(a) Lib. 7.cap. 53.
(b) Giovenale Sat. 11. v. 198.
(c) Giovenale Sat. 9. v. 50. Ho aggiunta l'autorità di Giovenale
a questi due luoghi , come fa. il Bulengero cap. 48., da cui
il nostro Autore ha prese quelle due notizie; ma Giovenale
non parla dei partitanti delle fazioni; ma della stessa fazione
verde: e nel secondo luogo parla in genere di ombrelle ver-
di regalate a donne, senza parlar del Circo.
(d) Ciò si rileva anche dalla citata iscrizione di Diocle.
(e) Gruter. pag. 338. 11. 2.3.
-m^
$?( LX
gion loro aveva vinta la scommessa. Di queste
se ne facevano anche espressamente in favore
degli aurighi. Fanatismo non molto dissimile
dura tuttavia nelle corse, che si fanno in In-
ghilterra, ove fino la riuscita degli affari più
importanti, ed incerti , com'è la vita umana,
la navigazione, o altro, si riduce a scommesse,
o com essi chiamano , ad assicuratovi. Tro-
viamo scritto di un agitatore , che lasciò alla
sua morte un patrimonio esorbitante . Tanta
era la passione , che il popolo aveva per l'uno,
o per l'altro di costoro , che Plinio (a) ci nar-
ra, che un partigiano di Felice agitatore della
fazione russata gettossi disperatamente nel rogo
nel tempo, in cui ardevasi il cadavere di co-
stui. Arrivavano a segno taluni di vestirsi dei
colori della fazione , alla quale favorivano fé);
e sino le ombrelle , colle quali le matrone si di-
fendevano dal sole, erano anch' esse del colore
favorito (c).
Gli aunghi erano presi a nolo dagli editori
dei giuochi, e servivano ora in una fazione ,
ed ora in un altra (d), probabilmente determi-
nandosi per chi meglio li pagava: ma anch'essi
al pari dei conditori stavano quasi sempre attac-
cati ad un colore, e correvano coi soliti cavai- ,
li. Daciò si arguisce, che chi prendeva a nolo
i cavalli per un giuoco, avrà preso anche gli
aurighi, e le carrette appartenenti a quella greg-
gia. Alle volte il padrone , o sia conditore di
una fazione, agitava egli medesimo, come si leg-
ge nelle iscrizioni (e).
Vestivano del colore della loro fazione ; ma
per tutto vestimento non aveano che un leg-
gero corpetto senza maniche, stretto al petto ,
e che svolazzando dal fianco in giù non oltre-
passava il ginocchio . Non molto diversi vedia-
ils remportaient le prix, de recevoir des présens
de ceux à qui ils avaient fait gagner les paris .
On en faisait aussi exprès en faveur des auriges.
Un fanatisme a peu-près pareil subsiste encore dans
les courses qu'on fait en Angleterre où l'on réduit
en paris, ou en assurances, comme disent les An-
glais, jusqu a la réussite des affaires les plus im-
portantes et les plus incertaines , telles que la vie
humaine, la navigation etc. On rapporte d' un agi-
tateur qu'à sa mort il laissa une succession exorbi-
tante . La passion, que le peuple avait pour les uns
ou pour les autres d'eux , était si grande qu'au
rapport de Pline (a), un partisan de Félix , agi-
sur le bûcher de celui-ci dans le tems que son ca-
davre brûlait . Il y en avait qui poussaient la pas-
sion si loin qu'ils s'habillaient de la couleur des
factions qu'ils favorisaient (b) , et l'on voyait la
couleur favorite jusque sur les parasols dont les
matrones se garantissaient du soleil (c).
Les auriges étaient pris à louage par ceux qui
donnaient les jeux et servaient tantôt dans une
faction et tantôt dans une autre (d) , se déterminant
sans doute pour ceux qui les payaient le mieux ;
mais ils étaient, ainsi que les conditeurs , pres-
que toujours attachés à une couleur et ne couraient
qu'avec les mêmes chevaux. On conclut de là que
ceux qui prenaient des chevaux à louage pour un
jeu, auront aussi pris les auriges et les chars ap-
partenans à cette troupe. On voit dans des in>
scriptions (e) que le maître ou çonditeur d'une fa-
ction agitait quelquefois lui-même .
Ils s'habillaient de la couleur de leur faction ,
mais ils n'avaient pour tout vêtement qu'un léger
gilet sans manches , serré sur l'estomac , flottant
sur le côté en en-bas et ne dépassant pas le ge-
nou . Nos coureurs d'aujourd'hui n'en different pas
(a) Lib. 7. cap. 53.
(b) Juven. , Sat. 1 1. v. 198.
(c) Juven. , Sat. 9. v. 50. sai joint l'autorité de Juvenal à ces deux
endroits comme sait Boulenger , cap. 48. dont notre Auteur a pris
ces deux notes; mais Juvenal ne parle point des partisans des
sactions , mais de la même saction verte; et dans le second en.
droit il parle en général de parasols verts donnés à des sem-
mes sans parler du Cirque.
(d) On le voit même par t inscription de Dioclès, qui a été citée.
(e) Gruter., pag. 338. n. 2. 3.
