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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0096

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tatori i cavalli, e gli aurighi preparati. Questo
primo segno è stato diverso secondo le varie età.
Anticamente per segno presentavasi una face ac-
cesa . Ai tempi di Nerone cominciossi a gettare
dall' alto un panno bianco , che chiamavasi la map-
pa^) , in memoria d'avere dal suo pulvinare , ove
quest imperatore mangiava , gettata per capriccio
la salvietta per dare il primo segno della mossa (b).
Al secondo , ed ultimo segno, che almeno
ai tempi di Sidonio Apollinare (c) era un suono di
tromba, cadeva istantaneamente la fune, ossia il
canape, che traversava da uri Erma all' altra; e
scappavano suori le carrette , indirizzandosi ver-
so la parte destra del Circo, dove l'imboccatura
della spina era più larga. Tendendo queste per
tanti raggi di circolo quasi al medesimo centro ,
non potevano, anzi non dovevano urtarsi pri-
ma d'essere entrati nella lizza . Allora non si
sentiva più che un grido universale degli spetta-

tori ;

i; perchè essendo essi divisi di genio chi per
un auriga, chi per un altro, applaudiva ognuno
al suo favorito, e lo animava. Una delle paro-
le, cred'io, che dicessero , era forti mente , con-
servataci in questo senso da Ovidio (d). Il mar-
chese Maftei pretende non senza ragione, esser
una delle parole volgari di quel tempo; anzi es-
sere precisamente la odierna fortemente , cioè da
bravo. Ognuno sa, che quel dottissimo cavalie-
re non ha mai potuto credere, che nell' antica

giamo ne' libri; ed ha ragione.
Dall' ingresso nella lizza fino alla prima me-
ta non era che lotta, fracasso , e conssitto tra
le carrette, affine di girare intorno ad essa pri-
ma, e più strettamente che si potesse ; e così
guadagnare tempo, minorando lo spazio da per-
corrersi . Questo conssitto si rinovava nel ritor-
nare , che dall' altra parte della spina facevano le
carrette ; giacché colà pure v'era l'altra meta in
faccia alle carceri da girare strettamente . In sette

(a) Giovenale Sat. 11. 0. 193° Tertulliano ae Spect. cap. 16.,
Cassiodoro Var. lib. 3. ep. 51. Vedasi il Gori Thes. vet. dipt.
Tom. II. Tab. XIX. pag. 132.
(b) Ved. il Bulengcro cap. 16.
(c) ^td Consent, carni. 23. v. 339* P"^ '95
^mor. lib. 3. el. 2. v. 10.

rés . Ce signe a été différent suivant les divers
âges . Anciennement on présentait un flambeau al-
lumé pour signal . Du tems de Néron on commença
à jeter, d'en haut, un morceau de linge blanc
qui s'appella la mappe (a), en mémoire de ce que
cet empereur avait , par caprice , jeté sa serviette
du pulvinare ou il dînait , pour donner le premier
signal du départ (b).
Au second et dernier signal, qui était un son.
de trompette , du tems au moins de Sidonius Apol-
linaire (c) , la fune ou câble, qui traversait d'un Der-
mes à l'autre , tombait instantanément et les chars
sortaient, allant vers la partie droite du Cirque
où l'entrée de l'épine était la plus large . Tendant
presque au même centre , par autant de rayons de
, cercle , ils ne pouvaient point , et ils ne devaient pas
même se heurter avant d'être entrés dans la lice.
Dans ce moment-là on n'entendait plus qu'un cri
!universel des spectateurs ; car étant partagés de sen-
I timeiit , les uns pour cet aurige-ci et les autres
ipour celui-là, ils applaudissaient et animaient tous
leur favori. Je crois qu'un des mots qu'ils pro-
nonçaient était forti mente , qu Ovide (d) nous
a conservé dans ce sens . Le marquis Mafsei
prétend avec raison que c'était un des mots vul-
gaires de ce tems-là qui est précisément celui d'au-
jourd'hui fortement, c'est-à-dire , en brave. On.
sait que ce très-docte gentilhomme n'a jamais pu
croire que le peuple parlât , dans l'ancienne Ro-
me , le latin que nous lisons dans les livres ; et il
a raison .
De l'entrée de la lice, jusqu'à la première
borne, ce n'était que lutte , fracas et conflit entre
les chars pour tourner autour d'elle le plus pris
possible et gagner par là du tems en diminuant
l'espace à parcourir. Ce conflit recommençait à
l'arrivée des chars vers le cote opposé de l'épine
où était , vis-à-vis des carceres , l'autre borne qu'il
fallait aussi tourner de fort près . Toute la cour-
se consistait en sept de ces tours , et celui qui, en

(a) Juven., Sat. ii. v. %, Tertullien , de Spect. cap. i&, Cas-
siodor. , Var. lib. 3. epist. 51. Voyez Gori, Thes. vet. dipt.
Tom. II. Tab, XIX. pag. 132.
(b) Voyez Boulenger , cap. 16.
(c) Ad Consent, carni. 23. v. 339. pag. 195.
(d) Amor. lib. 3. el. 2. v. io.
 
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