^CXV)%
molto più nella stampa data dal Fabretti, sem-
bra un bue; ma non avendovi che fare questa
bestia, dovea piuttosto essere un cavallo.
IV.
In principio dell' opera.
Facciata di un umetta in marmo bianco, di
assai buon lavoro, e ottimamente conservata,
col suo coperchio, che forma la parte superiore.
In questa si vede una corsa di cinque Genietti a
cavallo, ognuno de quali ne guida due; e que-
sti erano propriamente i desultori, che correva-
no saltando da un cavallo all' altro, come provò
a lungo il Bulengero (a). Dietro si vede la spi-
na ornata dell' obelisco , e di una, o due edico-
le: alle due testate sono le mete. Il Genietto a
piedi mostra con una mano di ordinare la fer-
mata , come facevano al fine della corsa quelli
detti moratores ludi (b) ; e coll' altra di gettare
acqua addosso al primo, che gli viene incontro ;
se pure egli non è uno di quelli, che si posta-
vano in terra col vaso , come si è detto al nu-
mero precedente . Nella parte di sotto si vedonò
correre quattro bighe coi quattro Genietti , cia-
scuno de' quali ha il suo compagno a cavallo,
forse per istoriarlo , e ajutarlo, come si osserva
da quello, che è caduto. Il cavaliere primo sta
in atto di coronare il suo compagno, col quale
è giunto alle mete , ove forse ha presa la coro-
na . Sulla spina vi è soltanto notato l'obelisco,
e il portale colle sette ova per li sette giri. I va-
si , che stanno per terra , forse per la ragione da-
ta dal sig. Bianconi (c), non per quelle recate
dal Gori (d), sono così lavorati come canestri.
Col rappresentare sulle urne sepolcrali le corse
circensi , e quelle di Genietti specialmente , si sa-
rà voluto alludere al veloce corso della vita
umana, come già notammo (e) ; e i Genietti al-
luderanno alla vita breve di qualche fanciullo se-
et , encore plus , dans 1' estampe donnée par Fa-
bretti, ressemble à un boeuf ; mais cet animaly étant
déplacé, ce devait être plutôt un cheval.
IF.
Au commencement de l'ouvrage.
Le devant d'une petite urne en marbre blanc,
de très-bon goût et fort bien conservée , avec son
couvercle qui en forme la partie supérieure . On
y voit une course de cinq petits Génies à cheval,
qui en mènent deux chacun , et c'étaient proprement
les desultores, qui couraient en sautant d'un che-
val à l'autre, comme il a été prouvé au long par
Boulenger (a), Derrière , on voit l'épine ornée de
l'obélisque et d'une ou deux édicules , et les bornes
qui sont aux deux bouts . Le Génie , qui est à pied,
parait d'une main commander l'arrêt, comme le fai-
saient à la fin de la course ceux qui se nommaient
moratores ludi (b) , et de l'autre jeter de l'eau sur le
premier qui lui vient à la rencontre , si toutefois ce
n'est pas un de ceux qui se mettaient par terre avec
un vase , comme on l'a dit au numero précédent.
Dans la partie qui est au dessous , on voit courir
quatre bigues avec les quatre Génies dont chacun
a son compagnon à cheval, peut être pour l'escor-
ter ou l'aider, comme on le remarque de celui qui est
tombé. Le premier cavalier couronne son compagnon
avec lequel il est arrivé aux bornes où il a peut-être
pris la couronne. Sur l'épine il n'y a de noté que
l'obélisque et le portail avec les sept oeufs pour les
sept tours , Les vases qui sont par terre , peut-être
pour la raison rapportée par M. Bianconi (c) ,
et non pour celles apportées par Gori (d), sont
faits comme des paniers. En représentant sur les
urnes sépulcrales les courses circenses , et surtout
celles des Génies , on aura voulu faire allusion à
la course rapide de la vie humaine, comme nous
l'avons déjà remarqué ®,et les Génies feront al-
/lusion à la brièveté de la vie de quelque enfant
(a) Cap. 57,
(b) Bulengero cap. 43,
(c) Tag. ixxi.
(d) Thes. vet. dipt. Tom. II. pag. 82.
(e) Tag. ixxii.
(a) Cap. 57.
(b) Boulenger, cap. 43.
(c) Pag. lxxi.
(d) Thes. vet. dipt. Tom. II. pag. 82.
