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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 6.1869

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[Mémoires]
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Nanton, Sabourin: Concordia et Tribuni
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https://doi.org/10.11588/diglit.19864#0101

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CONCORDIA ET TRJBUNI.

M. Bentz vous a adressé un appendice à sa description historique et
archéologique de Lauterbourg, et il appelle votre attention sur la note
qui complète son travail et qui a trait à l'emplacement de Concordia et
Tribuni.

Cette étude est écrite en vers descriptifs, accompagnée de notes fort
longues, pour compléter le texte et donner en même temps le précis de
l'histoire. Je ne ferai pas l'analyse littéraire du travail de M. Bentz, qui a
été pour lui l'accomplissement d'un devoir et le délassement de travaux
plus sérieux; je ne le suivrai pas non plus dans toutes ses notes descrip-
tives, qui ont pour but d'initier le lecteur à tous les faits de l'histoire, qui
sont pour la plupart connus; je ne m'occuperai que de la partie archéo-
logique, qui m'a paru avoir besoin de quelques éclaircissements.

Pour compléter son appendice, M. Bentz ajoute une exposition de l'opi-
nion de Schœpflin et de Schweighœuser sur la position topographique de
Concordia et Tribuni, qu'il fait suivre de remarques sur les contradictions
qui existent entre les deux auteurs.

M. Bentz argumente d'après l'opinion de Schweighseuser, qui place
Concordia à Lauterbourg; cependant, il maintient le doute non encore
levé, dit-il, sur la position de ce fort et de Tribuni, en attendant que de
nouvelles découvertes viennent le tirer de l'incertitude.

La notice de M. Bentz dénote une étude des travaux de Schœpflin et
Schweighaauser; il a groupé admirablement tous les faits avancés par ces
deux auteurs; il a cherché à connaître l'emplacement de Concordia, et il
a fait une analyse bien exacte des documents qui étaient à sa connaissance.

Mais depuis Schœpflin et Schweighseuser, d'autres études sérieuses ont
été faites sur cette question. M. de Ring, dont personne ne contestera les
connaissances dans une pareille question, nous apprend, dans son mémoire
sur les établissements romains du Rhin et du Danube, qu'une, seconde
roule partant de la cité des Némètes semble, sous la protection du castel
de Tabernœ, avoir suivi la pente des montagnes, et, par Concordia et
Brocomagus, avoir joint, comme la route du Bhin, la forteresse d'Argen-
torat. L'Itinéraire d'Antonin cite du moins cette voie de communication.
Quoique toute trace de l'antique chaussée ait disparu, la direction que
 
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