DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0106
ta del giuoco divenga poi a tutti men disugua-
le, anzi prossimamente la stessa. Accosto al si-
nistro lato del sudetto carcere , io fo partire una
tangente, che vada ad incontrare la circonferen-
za della meta superiore . Seguirà il punto del con-
tatto inT;e prolungata questa tangente , andrà
ad incontrare la linea MP, che è il diametro ,
o sia la larghezza della corsa, nel punto V . Ciò
posto, io dico: se questa linea fosse un raggio
visuale mosso dall' occhio del mentovato cavallo
sinistro del carro, oppure anche del suo auriga,
egli è chiaro , che dal sudetto carcere quegli non
iscopre , e non vede il principio P della spina,
a cui anela. Dunque sin dalla prima mossa è
sforzato a dirigersi colla quadriga al punto V
sensibilmente lontano da essa spina; ed in quel
punto, o poco prima, gli è d'uopo d'intrapren-
dere una voltata per la/linea V X, o altra simi-
le; ingegnandosi in questa guisa di accostarsi alla
spina il più prontamente, che gli è possibile.
Ma sommando insieme i due lati TV, VX,
egli è innegabile, che sono maggiori del terzo
lato TX. Dunque dovendo la sudetta quadriga
allungar ivi alcun poco il suo viaggio, e perde-
re qualche istante di tempo nella prima sua vol-
tata, viene con questo incomodo a sodisfare ba-
stantemente al poco vantaggio , che da principio
godea, della sua maggior vicinanza alla meta
superiore , ed alla spina .
Passo alla seconda carcere, la quale è men vi-
cina della prima al punto P. Se da quella pari-
mente io conduco un' altra tangente , o sia rag-
gio visuale alla sudetta circonferenza della meta,
il punto del contatto andrà a cadere di sotto al
punto T; e prolungando questa tangente , incon-
trerà la linea M P in un punto più vicino al la-
to TX: onde il secondo auriga scoprirà più
presto la spina, esi troverà difatti più vicino ad
essa. Quindi computando la voltata, che dovrà
fare per asferrarla , formerà due lati, che presi
insieme riusciranno minori dei due, che ha scor-
si il primo ; e così a questo secondo auriga ab-
bisognerà fare minor viaggio, e perdere minor
tempo per impadronirsi del sudetto accosta-
mento .
tous et a peu-près la même. Tout proche du cJ
té droit de cette .carcere , je fais partir une tan-
gente qui va rencontrer la circonférence de la bor-
ne supérieure. Le point du contact sera en T,
et cette tangente prolongée ira rencontrer la li-
gne MP, qui est le diamètre ou là largeur de
la course au point V . Cela supposé , je dis : si
cette ligne était un rayon visuel parti de l'oeil
du cheval gauche du char ou même de son au-,
rige, il est évident que de la carcere dont il
s'agit , il ne découvrirait et ne verrait pas le
commencement P de l'épine où il aspirerait. Il
est donc forcé des le premier partir de se di-
riger avec sa quadrige au point V sensiblement
éloigne de la même épine , et à ce point ou un
peu avant , il est obligé d' entreprendre un tour
par la ligne V X ou tout autre semblable ,
en tachant , de cette manière , de s'approcher
de l épine le plus promptement qu'il lui est pos-
sible . Mais en additionnant ensemble les deux
cotés TV, VX, on ne saurait contester qu'ils
ne soient plus grands, que le troisième cote' T X.
Cette quadrige devant donc prolonger, en cet en-
droit, tant soit peu son trajet et perdre quelque
petit moment dans son premier tour , satissait
sussisamment par cette incommodité à ce peu
d'avantage , dont elle jouissait d'abord , de son
plus grand voisinage de la borne supérieure et
de l'épine.
Je passe maintenant à la seconde carcere qui
est moins proche que la première du point P.
