Ce fut d'une telle différence de mots que
vint la distinction qui existe encore de langue la-
tine et vulgaire , de qui dans la suite des siècles
on adopta, en écrivant , les termes (d).
(a) Ces peintures et ces stucs se trouvent si communément dans les
ruines des antiques édifices publics et particuliers , à \ome et
ailleurs, qu'il n'est pas necessaire d'en donner des exemples
pour confirmer l'assertion de l'Auteur . Voyez ce que nous
avons dit avec Winkelmann Stor. delle Arti del dis. Tom. III.
pag. 102. et suiv. pour quelques remarques particulières sur
la maniere d'orner, et la plan. XVII. ci-après .
(b) Peut-être notre Auteur assigne- t-il ces mésures sur l'autorité de
Boulenger, de Circo rom, cap. 22. Elles sont plus grandes au
Cirque de Caracalla comme on le verra dans la plan. I., et celles
du Cirque Maxime auront été aussi plus grandes . Voyez ci-
dessus pag. xv,
(c) Variar, lib. 3. epist. 51,
(d) Parmi les ouvrages que notre Auteur méditait , il y en avait un
sur ce sujet comme le dit M. Annibal Mariotti dans son Orai-
son sunebre, not. h. pag. 35.