— 31 —

«Le succès de la découverte du Lûpberg est dû au zèle et à l'intelligence
de M. Martinet, agent voyer à Drulingen1.»

La séance est levée à 3 heures et demie.

Séauce générale du 2 juillet 1868, à Colmar.

Présidence de M. SPACH.

Environ trente membres sont réunis à l'hôtel de la Préfecture, où le
sous-comité avait organisé une exposition d'objets antiques trouvés lors
des dernières fouilles dans le Haut-Rhin. On remarquait entre autres une
très-grande amphore, presque intacte, trouvée à Kuenheim, plusieurs
ornements en bronze et des fragments de poterie provenant d'une sépul-
ture gauloise découverte dans la propriété de MM. Gastard et Hauser,
entre Schoppenwihr et Houssen, d'intéressantes fibules déterrées à Tùrck-
heim, etc.

Prennent place au bureau: MM. de Mùllenheim, secrétaire général de
la préfecture du Haut-Rhin; Spach, président de la Société; de Schauen-
burg, vice-président; Véron-Réville, Chauffour, Gérard, Liblin, et Straub,
secrétaire.

M. Spach ouvre la séance par le discours suivant : Discours

T . . du présides

«Je vais avoir 1 honneur, Messieurs et chers compatriotes, de vous
présenter d'abord, en raccourci, les travaux des deux comités depuis la
dernière réunion générale de Strasbourg. Je remplirai ensuite un devoir
en vous entretenant du résultat d'une conférence que la commission des
documents, formée il y a dix mois, a tenue ce matin même à Colmar. ■—
Je terminerai en vous annonçant une libéralité inattendue, faite par l'un
des membres de votre comité, en faveur d'une autre entreprise littéraire,
qui ne peut manquer de conquérir toute votre sympathie et le témoignage
de votre gratitude envers le généreux donateur.

«Dans la livraison du Bulletin, dont nous réunirons les matériaux pro-
chainement, vous trouverez, de la main de l'un de nos secrétaires ici pré-
sent, une description détaillée des peintures anciennes récemment décou-
vertes dans l'église de Rouffach; diverses notices d'archéologie romaine;
des extraits du Bulletin de la Société archéologique de Constantine; une

1. On croit de voir rappeler, à cette occasion, qu'une médaille en a été donnée à
M. Martinet en séance générale du 12 décembre 1867.