vestite de' loro abiti solenni . Venivano dopo
queste i fanciulli nobili non pervenuti ancora
alla pubertà. Si presentavano a cavallo quelli di
samiglie senatorie, ed equestri divisi in decurie ;
ea piedi gli altri, che dovevano un giorno mi-
litare nella fanteria della republica, partiti in cen-
turie. Andavano questi nel medesimo ordine ,
in cui solevano andare ai loro esercizj palestri-
ci . Amavano con ciò i Romani , che i forastie-
ri , concorsi in queste occasioni alla capitale, ve-
dessero quanto poteva un giorno sperare la re-
publica da sì fiorita , e crescente moltitudine .
Seguivano gli aurighi, che a lenti passi faceva-
no mostra delle loro carrette a due, o a quattro
cavalli; e queste, come vedrassi , non potevano
essere mai meno di cento . Al fianco d'esse cara-
collavano i giovani cavalli sciolti , e bizzarri , col
cavalcante sul dorso. Venivano dappoi gli atle-
ti, e i lottatori destinati ai differenti giuochi,
e questi ignudi, eccettuato ciò, che la modestia
vuol vedere coperto. Dopo questi comparivano
i saltatori , o sieno ballarini , divisi in tre classi :
la prima di gioventù già formata; la seconda di
adolescenti; la terza di fanciulli, e questi erano
seguitati da gran numero di suonatori da cor-
da, e da fiato , che facevano echeggiare d'in-
torno le loro differenti sinfonie. I saltatori por-
tavano in mano una breve lancia , ed entravano
nel Circo ballando. Il loro abito era di scarlatto ,
e dai loro brodieri guerniti d'acciajo pendeva
una spada, ed una piccola lancia. Aveano oltre
ciò i suonatori l'elmo sul capo ornato di creste ,
e di pennacchi. Ciascheduna torma era precedu-
ta da un direttore di ballo, che dava il tempo
ai saltatori, e il tono ai suonatori; e la rapidità
sì dell'uno, che dell' altro indicava l'ardore, e
la celerità necessaria ne' combattimenti . Era
questo quel celebre ballo armato, che i Greci
chiamavano saltazione pirrica , che taluno cre-
deva inventata da Minerva dopo avere domati
i Titani.
In seguito dei cori militari venivano i cori
satirici , che all' uso di Grecia nello stesso tem-
po cantando ballavano. Coloro, che rappresen-
tavano la figura de' Sileni , erano vestiti d'abi-
ti setolosi seminati di fiori ; e quelli, che rap-
strats revétus de leurs habits solennels . Après eux
venaient les enfans nobles au dessous de la pu-
berté . A cheval se présentaient ensuite ceux de
familles sénatoriales et équestres, divisés en décu-
ries, et & pied les autres qui devaient un jour com-
battre dans l'infanterie de la république , parta-
gés en centuries et marchant avec le meme ordre
qu'ils observaient dans leurs exercices palestriques .
En cela les Romains étaient charmés que les étran-
gers , accourus à la capitale dans ces occasions,
vissent ce que la république pouvait attendre un jour
d une si florissante et croissante multitude . Ceux-ci
étaient suivis, des auriges qui faisaient pas apas mon-
tre de leurs chars à deux ou à quatre chevaux , et
dont le nombre , comme on de verra, ne pouvait
jamais être moindre de cent, A cote d eux cara-
colaient les volans , jeunes chevaux folâtres , mon-
tés de leurs piqueurs . Les athlètes et les lut-
teurs , destinés aux différens jeux, s'avançaient à
leur suite tout nus , excepté ce que la modestie ne
veut point découvrir . Puis paraissaient les sau-
teurs ou baladins séparés en trois bandes ; la pre-
mière de jeunes gens déjà formés , la seconde d'ado-
les.cens , et la troisième d'enfans qui précédaient
un grand nombre de joueurs d'instrumens à corde
et à vent dont les différentes symphonies retentis-
saient tout autour , Les sauteurs, qui portaient une
courte lance a la main, entraient dans le Cirque
en dansant. Leur habit était d'écarlate , et de leurs
baudriers , garnis d'acier , pendaient une épée et une
petite lance. Outre cela les joueurs d'instrumens
avaient sur la tête des casques ornés d'aigrettes et
de danse qui marquait le tems aux sauteurs et la
mesure aux musiciens , et la rapidité de l’un et de
l'autre indiquait l' ardeur et la vitesse necessai-
re dans les combats . C'était cette fameuse dan-
se armée que les Grecs appelaient la danse pyr-
rhique , que quelques-uns ont cru avoir été in-
ventée par Minerve après qu'elle eut domté les
Titans.
