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Tre.
dagl' imperatori ai tempi del principato. Di tutti
gli spettacoli dell' antica Roma, i più pomposi
erano 1
e i trionfi dei vinci-
tori quando tornavano carichi di gloria. A que-
sti trionfi pure servirono qualche volta i Circhi
io fra un infinità di spettatori il trionfatore , nell'
andar che faceva al Campidoglio . Abbiamo
detto di Lucullo, che nel Circo Flaminio fece il
suo trionfo.
Consistevano poi questi gran giuochi cir-
censi in una solenne processione, terminata da
varj publici sacrifizj , che si facevano sulla spi-
na; e in una corsa di cento carrette , che per
divertimento del popolo faceasi, e con cui ter-
minava la festa . Di tutte queste solennità diasi
descrizione tanto esatta, quanto per me si po-
trà, sull' autorità degli antichi ; e prima parlerò
in questo Capo della processione , che chiamavasi.
pompa; e della corsa nel seguente .
Pompa chiamavasi qualunque magnifica pro-
cessione , che a guisa delle nostre accompagnava
le publiche funzioni (a). Pompa funebre era quel-
la, che precedeva i cadaveri de' Grandi portati
al rogo
che
scortava i trionfatori nel solenne ingresso, che
facevano in Roma; e circense quella, con cui si
cominciavano i giuochi nel Circo . Aurea la dis-
se Ovidio (b) , forse per le gran ricchezze, che
in essa comparivano : ed infatti Tertulliano di-
ce, che di tutte le pompe la circense era la più
Dionigi d'Alicarnasso , storico grave, e dot-
to, il quale nel lungo soggiorno da lui fatto in
Roma avrà veduto moltissime volte i giuochi
circensi , ce ne ha lasciata fortunatamente un
esattissima descrizione (c) . Non puo sospettarsi ,
che l'abbia esagerata , perche scriveva in faccia
di chi al pari di lui la conosceva.
(a) Osservò il Noris De ?{ummo Diocl. cap. $. Diss. Îsoris. in
Sallengre Suppl, uintiq. Qom. Tom. I. col. 414., e dopo di
lui il Bonaroti Osserv. sopra ale. medagl. pag. 186. seg., che
i magistrati, cd altri primi rappresentanti in queste funzioni,
si dicevano procedere , onde è nato processione, ritenuto parti-
colarmente nelle nostre funzioni ecclesiastiche •
(b) olmor. lib. 3. el. 2. v. 44.
(c) Lib. 7. cap. 72. pag. 457. e segg.
L'étaient infiniment moins que celles que faisaient
les empereurs dans les tems de la principauté .
De tous les spectacles de Rome ancienne , les plus
pompeux étaient les jeux du Cirque et les triom-
phes des vainqueurs qui revenaient chargés de gloire .
Quelquefois même les Cirques servaient aussi aux
triomphes . On y faisait passer au milieu , parmi
une infinité de spectateurs, le triomphateur qui al-
lait au Capitole , Nous avons dit de Lucullus , que
Ces grands jeux circenses consistaient en une
procession solennelle qui se terminait par dissérons
sacrifices publics , sur l'épine , et par une course
de cent chars pour le divertissement du publie, ce
qui faisait la clôture de la fête . Je donnerai de
toutes ces solennités , sur l'autorité des anciens , des
descriptions aussi exactes quii me sera possible .
Ce Chapitre sera pour la procession qu'on ap-
,pellait la pompa, et le suivant sera pour la
course .
On appellait pompe toute procession magnifi-
que qui , comme les nôtres , accompagnait les fon-
ctions publiques (a) . La pompe funèbre était celle
qui précédait les cadavres des Grands qui étaient
portés sur le bucher ou au tombeau . La triom-
phale , celle qui êcortait les triomphateurs a leur
entrée solennelle à Rome. Enfin , la circense était
celle par laquelle on commençait les jeux dans
le Cirque . Ovide (b) l'appella aurea, d'or, peut-
être à cause des grandes richesses qu'on y portait .
Tertullien dit, en esfet, que , de toutes les pom-
pes la circense était la plus magnifique .
Nous en avons une très-exacte description qui
nous a heureusement été laissée par le grave et docte
historien Denis d'Halicarnasse , dont le long séjour
à Rome lui aura permis de voir très-souvent les
jeux circenses (c). On ne saurait le soupçonner
d'exagération puisqu'il écrivait en présence de
témoins oculaires à qui il ne pouvait en imposer.
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^L!
I
(a) L^oris observa, De Nummo Diocl, cap. ,. Diss. Noris. in Sal-
lengrc Suppl. Antiq. Rom. Tonini, col. 414., et après lui Bo-
naroti , Osserv. sopra ale. med. pag. 186. seq. , que les magistrats
et les autres premiers représentais dans ces sonctions se di-
saient procedere d'où est venu procession conservé particulié-
rement dans nos sonctions ecclesiastiques .
(b) Amor, lib, 3. el. 2. v. 44.
(c) Lib. 7. cap. 72. pag. 457. et seqq.
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