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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 13.1887/​88(1888)

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Procès-verbaux: Protokolle
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Séance du Comité du 8 février 1886: Sitzung des Vorstands vom 8. Februar 1886
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https://doi.org/10.11588/diglit.23591#0451

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54 —

toutes les mesures nécessaires pour que les eaux
du ciel ne s’infiltrent plus dans les arcs-boutants
dont elles compromettaient la solidité ou dans
les petits contreforts y attenant, d’où elles des-
cendaient jusque dans les murs du bas-côté nord.

Quant à la tour d’entrée du cimetière, on en a
tout d’abord consolidé les murs; puis, sur une
charpente presque entièrement neuve, on a placé
un toit en tuiles (et non plus en zinc). Au rez-
de-chaussée de cette construction, on a posé un
nouveau dallage en grès bigarré; au premier
étage, on a renouvelé le plancher, la porte et un
volet; enfin, à ce niveau, la tour, ouverte du
côté de l’église, a été fermée à l’aide d'une cloi-
son en planches.

A l’occasion des travaux dont il vient d’être
parlé, M. Schlosser a fait redresser dans l’église
de Domfessel les pierres tombales de la famille
du pasteur Hiemeyer, dont il a déjà entretenu la
Société.

Sur le revêtement en grès bigarré que pré-
sente la façade antérieure de la tour d’entrée du
cimetière, ce même membre a remarqué, à trois
mètres environ au-dessus du sol, un grand
nombre de petites excavations circulaires (dia-
mètre: 0m,02 à 0m,03; profondeur: 0m,01), qui
selon toute apparence, ont été creusées par des
balles en fer tirées de très près sur cet édifice.
Ce fait confirme l’opinion exprimée par M. Straub,
en 1862, que le cimetière de Domfessel était au-
trefois fortifié (Bulletin, 2e série, t. I, p. 76). La
pièce, ménagée dans la tour de l’église, au ni-
veau des voûtes de la nef principale, et d’où l’on
ne peut voir qu’une partie du village et des
routes qui y aboutissent, n’était sans doute pas
un logement réservé à un guetteur ou à un veil-
leur de nuit; elle paraît plutôt avoir été destinée
à servir de refuge en cas de danger. On y voit
une cheminée et, dans les embrasures des fe-
nêtres, de petits bancs en maçonnerie.

L’inscription: Anno 1012, qui se trouve au-
dessus de la porte de l’église, est due à un an-
cien instituteur de Domfessel qui, sur le côté
droit de cette même porte, a mal lu le graffito:
G. K. 1612, dont il a pris le chitîre 6, un peu
ébréché, pour un zéro.

pfeiler dringen, sie durchweichen und die Mauern
des nördlichen Seitenschilfes angreifen kann.

Was den Eingangsthurm des Kirchhofes anbe-
langt, so hat man zunächst seine Mauern gestützt,
dann auf ein fast neues Gebälk ein Ziegeldach
gelegt. Im Erdgeschoss ist ein neues Pflaster von
buntem Sandstein gelegt worden, im ersten
Stockwerk sind der Fussboden, die Thür und ein
Laden erneuert worden, auch ist der Thurm, der
hier nach der Kirchenseite bisher offen stand,
durch einen Holzverschlag geschlossen worden.

Gelegentlich dieser Arbeiten hat Herr Schlosser
in der Kirche auch die Grabsteine der Familie
des Pastors Hiemeyer, über die er bereits in der
Gesellschaft berichtet hat, wieder aufstellen
lassen.

Auf der Verkleidung von Sandstein an der
Vorderseite des Thurms hat Herr Schlosser un-
gefähr in der Höhe von drei Metern über dem
Boden eine grosse Zahl kleiner runder Vertie-
fungen bemerkt im Durchmesser von 2 — 3 Centi-
meter, 1 Centimeter tief. Sehr wahrscheinlich
sind dieselben durch Kugeln verursacht worden,
die aus nächster Nähe auf das Gebäude gefeuert
wurden. Dadurch erfährt die Ansicht des Herrn
Straub, die er im Jahr 1862 im Bulletin der Ge-
sellschaft IL Sér. I. 76 entwickelte, dass nämlich
der Kirchhof von Domfessel befestigt war, eine
Bestätigung. Das Gemach, das im Kirchthurm, in
der Höhe der Wölbung des Hauptschiffs ange-
bracht ist, und von dem aus man nur einen Theil
des Dorfs und der dort mündenden Strassen
übersehen kann, war ohne Zweifel nicht zur
Wohnung für einen Wachtposten oder Nacht-
wächter bestimmt, sondern scheint vielmehr ein
Zufluchtsort im Falle der Gefahr gewesen zu sein.
Es besitzt einen Heerd, und in den Fensteröff-
nungen befinden sich kleine gemauerte Bänke.

Die Inschrift: Anno 1012 über der Kirchenthür
rührt von einem alten Lehrer in Domfessel her,
der auf der rechten Seite derselben Thür die
Inschrift G. K. 1612 falsch gelesen hat, indem er
die 6, welche ein wenig ausgebröckelt war, für
eine 0 hielt.
 
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