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Floyer, E. A.: Note au sujet des expériences de M. Déhérain sur la nitrification
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12563#0055
Annexe N° 2 à la séance du 7 Février 1896.
NOTE
AU SUJET DES
EXPÉRIENCES DE M. DÉHÉRAIN SUR LA NITRIFICATIOJN
Monsieur le Président,
Parmi les dernières expériences faites à Paris par M. Déhérain
qui occupe à l'Institut le fauteuil de Gay-Lussac, il y en a deux
entr'autres qui présentent un très grand intérêt et qui sont en
même temps faciles à répéter. En outre, sa dernière conférence,,
faite en juin dernier, sur la nitrification, nous apporte la dernière
contribution à l'étude d'une question agronomique des plus diffi-
ciles, mais des plus importantes.
Le savant agronome nous prouve la nécessité de changer notre
système d'analyse. Ainsi, au lieu de considérer l'azjte contenu
dans le sol comme une quantité fixe, invariable, telle que celle de
la potasse ou de l'acide phosphorique, M. Déhérain nous démontre
que la nitrification est une triple formation qui exige une présence
de trois microbes, et, chose importarte, que l'activité de ces mi-
crobes varie sensiblement suivant la saison.
La table suivante nous indique par hectare la quantité d'azote
nitrique.
Printemps......... 17,8 kileg.
Eté................ 26,4 »
Automne..........40,6 »
Hiver............. 11,8 »
Il est à remarquer dans ce tableau, que la plus grande activité
dans la nitrification coïncide en Europe avec la saison où les récol-
tes n'exigent pas d'azote.
Or, cette analyse de l'azote nitrique dans les terres est facile à
réaliser en Egypte, et il est inuttle d'insister sur le très grand
NOTE
AU SUJET DES
EXPÉRIENCES DE M. DÉHÉRAIN SUR LA NITRIFICATIOJN
Monsieur le Président,
Parmi les dernières expériences faites à Paris par M. Déhérain
qui occupe à l'Institut le fauteuil de Gay-Lussac, il y en a deux
entr'autres qui présentent un très grand intérêt et qui sont en
même temps faciles à répéter. En outre, sa dernière conférence,,
faite en juin dernier, sur la nitrification, nous apporte la dernière
contribution à l'étude d'une question agronomique des plus diffi-
ciles, mais des plus importantes.
Le savant agronome nous prouve la nécessité de changer notre
système d'analyse. Ainsi, au lieu de considérer l'azjte contenu
dans le sol comme une quantité fixe, invariable, telle que celle de
la potasse ou de l'acide phosphorique, M. Déhérain nous démontre
que la nitrification est une triple formation qui exige une présence
de trois microbes, et, chose importarte, que l'activité de ces mi-
crobes varie sensiblement suivant la saison.
La table suivante nous indique par hectare la quantité d'azote
nitrique.
Printemps......... 17,8 kileg.
Eté................ 26,4 »
Automne..........40,6 »
Hiver............. 11,8 »
Il est à remarquer dans ce tableau, que la plus grande activité
dans la nitrification coïncide en Europe avec la saison où les récol-
tes n'exigent pas d'azote.
Or, cette analyse de l'azote nitrique dans les terres est facile à
réaliser en Egypte, et il est inuttle d'insister sur le très grand