(b) Giovenale Sat. 11. v. 198.
(c) Giovenale Sat. 9. v. 50. Ho aggiunta l'autorità di Giovenale
a questi due luoghi , come fa. il Bulengero cap. 48., da cui
il nostro Autore ha prese quelle due notizie; ma Giovenale
non parla dei partitanti delle fazioni; ma della stessa fazione
verde: e nel secondo luogo parla in genere di ombrelle ver-
di regalate a donne, senza parlar del Circo.
(d) Ciò si rileva anche dalla citata iscrizione di Diocle.
(e) Gruter. pag. 338. 11. 2.3.
-m^
$?( LX
gion loro aveva vinta la scommessa. Di queste
se ne facevano anche espressamente in favore
degli aurighi. Fanatismo non molto dissimile
dura tuttavia nelle corse, che si fanno in In-
ghilterra, ove fino la riuscita degli affari più
importanti, ed incerti , com'è la vita umana,
la navigazione, o altro, si riduce a scommesse,
o com essi chiamano , ad assicuratovi. Tro-
viamo scritto di un agitatore , che lasciò alla
sua morte un patrimonio esorbitante . Tanta
era la passione , che il popolo aveva per l'uno,
o per l'altro di costoro , che Plinio (a) ci nar-
ra, che un partigiano di Felice agitatore della
fazione russata gettossi disperatamente nel rogo
nel tempo, in cui ardevasi il cadavere di co-
stui. Arrivavano a segno taluni di vestirsi dei
colori della fazione , alla quale favorivano fé);
e sino le ombrelle , colle quali le matrone si di-
fendevano dal sole, erano anch' esse del colore
favorito (c).
Gli aunghi erano presi a nolo dagli editori
dei giuochi, e servivano ora in una fazione ,
ed ora in un altra (d), probabilmente determi-
nandosi per chi meglio li pagava: ma anch'essi
al pari dei conditori stavano quasi sempre attac-
cati ad un colore, e correvano coi soliti cavai- ,
li. Daciò si arguisce, che chi prendeva a nolo
i cavalli per un giuoco, avrà preso anche gli
aurighi, e le carrette appartenenti a quella greg-
gia. Alle volte il padrone , o sia conditore di
una fazione, agitava egli medesimo, come si leg-
ge nelle iscrizioni (e).
Vestivano del colore della loro fazione ; ma
per tutto vestimento non aveano che un leg-
gero corpetto senza maniche, stretto al petto ,
e che svolazzando dal fianco in giù non oltre-
passava il ginocchio . Non molto diversi vedia-
ils remportaient le prix, de recevoir des présens
de ceux à qui ils avaient fait gagner les paris .
On en faisait aussi exprès en faveur des auriges.
Un fanatisme a peu-près pareil subsiste encore dans
les courses qu'on fait en Angleterre où l'on réduit
en paris, ou en assurances, comme disent les An-
glais, jusqu a la réussite des affaires les plus im-
portantes et les plus incertaines , telles que la vie
humaine, la navigation etc. On rapporte d' un agi-
tateur qu'à sa mort il laissa une succession exorbi-
tante . La passion, que le peuple avait pour les uns
ou pour les autres d'eux , était si grande qu'au
rapport de Pline (a), un partisan de Félix , agi-
sur le bûcher de celui-ci dans le tems que son ca-
davre brûlait . Il y en avait qui poussaient la pas-
sion si loin qu'ils s'habillaient de la couleur des
factions qu'ils favorisaient (b) , et l'on voyait la
couleur favorite jusque sur les parasols dont les
matrones se garantissaient du soleil (c).
Les auriges étaient pris à louage par ceux qui
donnaient les jeux et servaient tantôt dans une
faction et tantôt dans une autre (d) , se déterminant
sans doute pour ceux qui les payaient le mieux ;
mais ils étaient, ainsi que les conditeurs , pres-
que toujours attachés à une couleur et ne couraient
qu'avec les mêmes chevaux. On conclut de là que
ceux qui prenaient des chevaux à louage pour un
jeu, auront aussi pris les auriges et les chars ap-
partenans à cette troupe. On voit dans des in>
scriptions (e) que le maître ou çonditeur d'une fa-
ction agitait quelquefois lui-même .
Ils s'habillaient de la couleur de leur faction ,
mais ils n'avaient pour tout vêtement qu'un léger
gilet sans manches , serré sur l'estomac , flottant
sur le côté en en-bas et ne dépassant pas le ge-
nou . Nos coureurs d'aujourd'hui n'en different pas
(a) Lib. 7. cap. 53.
(b) Juven. , Sat. 1 1. v. 198.
(c) Juven. , Sat. 9. v. 50. sai joint l'autorité de Juvenal à ces deux
endroits comme sait Boulenger , cap. 48. dont notre Auteur a pris
ces deux notes; mais Juvenal ne parle point des partisans des
sactions , mais de la même saction verte; et dans le second en.
droit il parle en général de parasols verts donnés à des sem-
mes sans parler du Cirque.
(d) On le voit même par t inscription de Dioclès, qui a été citée.
(e) Gruter., pag. 338. n. 2. 3.