DOI Heft:
[Mémoires]
DOI Artikel:Spach, Louis Adolphe: Comptes rendus sur les ouvrages envoyés au comité
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19864#0231
COMPTES RENDUS
SUR .',!■.':-:. "Il
LES OUVRAGES ENVOYÉS AU COMITÉ.
Les envois de la Société historique des cinq cantons primitifs de la
Suisse, c'est-à-dire les volumes du Geschichtsfreund, édités par M. Schnel-
ler, président de ladite Société, continuent à offrir, dans un espace
limité, des monographies distinguées, des articles historiques et archéo-
logiques substantiels.
Je tiens en mains les Volumes XXII et XXIII (années 1867 et 1868).
Les seules têtes de chapitre du vingt-deuxième volume indiquent la richesse
des matériaux.
J'y vois: la Fondation de l'hôpital civil de Lucerne et de sa prébende,
avec les sigillés de Rodolphe IV, duc d'Autriche (par M. Schneller);
Une monographie concernant Oberkirch, une paroisse près de Sursée,
sur la rive occidentale du lac deSempach, par le curéBœlsterlé à Sempach1;
Un relevé des rentes que le couvent de Saint-Biaise, dans la Forêt-
Noire, prélève dans les cantons de Lucerne et d'Unterwalden. Ce relevé
est pris dans un urbaire de 52 feuillets, par le Père Gall Morel;
J'y vois de plus le contenu des missels ou livres de prières de Charles
le Chauve; les prières des Eidgenossen au moyen âge; la suite de l'his-
toire des partis des Linden et des Harten à Schwylz, par Schelter; une série
de chartes; la description du monument funèbre des comtes Bero et Ulrich
de Lenzbourg, dans l'église de Beromùnster, par le chanoine Md\, etc.
Dans le volume XXIII, M. Schneller a inséré une curieuse notice sur les
procès de sorcellerie, surtout dans le canton de Lucerne. A cet effet, il a
consulté le registre d'écrou de la ville de Lucerne, aux années 1551-
1599, et il s'est dirigé, dans l'appréciation de ces faits déplorables, d'après
les indications de notre éminent membre honoraire, M. Mone, de Carls-
ruhe. Nous apprenons, par cette monographie, que Lucerne, au seizième
siècle, renfermait cinq prisons, et que, dans les cinq, se trouvaient des
instruments de torture pour sorciers et sorcières. Ces malheureux délin-
quants étaient jugés par application de l'article 109 du code pénal de
Charles-Quint.
U Dans cette monographie se trouve, sous l'année 1687, un pasteur Straub.
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LES OUVRAGES ENVOYÉS AU COMITÉ.
Les envois de la Société historique des cinq cantons primitifs de la
Suisse, c'est-à-dire les volumes du Geschichtsfreund, édités par M. Schnel-
ler, président de ladite Société, continuent à offrir, dans un espace
limité, des monographies distinguées, des articles historiques et archéo-
logiques substantiels.
Je tiens en mains les Volumes XXII et XXIII (années 1867 et 1868).
Les seules têtes de chapitre du vingt-deuxième volume indiquent la richesse
des matériaux.
J'y vois: la Fondation de l'hôpital civil de Lucerne et de sa prébende,
avec les sigillés de Rodolphe IV, duc d'Autriche (par M. Schneller);
Une monographie concernant Oberkirch, une paroisse près de Sursée,
sur la rive occidentale du lac deSempach, par le curéBœlsterlé à Sempach1;
Un relevé des rentes que le couvent de Saint-Biaise, dans la Forêt-
Noire, prélève dans les cantons de Lucerne et d'Unterwalden. Ce relevé
est pris dans un urbaire de 52 feuillets, par le Père Gall Morel;
J'y vois de plus le contenu des missels ou livres de prières de Charles
le Chauve; les prières des Eidgenossen au moyen âge; la suite de l'his-
toire des partis des Linden et des Harten à Schwylz, par Schelter; une série
de chartes; la description du monument funèbre des comtes Bero et Ulrich
de Lenzbourg, dans l'église de Beromùnster, par le chanoine Md\, etc.
Dans le volume XXIII, M. Schneller a inséré une curieuse notice sur les
procès de sorcellerie, surtout dans le canton de Lucerne. A cet effet, il a
consulté le registre d'écrou de la ville de Lucerne, aux années 1551-
1599, et il s'est dirigé, dans l'appréciation de ces faits déplorables, d'après
les indications de notre éminent membre honoraire, M. Mone, de Carls-
ruhe. Nous apprenons, par cette monographie, que Lucerne, au seizième
siècle, renfermait cinq prisons, et que, dans les cinq, se trouvaient des
instruments de torture pour sorciers et sorcières. Ces malheureux délin-
quants étaient jugés par application de l'article 109 du code pénal de
Charles-Quint.
U Dans cette monographie se trouve, sous l'année 1687, un pasteur Straub.