so. D'una di queste non essendo scolpita che la
parte posteriore colle rote sul finir del marmo,
pare che lo scultore abbia voluto far capire, che
ve ne sarebbero state anche più di nove, se il
sarcofago fosse stato più lungo (u) . Il Panvinio
nel riferirlo non ha fatta riflessione a questa mol-
tipiicita di carrette. Forse che quest ultima spe-
cie di giuoco era fatta per divertire talvolta il
popolo con un conssitto maggiore <l'aurighi ; e
non si saranno fatte in essa tante mandate, nè
tante formalità, quante facevansi in que' giuo-
chi , ne' quali tutto era regolato colla maggior
precisione, ed esattezza sotto la direzione d'un
pretore circense. Oggidì si corrono in Roma
de' palj irregolari, e con quanti cavalli si trova-
no, e chiamasi correre in truppa. Chi sa se que-
ste corse di dieci, o dodici carrette non erano
a un dipresso una cosa simile?
Al vincitore di qualunque mandata si dava per
premio un ramo di palma ; a cui ne' secoli poste-
riori cominciossi ad aggiugnere una corona, o
altre galanterie di seta. Da qualche autore pare ,
che la palma fosse piantata sulla base della me-
ta, e che il vincitore nell' arrivarvi se la rapis-
se . Da altri pare , che a lui la desse il giudi-
ce (ù); e questo sembra più naturale per evitare
le liti. Comunque siasi, era tanto onore l'acqui-
starla , che Orazio (c) dice, che rendeva gli uo-
mini quasi eguali agli dei, Chiamavasi in lin-
bua^'° circense il bravio. Io non dubito, che
questa parola , la quale ha avuto l'onore d'essere
consacrata da s. Paolo medesimo nelle sue episto-
le^), non sia la genitrice antichissima di quella
di bravo , che per lode diamo ad un uomo valo-
roso : ed infatti è resa comune a quasi tutte le
lingue viventi d'Europa. Gli antichi facevano
le bord du marbre, il semble que le sculpteur ait
voulu faire entendre par la quii y en aurait eu
même plus de neuf si le sarcophage eut été plus
long (a). Panvinius, en le rapportant, ria pas
réfléchi sur ce grand nombre de chars . Peut-être
que cette derniere espèce de jeu était faite pour
divertir quelquefois le peuple par un plus grand
conflit d'auriges , et qu' on n'y aura pas fait tant
de reprises ni tant de formalités qu'on en fai-
sait dans ces jeux où tout était réglé avec
la plus grande précision et la plus parfaite
exactitude, sous la direction d'un préteur cir-
cense . Aujourd'hui on court à Rome des prix
irrégulie rs avec autant de chevaux qu'on trou-
ve , ce qu'on appelle courir en troupe . Peut-
être que ces courses de dix ou dou^e chars
riétaient-elles qu'une chose a peu-près semblable
à celle-là .
On donna d'abord au vainqueur de chaque
reprise une palme, à laquelle on ajouta dans les
siècles postérieurs une couronne ou quelque autre
gentillesse en soie. Il y a des auteurs qui assurent
que la palme était plantée sur la base de la bor-
ne d'où le vainqueur l'enlevait en y arrivant .
D'autres font croire que c'était le juge (b) qui la
lui donnait, ce qui parait plus simple pour évi-
ter les disputes. Quoiqu'il en soit, ç était un
si grand honneur de la remporter qu' Horace (c) dit
qu'elle rendait les hommes presque égaux aux
dieux , et en langage circense on l'appellait bra-
vium. Je ne doute pas que ce mot, qui a eu
l'honneur d'être consacré par s. Paul même dans
ses épitres (d) , ne soit l'ancienne origine de celui
de brave que nous donnons par louange à un hom-
me vaillant ; et en effet il est devenu commun
a preslue toutes les langues vivantes de l'Europe.
(a) Questa parte posteriore di carretta, a giudicarne dalla figura
in rame, pare un carpento, non una carretta da corsa, come
forse è nell' originale .
(b) Vedi Bulengero cap. 25. e 54. Nel bassorilievo, che diamo al-
la pag.i., vi è un Genio alla meta, che pare voglia dare la
palma al vincitore. Nello stesso atto si vede un uomo in un
bassorilievo presso il Fabretti De Col. Traj. Synt. pag. 147. In
un altro bassorilievo dello stesso Museo Pio-Clementino l'auri-
ga prende la corona dal pretore, che sta come in un tribunale.
(c) Od. I. 1. 6. Si veda ciò, che dissi alla pag. xlvii.
(d) ^d Corinth. 1. cap. 9, v. 24., ad "Philipp, cap. 3. 0. 14.
(a) Cette partie postérieure de char , à en juger par la sigure sur
cuivre donnée par Parivinius, parait un carpentum, et non pas
un char de course, comme il est peut-être sur l'original .
(b) Foy. Boulenger, cap. 25. et 54. Sur le bas-relies que nous donnons
a la pag. 1., il y aun Génie d la borne qui parait vouloir donner
la palme au vainqueur . On voit un homme dans la même attitu-
de sur un bas-relies chez Fabretti , De Col. Traj. Synt. pag. 147.
Sur un autre bas-relies du même Musee Pie Clémentin, l'aurige
reçoit la couronne du prêteur qui est comme sur un tribunal.
(c) Od, i. v. 6. Voy. ce que j'ai dit à la pag. xlvii.
