DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Mayer-Eymar, Karl: Quelques mots sur ses nouvelles recherches relatives au ligurien et au tongrien d'Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0230
SLR SES
XOI YELLES RfîIOTi RELATIVES AU LIGURIEN ET AU TONGRIEN D'EGYPTE.
Dans la notice sur Le Ligurien et le Tongrieti d'Egypte que j'ai
ou l'honneur de vous soumettre il y a quelques mois, j'ai pu, en fon-
dant mon raisonnement, en partie, sur la présence du Tongrien
inférieur marin au-dessus de certaines marnes versicDlores du pied
ouest du Mokattam etc., et en partie, sur la coupe qu'a donnée
M. Schweinfurth des hauteurs à l'ouest du lac du Fayoum, vous
montrer que le Ligurien inférieur marin devait, lui aussi, exister
en Egypte. Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous annoncer que non
seulement mes prévisions au sujet de ce Ligurien inférieur se sont
complètement réalisées, mais aussi que de nouvelles trouvailles,
relatives à l'étage Tongrien, sont venues accroître nos connaissan-
ces par rapport à ce grand étage.
Malheureusement^ des occupations aussi nombreuses que pressan-
tes, à la veille de mon retour en Europe, ne me permettent pas de
m'étendre aujourd'hui, comme je l'eusse désiré, sur les nouvelles
recherches que je viens de faire. Je me bornerai donc à vous pré-
senter rénumération des faits et des remarques succinctes à leur
sujet, en me réservant de publier tous les détails dans l'introduction
stratigraphique à l'ouvrage paléontologique dont je m'occupe.
Gomme vous vous rappelez, Messieurs, le mémoire de M. Schwein-
furth sur les environs du Fayoum, cité dans ma dernière notice,
annonçait le fait qu'il y a, dans les hautes collines au nord-ouest de
Dimé, (Dimse, ville gréco-romaine) au-dessus du Parisien supérieur,
une puissante série de couches d'une nature toute nouvelle et cou-
ronnées par une roche siliceuse noirâtre que j'ai pu déclarer devoir
être du basalte doléritique. Or, l'excursion de deux jours que j'ai faite,
il y a deux mois, de Dimé aux hauteurs en question, mais à au moins
XOI YELLES RfîIOTi RELATIVES AU LIGURIEN ET AU TONGRIEN D'EGYPTE.
Dans la notice sur Le Ligurien et le Tongrieti d'Egypte que j'ai
ou l'honneur de vous soumettre il y a quelques mois, j'ai pu, en fon-
dant mon raisonnement, en partie, sur la présence du Tongrien
inférieur marin au-dessus de certaines marnes versicDlores du pied
ouest du Mokattam etc., et en partie, sur la coupe qu'a donnée
M. Schweinfurth des hauteurs à l'ouest du lac du Fayoum, vous
montrer que le Ligurien inférieur marin devait, lui aussi, exister
en Egypte. Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous annoncer que non
seulement mes prévisions au sujet de ce Ligurien inférieur se sont
complètement réalisées, mais aussi que de nouvelles trouvailles,
relatives à l'étage Tongrien, sont venues accroître nos connaissan-
ces par rapport à ce grand étage.
Malheureusement^ des occupations aussi nombreuses que pressan-
tes, à la veille de mon retour en Europe, ne me permettent pas de
m'étendre aujourd'hui, comme je l'eusse désiré, sur les nouvelles
recherches que je viens de faire. Je me bornerai donc à vous pré-
senter rénumération des faits et des remarques succinctes à leur
sujet, en me réservant de publier tous les détails dans l'introduction
stratigraphique à l'ouvrage paléontologique dont je m'occupe.
Gomme vous vous rappelez, Messieurs, le mémoire de M. Schwein-
furth sur les environs du Fayoum, cité dans ma dernière notice,
annonçait le fait qu'il y a, dans les hautes collines au nord-ouest de
Dimé, (Dimse, ville gréco-romaine) au-dessus du Parisien supérieur,
une puissante série de couches d'une nature toute nouvelle et cou-
ronnées par une roche siliceuse noirâtre que j'ai pu déclarer devoir
être du basalte doléritique. Or, l'excursion de deux jours que j'ai faite,
il y a deux mois, de Dimé aux hauteurs en question, mais à au moins