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Fouquet, Daniel Marie: Note pour servir à l'histoire de l'embaumement en Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12563#0100
Annexe N° 2 à la séance du 6 Mars 1896,
HOTE
POUR SERVIR A
L'HISTOIRE DE L'EMBAUMEMENT EN EGYPTE
Lorsqu'il y a dix ans, j'ai pris part au développement des momies
royales de Deir-el-Bahari dont M. Maspero a tracé une histoire
magistrale, l'idée m'est venue d'écrire un livre sur l'embaumement
en Egypte. Je me suis mis à recueillir des faits et des observations
dont le nombre est considérable. La bienveillance des directeurs
généraux du service des antiquités qui se sont succédé : MM. Gré-
baut et de Morgan, a si bien facilité ma tâche qu'il m'est, je crois,
permis de dire, que pendant toutes ces dernières années, si fécon-
des en découvertes, la presque totalité des momies dignes d'intérêt,
qui ont été mises au jour, a été soumise à mon examen.
Les momies royales, tout en piquant au plus haut point ma curio-
sité, ne m'avaient fourni que des renseignements sommaires et
superficiels. C'eût été une inutile profanation que de détruire
l'intégrité de ces précieuses reliques historiques. Cependant, comme
plusieurs des sépultures royales avaient été violées dans l'antiquité
et les corps brisés pour qu'on pût plus aisément les dépouiller de
leurs bijoux, j'ai profité de cette circonstance pour étudier, de plus
près, deux ou trois momies et surtout celle de Thoutmès IL Une
partie de mes constatations a déjà trouvé sa place en 1886, dans le
bulletin de la société d'Anthropologie de Paris ; les autres figureront,
je l'espère, dans un ouvrage de l ingue haleine ou toutes les varian-
tes, tous les cas particuliers seront décrits avec les détails qu'ils
comportent.
Avant la découverte des prêtres d'Ammon, faite à Deir-el-Bahari
HOTE
POUR SERVIR A
L'HISTOIRE DE L'EMBAUMEMENT EN EGYPTE
Lorsqu'il y a dix ans, j'ai pris part au développement des momies
royales de Deir-el-Bahari dont M. Maspero a tracé une histoire
magistrale, l'idée m'est venue d'écrire un livre sur l'embaumement
en Egypte. Je me suis mis à recueillir des faits et des observations
dont le nombre est considérable. La bienveillance des directeurs
généraux du service des antiquités qui se sont succédé : MM. Gré-
baut et de Morgan, a si bien facilité ma tâche qu'il m'est, je crois,
permis de dire, que pendant toutes ces dernières années, si fécon-
des en découvertes, la presque totalité des momies dignes d'intérêt,
qui ont été mises au jour, a été soumise à mon examen.
Les momies royales, tout en piquant au plus haut point ma curio-
sité, ne m'avaient fourni que des renseignements sommaires et
superficiels. C'eût été une inutile profanation que de détruire
l'intégrité de ces précieuses reliques historiques. Cependant, comme
plusieurs des sépultures royales avaient été violées dans l'antiquité
et les corps brisés pour qu'on pût plus aisément les dépouiller de
leurs bijoux, j'ai profité de cette circonstance pour étudier, de plus
près, deux ou trois momies et surtout celle de Thoutmès IL Une
partie de mes constatations a déjà trouvé sa place en 1886, dans le
bulletin de la société d'Anthropologie de Paris ; les autres figureront,
je l'espère, dans un ouvrage de l ingue haleine ou toutes les varian-
tes, tous les cas particuliers seront décrits avec les détails qu'ils
comportent.
Avant la découverte des prêtres d'Ammon, faite à Deir-el-Bahari