(d) Ad Corinth. 1. cap. 9. v. 24., ad Philipp, cap. 3. v. 14.
parte posteriore colle rote sul finir del marmo,
pare che lo scultore abbia voluto far capire, che
ve ne sarebbero state anche più di nove, se il
sarcofago fosse stato più lungo (u) . Il Panvinio
nel riferirlo non ha fatta riflessione a questa mol-
tipiicita di carrette. Forse che quest ultima spe-
cie di giuoco era fatta per divertire talvolta il
popolo con un conssitto maggiore <l'aurighi ; e
non si saranno fatte in essa tante mandate, nè
tante formalità, quante facevansi in que' giuo-
chi , ne' quali tutto era regolato colla maggior
precisione, ed esattezza sotto la direzione d'un
pretore circense. Oggidì si corrono in Roma
de' palj irregolari, e con quanti cavalli si trova-
no, e chiamasi correre in truppa. Chi sa se que-
ste corse di dieci, o dodici carrette non erano
a un dipresso una cosa simile?
Al vincitore di qualunque mandata si dava per
premio un ramo di palma ; a cui ne' secoli poste-
riori cominciossi ad aggiugnere una corona, o
altre galanterie di seta. Da qualche autore pare ,
che la palma fosse piantata sulla base della me-
ta, e che il vincitore nell' arrivarvi se la rapis-
se . Da altri pare , che a lui la desse il giudi-
ce (ù); e questo sembra più naturale per evitare
le liti. Comunque siasi, era tanto onore l'acqui-
starla , che Orazio (c) dice, che rendeva gli uo-
mini quasi eguali agli dei, Chiamavasi in lin-
bua^'° circense il bravio. Io non dubito, che
questa parola , la quale ha avuto l'onore d'essere
consacrata da s. Paolo medesimo nelle sue episto-
le^), non sia la genitrice antichissima di quella
di bravo , che per lode diamo ad un uomo valo-
roso : ed infatti è resa comune a quasi tutte le
lingue viventi d'Europa. Gli antichi facevano
le bord du marbre, il semble que le sculpteur ait
voulu faire entendre par la quii y en aurait eu
même plus de neuf si le sarcophage eut été plus
long (a). Panvinius, en le rapportant, ria pas
réfléchi sur ce grand nombre de chars . Peut-être
que cette derniere espèce de jeu était faite pour
divertir quelquefois le peuple par un plus grand
conflit d'auriges , et qu' on n'y aura pas fait tant
de reprises ni tant de formalités qu'on en fai-
sait dans ces jeux où tout était réglé avec
la plus grande précision et la plus parfaite
exactitude, sous la direction d'un préteur cir-
cense . Aujourd'hui on court à Rome des prix
irrégulie rs avec autant de chevaux qu'on trou-
ve , ce qu'on appelle courir en troupe . Peut-
être que ces courses de dix ou dou^e chars
riétaient-elles qu'une chose a peu-près semblable
à celle-là .
On donna d'abord au vainqueur de chaque
reprise une palme, à laquelle on ajouta dans les
siècles postérieurs une couronne ou quelque autre
gentillesse en soie. Il y a des auteurs qui assurent
que la palme était plantée sur la base de la bor-
ne d'où le vainqueur l'enlevait en y arrivant .
D'autres font croire que c'était le juge (b) qui la
lui donnait, ce qui parait plus simple pour évi-
ter les disputes. Quoiqu'il en soit, ç était un
si grand honneur de la remporter qu' Horace (c) dit
qu'elle rendait les hommes presque égaux aux
dieux , et en langage circense on l'appellait bra-
vium. Je ne doute pas que ce mot, qui a eu
l'honneur d'être consacré par s. Paul même dans
ses épitres (d) , ne soit l'ancienne origine de celui
de brave que nous donnons par louange à un hom-
me vaillant ; et en effet il est devenu commun
a preslue toutes les langues vivantes de l'Europe.
(a) Questa parte posteriore di carretta, a giudicarne dalla figura
in rame, pare un carpento, non una carretta da corsa, come
forse è nell' originale .
(b) Vedi Bulengero cap. 25. e 54. Nel bassorilievo, che diamo al-
la pag.i., vi è un Genio alla meta, che pare voglia dare la
palma al vincitore. Nello stesso atto si vede un uomo in un
bassorilievo presso il Fabretti De Col. Traj. Synt. pag. 147. In
un altro bassorilievo dello stesso Museo Pio-Clementino l'auri-
ga prende la corona dal pretore, che sta come in un tribunale.
(c) Od. I. 1. 6. Si veda ciò, che dissi alla pag. xlvii.
(d) ^d Corinth. 1. cap. 9, v. 24., ad "Philipp, cap. 3. 0. 14.
(a) Cette partie postérieure de char , à en juger par la sigure sur
cuivre donnée par Parivinius, parait un carpentum, et non pas
un char de course, comme il est peut-être sur l'original .
(b) Foy. Boulenger, cap. 25. et 54. Sur le bas-relies que nous donnons
a la pag. 1., il y aun Génie d la borne qui parait vouloir donner
la palme au vainqueur . On voit un homme dans la même attitu-
de sur un bas-relies chez Fabretti , De Col. Traj. Synt. pag. 147.
Sur un autre bas-relies du même Musee Pie Clémentin, l'aurige
reçoit la couronne du prêteur qui est comme sur un tribunal.
(c) Od, i. v. 6. Voy. ce que j'ai dit à la pag. xlvii.
(d) Ad Corinth. 1. cap. 9. v. 24., ad Philipp, cap. 3. v. 14.