Si delà je mene pareillement une autre tangente
ou rayon visuel à la circonférence de la borne
supérieure , le point du contact ira tomber sous le
point T , et en prolongeant cette tangente elle ren-
contrera la ligne M P en un point plus près du
coté TX; de sorte que le second aurige décou-
vrira plutôt l'épine , et en effet il se trouvera
plus proche d'elle , En combinant ensuite le tour
qu'il devra faire pour s'en saisir, il formera deux
cotés qui , pris ensemble , seront moindres que les
deux que le premier a parcourus ; ainsi ce se-
cond aurige aura moins de trajet à faire et
moins de tems à perdre pour s'emparer de cette
approche,
le, anzi prossimamente la stessa. Accosto al si-
nistro lato del sudetto carcere , io fo partire una
tangente, che vada ad incontrare la circonferen-
za della meta superiore . Seguirà il punto del con-
tatto inT;e prolungata questa tangente , andrà
ad incontrare la linea MP, che è il diametro ,
o sia la larghezza della corsa, nel punto V . Ciò
posto, io dico: se questa linea fosse un raggio
visuale mosso dall' occhio del mentovato cavallo
sinistro del carro, oppure anche del suo auriga,
egli è chiaro , che dal sudetto carcere quegli non
iscopre , e non vede il principio P della spina,
a cui anela. Dunque sin dalla prima mossa è
sforzato a dirigersi colla quadriga al punto V
sensibilmente lontano da essa spina; ed in quel
punto, o poco prima, gli è d'uopo d'intrapren-
dere una voltata per la/linea V X, o altra simi-
le; ingegnandosi in questa guisa di accostarsi alla
spina il più prontamente, che gli è possibile.
Ma sommando insieme i due lati TV, VX,
egli è innegabile, che sono maggiori del terzo
lato TX. Dunque dovendo la sudetta quadriga
allungar ivi alcun poco il suo viaggio, e perde-
re qualche istante di tempo nella prima sua vol-
tata, viene con questo incomodo a sodisfare ba-
stantemente al poco vantaggio , che da principio
godea, della sua maggior vicinanza alla meta
superiore , ed alla spina .
Passo alla seconda carcere, la quale è men vi-
cina della prima al punto P. Se da quella pari-
mente io conduco un' altra tangente , o sia rag-
gio visuale alla sudetta circonferenza della meta,
il punto del contatto andrà a cadere di sotto al
punto T; e prolungando questa tangente , incon-
trerà la linea M P in un punto più vicino al la-
to TX: onde il secondo auriga scoprirà più
presto la spina, esi troverà difatti più vicino ad
essa. Quindi computando la voltata, che dovrà
fare per asferrarla , formerà due lati, che presi
insieme riusciranno minori dei due, che ha scor-
si il primo ; e così a questo secondo auriga ab-
bisognerà fare minor viaggio, e perdere minor
tempo per impadronirsi del sudetto accosta-
mento .
tous et a peu-près la même. Tout proche du cJ
té droit de cette .carcere , je fais partir une tan-
gente qui va rencontrer la circonférence de la bor-
ne supérieure. Le point du contact sera en T,
et cette tangente prolongée ira rencontrer la li-
gne MP, qui est le diamètre ou là largeur de
la course au point V . Cela supposé , je dis : si
cette ligne était un rayon visuel parti de l'oeil
du cheval gauche du char ou même de son au-,
rige, il est évident que de la carcere dont il
s'agit , il ne découvrirait et ne verrait pas le
commencement P de l'épine où il aspirerait. Il
est donc forcé des le premier partir de se di-
riger avec sa quadrige au point V sensiblement
éloigne de la même épine , et à ce point ou un
peu avant , il est obligé d' entreprendre un tour
par la ligne V X ou tout autre semblable ,
en tachant , de cette manière , de s'approcher
de l épine le plus promptement qu'il lui est pos-
sible . Mais en additionnant ensemble les deux
cotés TV, VX, on ne saurait contester qu'ils
ne soient plus grands, que le troisième cote' T X.
Cette quadrige devant donc prolonger, en cet en-
droit, tant soit peu son trajet et perdre quelque
petit moment dans son premier tour , satissait
sussisamment par cette incommodité à ce peu
d'avantage , dont elle jouissait d'abord , de son
plus grand voisinage de la borne supérieure et
de l'épine.
Je passe maintenant à la seconde carcere qui
est moins proche que la première du point P.
Si delà je mene pareillement une autre tangente
ou rayon visuel à la circonférence de la borne
supérieure , le point du contact ira tomber sous le
point T , et en prolongeant cette tangente elle ren-
contrera la ligne M P en un point plus près du
coté TX; de sorte que le second aurige décou-
vrira plutôt l'épine , et en effet il se trouvera
plus proche d'elle , En combinant ensuite le tour
qu'il devra faire pour s'en saisir, il formera deux
cotés qui , pris ensemble , seront moindres que les
deux que le premier a parcourus ; ainsi ce se-
cond aurige aura moins de trajet à faire et
moins de tems à perdre pour s'emparer de cette
approche,