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1110 oggidì i nostri volanti. Erano senza calzoni
per essere più lesti, e a gambe nude. Non so
se portassero calzari , o sandali al piede, non po-
tendosi distinguere abbastanza in verun bassori-
lievo ; ma par probabile , che non li avessero.
Il piede nudo teneva più fermo, e s'addattava
meglio al palco della carretta . Aveano il capo
dentro ad un elmetto, o sia celata rotonda di
ferro, che appena lasciava scoperto il viso . Era
essa legata sotto il mento , per difesa in caso di
precipitosa caduta, come assai sovente succede-
va . Non v'è quasi bassorilievo circense , in cui
non vedasi qualche carretta rovesciata, e l'auri-
ga, oi cavalli stramazzati per terra , e calpestati.
Sopra il corpetto tutto il tratto del torace
era strettamente annodato da certe sottili, e lar-
ghe fasce , che io credo di cuojo, le quali erano
intralciate a guisa del nodo, detto nodo da im-
ballatore . Un torso di statua d'un auriga, che
è a villa Negroni (a), ce ne da un idea chiaris-
sima, coni anche del resto della vestitura. Ga-
leno fó) volendo descriverci la fasciatura, che do-
vea farsi al torace di chi s'era rotte le coste , di-
ce , che sia simile a quelle, che fansi agli au-
righi circensi . Fasciatura non molto diversa mo-
stra anche il gladiatore Barone in un cippo, che
e nella villa Panfili, riferito dal Fabretti (c), e
dal Winkelmann (A : dal che si vede, che non
erano soli gli aurighi a servirsene. Tale stringi-
mento serviva per diminuire la circonferenza del
corpo, e così renderlo unito, e se fosse possibi-
le più leggero, e più atto alla massima rapidi-
tà, con cui dovevano correre . La figura di
quel torso , che daremo incisa (e) , spiegherà
assai meglio, che le ulteriori mie parole. Chi
l'andasse a rincontrare sul luogo, non si la-
sci ingannare dal falso ristauro , che l'ha can-
giata in figura d'un giardiniere tenente una
zappa in mano; e consideri solamente il tor-
so , che è tutto ciò, che ha d'antico (f). Cosi
beaucoup . Ils n'avaient point de culottes , et ils
étaient nu-jambes , pour être plus lestes . Je ne sau-
rais dire s'ils portaient des souliers ou des sanda-
les aux pieds, n'ayant pu le distinguer sur aucun
bas-relief, mais il semble probable qu’ils n'en a-
valent point. Le pied nu était plus ferme et s'ada-
ptait mieux au plancher du char. Leur tête était
couverte d'un héaume ou salade de fer , ronde qui
leur cachait presque le visage et qui était attaché
sous le menton , pour défense en cas d'une chute
précipitée , comme cela arrivait souvent ; en esset il
n'y a presque pas de bas-reliess circenses où l'on
ne voie quelque char renversé, et l'aurige , ou les
chevaux par terre foulés aux pieds .
Tout le long de l'estomac, le gilet était for-
tement noué par de minces et larges bandes que
je crois de cuir, et qui étaient entrelassées à la ma-
nière du noeud des emballeurs . Nous en avons ,
ainsi que du reste du vêtement, une idée très-clai-
re dans le torse de statue d'aurige qui est à la
villa Negroni (a) . Galenus (b) , décrivant le b anda-
ge qu'on devait faire au thorax de ceux qui se
rompaient les cotes , dit qu'il était semblable à
ceux qu'on faisait aux auriges circenses . Le
gladiateur Batone qui est sur un cippe à la villa
Panfili , donne par Fabretti (c) et par Winkel-
mann (d), a un bandage peu diffèrent de celui-là ; ce
qui fait voir que les auriges n'étaient pas les seuls
à s'en servir , Ce serrement tendait à diminuer la cir-
conférence du corps et à le rendre plus uni , plus lé-
ger , s'il était possible , et plus propre à la grande
rapidité avec laquelle ils devaient courir. La figu-
re de ce torse, que nous donnerons gravée (e) , expli-
quera beaucoup mieux cela que tout ce que je pour-
rais en dire . Ceux , qui iront le voir sur le lieu,
trompés, par la fausse restauration qu on y a fai-
te, le trouveront transsormé en figure de jardi-
nier, tenant une houe à la main; mais il n'y a
absolument que le torse d'antique et qui mérite
d'être regardé comme tel (f). C'est ainsi que nous
(4) Ora nel Museo Pio-Clementino.
(b) De Fasciis, cap. 106. oper. Tom.XIIÉ ed, Cart. Paris. 1649.
(c) De Col. Traj. cap, 8. pag. 258.
(d) Mon. ant. ined. n. 199.
(e) Tav, XIX._
(s) Si veda la nostra spiegazione della Tavola citata.
(a) 'Présentement au Musée Tie-Clementin .
(b) De Fasciis, cap. 106. oper. Tom. XII. edit. Cart, Paris. 1649.
(c) De Col. Traj. cap. 8. pag. 258.
(d) Mon. ant. ined. n. 199.
(e) Plan. XIX,
(f) Voyez l'explication de la dite 'Planche,