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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 7.1896(1897)

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Herz, Max: Observations critiques sur les bassins dans les sahns des mosquées
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https://doi.org/10.11588/diglit.12563#0057

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Annexe N° 3 à la séance du 7 Février 1896.

OBSERVATIONS CRITIQUES

sur

LES BASSINS DANS LES SAHNS DES MOSQUÉES

En entrant dans la cour ouverte— sahn — d'une grande mosquée,
nous trouvons toujours son centre occupé par une pièce d'eau. Elle
consiste, parfois en un bassin surmonté d'une construction plus
ou moins légère,comme par exemple dans les mosquées d'ibn Touloun
et de sultan Hassan ; d'autrefois, en un réservoir fermé, muni de
robinets ; elle prend alors le nom de hanefieh (1), comme dans les
mosquées Sâleh Telayeh, Gaï el-Youssefî, Aksonkor et autres. Les
bassins que nous avons cités en premier lieu sont appelés d'habi-
tude meida. Dans les deux cjs, cette eau sert à l'ablution : c'est
bien l'usage d'aujourd'hui, et c'est ce que nous lisons dans les
ouvrages des archéologues et des écrivains en général.

J'avoue pourtant que je ne pus jamais me concilier avec l'idée
que, dans les limites sacrées du temple, au beau milieu de la mos-
quée, devant le mihràb à la profonde signification et le koursi
portant le saint livre, on dut accomplir une besogne qui n'est au
lond qu'une préparation à la prière : « La propreté est la clé de la
prière ».

Bien plus, j'avais à l'appui de mon opinion l'existence d'une cour
d'ablution attenante à chaque mosquée; le meida, bassin d'ablution,
n'y manque jamais.

Et les pièces d'eau au milieu de la mosquée ? Elles étaient cons-
truites uniquement dans un but esthétique, et n'auraient jamais
dù avoir de rapports avec les ablutions.

(1) Hanefieh, robinet.
 
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