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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 21.1906

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[Sitzungs-Berichte / Procès-Verbaux]
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General-Versammlung vom 10. Juli 1901 / Assemblé générale du 10 juillet 1901
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https://doi.org/10.11588/diglit.25052#0456

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16 —

jetzt nur wenige frühmittelalterliche Dokumente
aufweist.

Ferner haben die Ausgrabungen westlich von
der Thomaskirche, in der Kinderspielgasse, ara
Weinraarkt, bei dem Iloten Hause gezeigt, dass
diese ausserhalb des Gebietes des alten Gastrums
liegenden Stadtteile bereits in der rOraischen Zeit
überbaut waren.

Sie haben zugleich das iiohe Alter des rûmi-
schenStrassburg’s erwiesen, das, naeb denaltesten
vorgefundenen rOraischen Fibeltypen und Topf-
waren zu schliessen, seit dem Anfang unserer
Zeitrechnnng — und nicht etwa, wie man an-
nehmen zu miissen glaubte, erst seit der vespa-
sianischen Zeit bewohnt gewesen sein muss.

Beslatigt haben sicb dagegen durchaus die
rOmischen Mauerzüge, wie sie durch Silbermann
festgelegt worden sind.

Über die vorrbmische Existenz der Stadt —
die durch ihren vorrômischen Namen gesichert
ist — glaubt aber der Referent ira Gegensatze zu
Dr. Forrer kein irgendwie zusammenhângendes
sicheres Fundmaterial nachweisen zu künnen.
Die von Dr. Forrer zitierten Gegenstânde tragen
wohl einen durchaus rümischen Gharakter. Die
Spiit- und Mittel La Tènezeit ist nicht vertreten.

Ein sicheres Résultat ergiebt sich ebensowenig
aus dem bei der Aubette gefundenen, von Dr.
Forrer der Hallstattzeit zugewiesenen Bronze-
messer, da es sicb auf jeden Fall nicht ura einen
in situ gebliebenen Hallstattfund handeln kOnne.

Ein unverdachtiger Zeuge ist dagegen der
unter den Kleinen Liiden gefundene Dolch aus
der spâteren Bronzezeit.

An die Peripherie von Strassburg heran ftlhren
uns die gesicherten Zeugnisse aus der neolithi-
schen Zeit, so die von Dr. Forrer aus der Salo-
monschen Sammlung beigebrachte, derBahnhof-
gegend entstammende Becberurne.

Prof. Henning schliesst seine mit lebhaftem
Beifall aufgenommenen Darlegungen mit einem

qui ont présenté le plus d’objets de la première
époque du moyen âge, alors que la nouvelle ville
n’en a fourni que très peu.

D’autre part, les fouilles exécutées à l’ouest de
l’église Saint-Thomas, dans la rue du Jeu-des-En-
fants, au Yieux-Marché-aux-Vins et près de la
Maison-Rouge ont démontré que ces quartiers,
situés en dehors de l’ancien castrum, étaient déjà
surbâtis à l’époque romaine.

En môme temps ces découvertes tendent à
prouver la haute antiquité de Strasbourg romain.
A en juger par la forme des fibules et des pote-
ries mises récemment au jour, Strasbourg a dû
être habité dès le commencement de notre ère et
pas seulement, comme on le croyait jusqu’ici,
depuis l’époque vespasienne.

La direction des murs de l’ancien castrum
romain, telle que Silbermann l’a donnée, a été
reconnue parfaitement exacte.

Quant à l’existence de la ville avant l’époque
romaine — existence constatée déjà par son
ancien nom — le rapporteur, en désaccord avec
M. Forrer, n’admet pas les objets récemment
trouvés comme des preuves suffisantes. 11 affirme
que les objets cités par M. Forrer comme précé-
dant l’époque romaine ont au contraire un carac-
tère absolument romain. La période La Tène
moyenne et tertiaire ne serait nullement repré-
sentée. De même le couteau de bronze trouvé
près de l'Aubette que M. Forrer fait remonter à
la période Hallstatt, ne fournit pas de preuve cer-
taine, car de toute manière il ne saurait être
question d’un objet de la période Hallstatt resté
in situ, c’est-à-dire trouvé dans l’endroit môme
de son origine.

Par contre, le poignard trouvé sous les Petites-
Boutiques est un témoin irrécusable de la der-
nière période de l’âge du bronze. Autour de
Strasbourg nous trouvons des produits bien cer-
tains de l’époque néolithique, par exemple l’urne
appartenant à la collection de M. Salomon et
trouvée aux environs de la gare.

Le prof. Henning termine ce rapport vivement
applaudi par l’Assemblée, en exhortant les mem-
 
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