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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 16.1893

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Sitzungs-Berichte / Procès-Verbaux
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Vorstands-Sitzung vom 19. Oktober 1892 / Séance du Comité du 19 octobre 1892
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https://doi.org/10.11588/diglit.24723#0241

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187

stande zur Begulachtung vorgelegt; sie geheu
aus von : I. der Société clés Amis des sciences d
arts de Rochechouarl (Haute-Vienne), 2. von der
Koningl. Witlerhets Historié och Antiquitels Aka-
demien zu Stockholm, 3. von der Societa Adria-
tica zu Triest (Professor Marchisetto, Museo civico),
lelzteres von Mitglied Euting unterstiltzt. Aile
drei werden genelimigt.

Herr Canonicus Dacheux bemerkt hieranf,
slatutenmâssig sei nun die Erneuerung des
Bureau’s vorzunehmen, und schlàgt vor, es beim
Alten bewenden zu lassen. — Allgemeine Zu-
stimmung. — Nur die Conservatoren unserer
Sammlungen fehlten uns, und so schlage er vor,
Herrn Professor Henning, falls er sich der Mühe
unlerziehen wolte,zumConservator der rümischen
und vorrômischen Alterlhümer zu erwahlen. —
Zustimmung. — Professor Henning nimmt die
Wahl an. Als Conservator der miltelalterlichen Ab-
theilung wird Professor Schricker vorgeschlagen
und nimmt ebenfalls an.

Mitglied Ingold sclienkt dem Muséum der Ge-
sellschaft eine Anzahl Thonscherben rümischen
Ursprungs, die in einem Hopfeufelde bei Benfeid
{Hellelum) gefunden worden. — Dank.

Der Yorsitzende ertheilt ihm hierauf das Wort
zu einem lângeren Vortrag über eine Reihe alter
Sleingefasse, die man im Elsass, in der Schweiz,
in Frankreich u. s. w. seit einem halben Jahr-
hundert und mehr gefunden bat.

Schon Morel liât sie in seinen Antiquités de
Mandeure 1820 besprochen, Longpérier im
Jahre 1847 von ilinen gehandelt, in den secbziger
Jahren wurden einige in Metz aufgefunden, es
belanden sich mehrere in der Schuôringer’schen
Sammlung zu Brumath, und erst jüngst ist in
Munzenheim eines zu Tage gekommen. Der Vor-
tragende untersucht den Zweck besagter Gefâsse,
ihr muthmassliches Alter u. s. w. und knüpl't
daran Betrachtungen über die vorhistorischen
Zeiten und die Anfiinge Golmar’s, dessen selir
ailes Besteben er aus den im Muséum zu den

île la Société des Amis des sciences et arts de

Rochechouart (Haute-Yienne), de la part de la
Koningl. Witlerhets Historié och Antiquitels Aka-
demien de Stockholm, et de celle de la Societa
Adriatica de Trieste, représentée par M. Marchi-
setto, directeur du Museo Civico; celte dernière
demande est appuyée par M. Euting. Toutes les
trois demandes sont accordées.

M. le Président fait remarquer que d’après les
statuts il s’agirait maintenant de renouveler le
bureau; il propose de voter par acclamation le
maintien du statu quo. — Assentiment général.
— Une seule nomination supplémentaire s'impose,
celle de conservaleurspour nos collections archéo-
logiques. En conséquence, le Président propose de
nommer M. le professeur Henning conservateur
des antiquités préhistoriques, gauloises, germa-
niques et romaines, s’il veut bien assumer cette
tâche. M. Henning se déclarant prêt à accepter,
le Comité le désigne comme conservateur de la
première section du Musée. Quant aux fonctions
de conservateur de la seconde section (moyen
âge et temps modernes), elles sont offertes à
M. le professeur Schricker, qui accepte également.

M. Ingold offre comme don au Musée de la
Société une série de fragments de poterie sa-
mienne, trouvés dans lin champ près de Benfeid,
l’ancien Hellelum. — Remercîments.

Le Président accorde ensuite la parole au
même, pour la lecture d’un mémoire sur les vases
antiques en pierre, trouvés depuis plus d’un
demi-siècle en Alsace, en Suisse, en France, etc.
Déjà Morel les avait signalés dans ses Antiquités
de Mandeure, en 1820; Longpérier en a longue-
ment parlé en 1847; en 1864—1865 on en a
déterré plusieurs à Metz; d’autres se trouvaient
dans la collection Schnœringer, à Brumath, et
tout récemment on en a mis à jour a Munlzen-
lieim. M. Ingold examine ensuite les usages aux-
quels pouvaient servir ces vases, leur âge ap-
proximatif, etc., et rattache à ces considérations
générales un ensemble de données sur les temps
préhistoriques et les origines de Colmar, dont il
fait ressortir la haute antiquité, en s’appuyant
sur les antiquités conservées au musée desünter-
 
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