Après les choeurs militaires marchaient les
choeurs satyriques qui , à l'usage des Grecs ,
chantaient et dansaient en même tems . Ceux qui
représentaient les Silènes portaient des habits ve-
lus , parsemés de fleurs , et ceux qui figuraient
queste i fanciulli nobili non pervenuti ancora
alla pubertà. Si presentavano a cavallo quelli di
samiglie senatorie, ed equestri divisi in decurie ;
ea piedi gli altri, che dovevano un giorno mi-
litare nella fanteria della republica, partiti in cen-
turie. Andavano questi nel medesimo ordine ,
in cui solevano andare ai loro esercizj palestri-
ci . Amavano con ciò i Romani , che i forastie-
ri , concorsi in queste occasioni alla capitale, ve-
dessero quanto poteva un giorno sperare la re-
publica da sì fiorita , e crescente moltitudine .
Seguivano gli aurighi, che a lenti passi faceva-
no mostra delle loro carrette a due, o a quattro
cavalli; e queste, come vedrassi , non potevano
essere mai meno di cento . Al fianco d'esse cara-
collavano i giovani cavalli sciolti , e bizzarri , col
cavalcante sul dorso. Venivano dappoi gli atle-
ti, e i lottatori destinati ai differenti giuochi,
e questi ignudi, eccettuato ciò, che la modestia
vuol vedere coperto. Dopo questi comparivano
i saltatori , o sieno ballarini , divisi in tre classi :
la prima di gioventù già formata; la seconda di
adolescenti; la terza di fanciulli, e questi erano
seguitati da gran numero di suonatori da cor-
da, e da fiato , che facevano echeggiare d'in-
torno le loro differenti sinfonie. I saltatori por-
tavano in mano una breve lancia , ed entravano
nel Circo ballando. Il loro abito era di scarlatto ,
e dai loro brodieri guerniti d'acciajo pendeva
una spada, ed una piccola lancia. Aveano oltre
ciò i suonatori l'elmo sul capo ornato di creste ,
e di pennacchi. Ciascheduna torma era precedu-
ta da un direttore di ballo, che dava il tempo
ai saltatori, e il tono ai suonatori; e la rapidità
sì dell'uno, che dell' altro indicava l'ardore, e
la celerità necessaria ne' combattimenti . Era
questo quel celebre ballo armato, che i Greci
chiamavano saltazione pirrica , che taluno cre-
deva inventata da Minerva dopo avere domati
i Titani.
In seguito dei cori militari venivano i cori
satirici , che all' uso di Grecia nello stesso tem-
po cantando ballavano. Coloro, che rappresen-
tavano la figura de' Sileni , erano vestiti d'abi-
ti setolosi seminati di fiori ; e quelli, che rap-
strats revétus de leurs habits solennels . Après eux
venaient les enfans nobles au dessous de la pu-
berté . A cheval se présentaient ensuite ceux de
familles sénatoriales et équestres, divisés en décu-
ries, et & pied les autres qui devaient un jour com-
battre dans l'infanterie de la république , parta-
gés en centuries et marchant avec le meme ordre
qu'ils observaient dans leurs exercices palestriques .
En cela les Romains étaient charmés que les étran-
gers , accourus à la capitale dans ces occasions,
vissent ce que la république pouvait attendre un jour
d une si florissante et croissante multitude . Ceux-ci
étaient suivis, des auriges qui faisaient pas apas mon-
tre de leurs chars à deux ou à quatre chevaux , et
dont le nombre , comme on de verra, ne pouvait
jamais être moindre de cent, A cote d eux cara-
colaient les volans , jeunes chevaux folâtres , mon-
tés de leurs piqueurs . Les athlètes et les lut-
teurs , destinés aux différens jeux, s'avançaient à
leur suite tout nus , excepté ce que la modestie ne
veut point découvrir . Puis paraissaient les sau-
teurs ou baladins séparés en trois bandes ; la pre-
mière de jeunes gens déjà formés , la seconde d'ado-
les.cens , et la troisième d'enfans qui précédaient
un grand nombre de joueurs d'instrumens à corde
et à vent dont les différentes symphonies retentis-
saient tout autour , Les sauteurs, qui portaient une
courte lance a la main, entraient dans le Cirque
en dansant. Leur habit était d'écarlate , et de leurs
baudriers , garnis d'acier , pendaient une épée et une
petite lance. Outre cela les joueurs d'instrumens
avaient sur la tête des casques ornés d'aigrettes et
de danse qui marquait le tems aux sauteurs et la
mesure aux musiciens , et la rapidité de l’un et de
l'autre indiquait l' ardeur et la vitesse necessai-
re dans les combats . C'était cette fameuse dan-
se armée que les Grecs appelaient la danse pyr-
rhique , que quelques-uns ont cru avoir été in-
ventée par Minerve après qu'elle eut domté les
Titans.
Après les choeurs militaires marchaient les
choeurs satyriques qui , à l'usage des Grecs ,
chantaient et dansaient en même tems . Ceux qui
représentaient les Silènes portaient des habits ve-
lus , parsemés de fleurs , et ceux qui figuraient