(e) Pag. lxxik
molto più nella stampa data dal Fabretti, sem-
bra un bue; ma non avendovi che fare questa
bestia, dovea piuttosto essere un cavallo.
IV.
In principio dell' opera.
Facciata di un umetta in marmo bianco, di
assai buon lavoro, e ottimamente conservata,
col suo coperchio, che forma la parte superiore.
In questa si vede una corsa di cinque Genietti a
cavallo, ognuno de quali ne guida due; e que-
sti erano propriamente i desultori, che correva-
no saltando da un cavallo all' altro, come provò
a lungo il Bulengero (a). Dietro si vede la spi-
na ornata dell' obelisco , e di una, o due edico-
le: alle due testate sono le mete. Il Genietto a
piedi mostra con una mano di ordinare la fer-
mata , come facevano al fine della corsa quelli
detti moratores ludi (b) ; e coll' altra di gettare
acqua addosso al primo, che gli viene incontro ;
se pure egli non è uno di quelli, che si posta-
vano in terra col vaso , come si è detto al nu-
mero precedente . Nella parte di sotto si vedonò
correre quattro bighe coi quattro Genietti , cia-
scuno de' quali ha il suo compagno a cavallo,
forse per istoriarlo , e ajutarlo, come si osserva
da quello, che è caduto. Il cavaliere primo sta
in atto di coronare il suo compagno, col quale
è giunto alle mete , ove forse ha presa la coro-
na . Sulla spina vi è soltanto notato l'obelisco,
e il portale colle sette ova per li sette giri. I va-
si , che stanno per terra , forse per la ragione da-
ta dal sig. Bianconi (c), non per quelle recate
dal Gori (d), sono così lavorati come canestri.
Col rappresentare sulle urne sepolcrali le corse
circensi , e quelle di Genietti specialmente , si sa-
rà voluto alludere al veloce corso della vita
umana, come già notammo (e) ; e i Genietti al-
luderanno alla vita breve di qualche fanciullo se-
et , encore plus , dans 1' estampe donnée par Fa-
bretti, ressemble à un boeuf ; mais cet animaly étant
déplacé, ce devait être plutôt un cheval.
IF.
Au commencement de l'ouvrage.
Le devant d'une petite urne en marbre blanc,
de très-bon goût et fort bien conservée , avec son
couvercle qui en forme la partie supérieure . On
y voit une course de cinq petits Génies à cheval,
qui en mènent deux chacun , et c'étaient proprement
les desultores, qui couraient en sautant d'un che-
val à l'autre, comme il a été prouvé au long par
Boulenger (a), Derrière , on voit l'épine ornée de
l'obélisque et d'une ou deux édicules , et les bornes
qui sont aux deux bouts . Le Génie , qui est à pied,
parait d'une main commander l'arrêt, comme le fai-
saient à la fin de la course ceux qui se nommaient
moratores ludi (b) , et de l'autre jeter de l'eau sur le
premier qui lui vient à la rencontre , si toutefois ce
n'est pas un de ceux qui se mettaient par terre avec
un vase , comme on l'a dit au numero précédent.
Dans la partie qui est au dessous , on voit courir
quatre bigues avec les quatre Génies dont chacun
a son compagnon à cheval, peut être pour l'escor-
ter ou l'aider, comme on le remarque de celui qui est
tombé. Le premier cavalier couronne son compagnon
avec lequel il est arrivé aux bornes où il a peut-être
pris la couronne. Sur l'épine il n'y a de noté que
l'obélisque et le portail avec les sept oeufs pour les
sept tours , Les vases qui sont par terre , peut-être
pour la raison rapportée par M. Bianconi (c) ,
et non pour celles apportées par Gori (d), sont
faits comme des paniers. En représentant sur les
urnes sépulcrales les courses circenses , et surtout
celles des Génies , on aura voulu faire allusion à
la course rapide de la vie humaine, comme nous
l'avons déjà remarqué ®,et les Génies feront al-
/lusion à la brièveté de la vie de quelque enfant
(a) Cap. 57,
(b) Bulengero cap. 43,
(c) Tag. ixxi.
(d) Thes. vet. dipt. Tom. II. pag. 82.
(e) Tag. ixxii.
(a) Cap. 57.
(b) Boulenger, cap. 43.
(c) Pag. lxxi.
(d) Thes. vet. dipt. Tom. II. pag. 82.
(e) Pag. lxxik