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Compte rendu par M. Frédéric Seillière des fouilles entreprises pour
retrouver les restes de Dom Augustin Calmet, abbé de Senones. Septembre
4868. 4 brochure in-8°;
M. Spach revient sur la question du château de Morimont, qui, malgré château
toutes les réclamations, reste fermé au public. Par deux votes, l'un du refus de M. Meyer
25 janvier 4865, l'autre du 45 juin 4865, le comité a alloué la somme de laisser pénétrer
° les membres
4,300 fr. pour travaux de déblai et de consolidation à effectuer au château de la Socié1'''
de Morimont. Quelques frais accessoires ont élevé la dépense au chiffre de
4,427 fr. 65 c, lesquels ont été soldés par le trésorier de la Société pour
la conservation des monuments. Tous les travaux ont été exécutés sous la
direction de M. Quiquerez, avec un très-faible concours de M. Aaron Meyer,
banquier à Genève et propriétaire des ruines. Entrepris dans un but scien-
tifique, et pour faciliter l'étude d'un monument remarquable pour l'histoire
de l'architecture militaire du moyen âge, ces travaux, d'une incontestable
utilité pour le propriétaire, qui a immédiatement converti en caves les
casemates d'un donjon déblayé aux frais de la Société, sont complètement
perdus pour le public. Depuis leur achèvement , l'accès du château est
interdit aux visiteurs. Dès le mois de décembre 4865, M. Véron-Ré ville,
vice-président du sous-comité du Haut-Rhin, s'adressa à M. Meyer, avec
prière de laisser au public l'entrée de ces ruines. Quoique la demande fût
présentée avec grande réserve, qu'il ne s'agît que d'un engagement moral
ne pouvant porter aucune atteinte au droit de propriété, M. Meyer répondit
par un refus formel (voy. vol. IV, Procès-verbaux, p. 409). Deux lettres de
M. le président Spach, provoquées par de nombreuses réclamations, et
adressées à M. Meyer, pour obtenir la levée d'une défense que rien ne
justifie et qui n'existe dans aucun autre pays, sont restées sans réponse.
Le comité demande qu'il soit pris acte du refus de M. Meyer, et qu'il
soit porté à la connaissance des sociétaires par la voie de la publicité.
La parole est à M. le curé V. Guerber, qui annonce la découverte de la Picn,e furiéraire
pierre funéraire de Jérôme Gebweiler, directeur de l'école de la cathédrale Jérôme Getweiier.
de Strasbourg, au commencement du seizième siècle, puis de celle de Saint-
George à Haguenau.
Voici l'inscription :
Dom. Hieronymo Gebwillerio, oui Germania plurimum débet, tum ob
diligenlem juventutis instilulionem q (quam) annis L exercuit, tum ob
relicta ab ipso historiarum monumenta, ducum Austriœ, Alsatiœ patriœ
urbisquc Argentinensis antiquitatem illuslrantia Filii parenti dulcissimo
dicarunt. Vixit ami. LXXII; ob. Kal. Julias anno M. D.....
Compte rendu par M. Frédéric Seillière des fouilles entreprises pour
retrouver les restes de Dom Augustin Calmet, abbé de Senones. Septembre
4868. 4 brochure in-8°;
M. Spach revient sur la question du château de Morimont, qui, malgré château
toutes les réclamations, reste fermé au public. Par deux votes, l'un du refus de M. Meyer
25 janvier 4865, l'autre du 45 juin 4865, le comité a alloué la somme de laisser pénétrer
° les membres
4,300 fr. pour travaux de déblai et de consolidation à effectuer au château de la Socié1'''
de Morimont. Quelques frais accessoires ont élevé la dépense au chiffre de
4,427 fr. 65 c, lesquels ont été soldés par le trésorier de la Société pour
la conservation des monuments. Tous les travaux ont été exécutés sous la
direction de M. Quiquerez, avec un très-faible concours de M. Aaron Meyer,
banquier à Genève et propriétaire des ruines. Entrepris dans un but scien-
tifique, et pour faciliter l'étude d'un monument remarquable pour l'histoire
de l'architecture militaire du moyen âge, ces travaux, d'une incontestable
utilité pour le propriétaire, qui a immédiatement converti en caves les
casemates d'un donjon déblayé aux frais de la Société, sont complètement
perdus pour le public. Depuis leur achèvement , l'accès du château est
interdit aux visiteurs. Dès le mois de décembre 4865, M. Véron-Ré ville,
vice-président du sous-comité du Haut-Rhin, s'adressa à M. Meyer, avec
prière de laisser au public l'entrée de ces ruines. Quoique la demande fût
présentée avec grande réserve, qu'il ne s'agît que d'un engagement moral
ne pouvant porter aucune atteinte au droit de propriété, M. Meyer répondit
par un refus formel (voy. vol. IV, Procès-verbaux, p. 409). Deux lettres de
M. le président Spach, provoquées par de nombreuses réclamations, et
adressées à M. Meyer, pour obtenir la levée d'une défense que rien ne
justifie et qui n'existe dans aucun autre pays, sont restées sans réponse.
Le comité demande qu'il soit pris acte du refus de M. Meyer, et qu'il
soit porté à la connaissance des sociétaires par la voie de la publicité.
La parole est à M. le curé V. Guerber, qui annonce la découverte de la Picn,e furiéraire
pierre funéraire de Jérôme Gebweiler, directeur de l'école de la cathédrale Jérôme Getweiier.
de Strasbourg, au commencement du seizième siècle, puis de celle de Saint-
George à Haguenau.
Voici l'inscription :
Dom. Hieronymo Gebwillerio, oui Germania plurimum débet, tum ob
diligenlem juventutis instilulionem q (quam) annis L exercuit, tum ob
relicta ab ipso historiarum monumenta, ducum Austriœ, Alsatiœ patriœ
urbisquc Argentinensis antiquitatem illuslrantia Filii parenti dulcissimo
dicarunt. Vixit ami. LXXII; ob. Kal. Julias anno M. D.....