DOI issue:
Nr. 8
DOI article:Abbate, Onofrio: Commémoration d'Henry Brugsch Pacha
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0379
fera des progrès admirables. Il a débuté par un coup de maître et
certes il ne s'arrêtera pas en aussi beau chemin ! »
En effet, par l'appui et l'admiration aussi du grand Alexandre de
Humboldt et la protection du roi Frédéric Guillaume IV, il lui fut
donné d'aller étudier les monuments égyptiens dans les musées de
Pari-!, de Londres, de Turin, de Leyde, et de se rendre la première
fois en Egypte en 1853. Dès lors, il conçut et commença à recueil-
lir tous les matériaux pour ses grands ouvrages. Leur nombre est
considérable, 60 à peu près; les plus remarquables sont :
1. La Grammaire démotique, (1855),
2. Monuments de VEgypte, (185/).
3. Inscriptions géographiques, (1857),
4. Calendrier des anciens Egyptiens, (1864),
5. L'Histoire des Pharaons, (1859),
6. Grammaire Iiiéroglyp/rique, 1872,
7. Recueil de* monuments égyptiens, (1875),
8. L'Exode et les monuments égyptiens, (1875),
9. Dictionnaire géographique de l'am ienne Egypte, (1877),
10. Le Grand Dictionnaire hiéroglyphique et démotique.
73,146 pages, 1877-1882,
11. Thésaurus inscriptionum œgyptiacorum, (1887),
12. VEgyptologie, (1889),
13. Religion et mythologie des anciens Egyptiens, (1887),
14. Ma vie et mes pèlerinages, (1894).
Cette dernière publication des derniers temps de sa vie, et dans
laquelle il a prévu la mort, est ce qu'il y a de plus touchant à
lire, et son frère Emile, notre collègue aussi, en a été avec grande
émjibn affecté en la parourant depuis les premières pages
jusqu'aux dernières, écrites avec une réalité et une touche toute
spéciales et de premier ordre.
C'est l'intérêt toujours croissant que nous inspirent les ouvrages
d'Henry Brugscli qui donne la mesure de l'appréciation juste du
gran l philologue, par les plus célèbres savants, ses contemporains,
de la science archéologique, les De Rougé, les de Salcy, les Lep-
sius, les Mariette — Mariette spécialement avait une affection toute
particulière pour Brugsch, amitié de trente années ininterrompues
et qui le faisait appeler « son ami de cœur », et qui Taimait par
certes il ne s'arrêtera pas en aussi beau chemin ! »
En effet, par l'appui et l'admiration aussi du grand Alexandre de
Humboldt et la protection du roi Frédéric Guillaume IV, il lui fut
donné d'aller étudier les monuments égyptiens dans les musées de
Pari-!, de Londres, de Turin, de Leyde, et de se rendre la première
fois en Egypte en 1853. Dès lors, il conçut et commença à recueil-
lir tous les matériaux pour ses grands ouvrages. Leur nombre est
considérable, 60 à peu près; les plus remarquables sont :
1. La Grammaire démotique, (1855),
2. Monuments de VEgypte, (185/).
3. Inscriptions géographiques, (1857),
4. Calendrier des anciens Egyptiens, (1864),
5. L'Histoire des Pharaons, (1859),
6. Grammaire Iiiéroglyp/rique, 1872,
7. Recueil de* monuments égyptiens, (1875),
8. L'Exode et les monuments égyptiens, (1875),
9. Dictionnaire géographique de l'am ienne Egypte, (1877),
10. Le Grand Dictionnaire hiéroglyphique et démotique.
73,146 pages, 1877-1882,
11. Thésaurus inscriptionum œgyptiacorum, (1887),
12. VEgyptologie, (1889),
13. Religion et mythologie des anciens Egyptiens, (1887),
14. Ma vie et mes pèlerinages, (1894).
Cette dernière publication des derniers temps de sa vie, et dans
laquelle il a prévu la mort, est ce qu'il y a de plus touchant à
lire, et son frère Emile, notre collègue aussi, en a été avec grande
émjibn affecté en la parourant depuis les premières pages
jusqu'aux dernières, écrites avec une réalité et une touche toute
spéciales et de premier ordre.
C'est l'intérêt toujours croissant que nous inspirent les ouvrages
d'Henry Brugscli qui donne la mesure de l'appréciation juste du
gran l philologue, par les plus célèbres savants, ses contemporains,
de la science archéologique, les De Rougé, les de Salcy, les Lep-
sius, les Mariette — Mariette spécialement avait une affection toute
particulière pour Brugsch, amitié de trente années ininterrompues
et qui le faisait appeler « son ami de cœur », et qui Taimait par