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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

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Floyer, Ernest Ayscoghe: Note sur l'emploi d'une argile comme fertilisant dans la Haute-Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0052

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On l'essaie toujours en le goûtant, en y cherchant une saveur
alcaline.

Les endroits d'où on l'apporte sont quelquefois tellement éloignés
de la vallée, que les baudets ne peuvent faire qu'une seule fois le
trajet par jour, soit 10 milles dans chaque sens. Les hommes que
l'on emploie pour le chercher ont parfois une chance inespérée. Ils
trouvent des crevasses contenant de grands dépôts de fiente de
chauve-souris. Une métaphore que j'ai entendu employer en con-
versation pour signifier que quelqu'un a eu une bonne chance, c'est
« il a trouvé zibl watwâte ». Des fermiers m'ont raconté qu'ils
avaient pavé jusqu'à 100 Lst. pour une découverte de fiente de
chauve-souris et c'est en cherchant cette fiente que quelquefois s'est
faite la découverte d'antiquités.

Les caves à Kéneh et à Ballass pourraient être étayées avec avan-
tage, car les toits tombent parfois à l'intérieur, écrasant des hommes
sous leurs débris. Dans certains cas aussi, un petit tramway paye-
rait certainement ces frais.

En 1889, j'ai envoyé des échantillons de tafia à M. Gibson, con-
trôleur anglais des Domaines de l'Etat. On ne les crut pourtant pas
dignes d'être analysés, et pensant que rien dans ce sens n'avait pu
échapper à MM. Gay-Lussac et Gastinel, on laissa tomber la question
jusqu'au mois de juin écoulé. A cette dernière époque, voyageant
dans ces parages, j'ai choisi, au milieu des monceaux de tafia gisant
sur la digue, un échantillon dans chaque tas qui paraissait différent
des tas précédemment vus. Ces échantillons ont été soumis à l'exa-
men de M. le professeur Williamson Wallace, qui a confié à M. le
Dr Mackenzie leur analyse, et les résultats se trouvent à la fin de
la présente communication.

Il est curieux qu'une saveur alcaline indique que le tafia et le
tarra sont bons pour la poterie.

Les « gullas » de Kéneh sont faites de ce que Walthers appelle le
débris-delta du wadi de Kéneh. Ce Delta possède une superficie de
plusieurs milles carrés. Cependant, l'argile connue sous le nom
de tarra et qui seule est bonne pour la poterie, ne se trouve que
dans trois petites caves, et dans ces caves seules elle possède la
saveur voulue.

Intrigué de connaître d'où provenait la différence entre deux
 
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