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ADDITIONS
HISTORIQUES ET TOPOGRAPHIQUES

CONCERNANT
LES ÉDIFICES DÉCRITS DANS LE PRÉSENT VOLUME.

TOME III. — LIVRE V.
Chapitre premier. Maison de M. Guillot. — N’exifte plus; la rue des Mauvaifes-Paroles, jadis
fituée entre la rue des Lavandières-Sainte-Opportune & la rue des Bourdonnais, a été entiè-
rement abforbée par le prolongement de la rue de Rivoli, vers 1854.
Maison de M. Doutremont. — Cette maifon exifte encore; elle fe trouve adoflée au chevet
de l’églife Saint-Merri, à l’angle de la rue des Juges-Confuls & de la rue du Cloître-Saint-
Merri.
Chap. IL Maison des Drapiers. — Démolie, en 1868, pour la percée de la rue des Halles ;
fa façade a été réédifiée dans le jardin du mufée Carnavalet.
Chap. III. Fontaine des Innocents. — Lors de la création du marché des Innocents, fur
l’emplacement de l’ancien cimetière de ce nom, en 1788, cette fontaine fut démontée avec le
plus grand foin & remontée au milieu du nouveau marché. Mais comme cette réédification
comportait quatre arcades & que l’ancien monument en avait feulement trois, il fallut y
ajouter des fculptures dans le flyle de celles de Jean Goujon. Elles furent exécutées avec
fuccès par le fculpteur Pajou. Cette entreprife, conçue par un ingénieur appelé Six, fut
conduite par Poyet, architeéie de la Ville, & MM. Legrand & Molinos, architectes des monu-
ments publics. - Les cinq naïades de Goujon font celles des faces feptentrionale & orientale,
& une de celles de la face occidentale, du côté du Nord. Les ornements complémentaires
furent exécutés par Mézières, Donjon & Lhuilier. — En 1860, cette fontaine a été de nouveau
déplacée & modifiée par l’architeéte Davioud, pour occuper, à environ vingt mètres à l’Eft de
fon emplacement précédent, le centre du fquare récemment ouvert à la place d’une partie
du marché des Innocents fupprimé, tandis que l’autre partie était emportée par la percée de
la nouvelle rue Pierre-Lefcot.
Chap. IV. Portes Saint-Denis & Saint-Martin. — Rien de changé.
Chap. V. Maison de la comtefle d’Estrades. — Démolie en 1842 pour le percement de la rue
de Mulhoufe.
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Chap. VI. Eglise des Petits-Pères. — Exifle encore. Cette églife eft également connue fous
le titre de Notre -Dame -des- Victoires, parce que, fuivant la volonté de Louis XIII, elle fut
dédiée à la Vierge, en fouvenir de la prife de La Rochelle lur les proteflants, en 1628. Sécula-
rifée puis défaffcctée par la Révolution, l’églife des Petits-Pères abrita, de 1796 à 1803, la
Bourfe, précédemment établie rue Vivienne.
Chap. VII. Hôtel de Toulouse. — A l’époque de la Révolution, cet hôtel appartenait encore
au duc de Penthièvre. Devenu bien de la nation en 1793, il fut affeété à l’imprimerie natio-
nale jufqu’en 1809. La Banque de France, créée en 1800, en devint enfuite propriétaire,
 
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