DOI Heft:
[Séance du 8 Janvier 1915, Séance du 5 Février 1915,…, Séance du 9 Novembre 1917]
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8 —
ii.
RÉUNION DE LA SOCIÉTÉ.
M. Henry Lemonnier fait une communication sur l’ico-
nographie religieuse au xvne siècle. — M. Albert Vuaflart
fait connaître un poème de 1764 sur la galerie de M. de
Jullienne. — M. J.-J. Marquet de Vasselot étudie une
coupe en orfèvrerie argent de la fin du xvie siècle, d’ori-
gine allemande, appartenant à la Galerie d’Apollon.
Le Président fait connaître les termes d’une lettre que
lui a adressée, à la date du 3 novembre 1914, de Montau-
ban où il se trouvait alors, notre collègue M. H. Laffillée,
architecte en chef des monuments historiques, et dont
voici la teneur :
« Monsieur le Président,
« Momentanément loin de Paris, je ne pourrai pas, à
mon grand regret, assister à notre réunion de vendredi.
Je vous prie donc de bien vouloir m’excuser auprès de
nos collègues de la Société de l’Histoire de l’art français
et de leur dire que je les prie instamment de m’associer
aux protestations qu’ils croiraient devoir élever à l’égard
des attentats de nos ennemis contre les monuments de
notre histoire.
« S’ils jugeaient à propos de mettre à l’ordre du jour
l’étude des moyens pratiques propres à sauvegarder nos
richesses artistiques, toujours menacées, je me permettrais
de leur soumettre la proposition d’émettre le vœu que
l’administration des Beaux-Arts donnât des instructions
spéciales à ses architectes et leur recommandât de veiller,
en ce moment, avec plus d’activité que jamais, sur les
monuments d’art confiés à leurs soins.
« En ce qui me concerne, j’ai depuis longtemps adressé
aux architectes sous mes ordres des instructions très nettes
que je résume ainsi :
« i° Dans le cas où un édifice serait affecté à un
dépôt de troupes, de blessés, de prisonniers ou d’émigrés
ii.
RÉUNION DE LA SOCIÉTÉ.
M. Henry Lemonnier fait une communication sur l’ico-
nographie religieuse au xvne siècle. — M. Albert Vuaflart
fait connaître un poème de 1764 sur la galerie de M. de
Jullienne. — M. J.-J. Marquet de Vasselot étudie une
coupe en orfèvrerie argent de la fin du xvie siècle, d’ori-
gine allemande, appartenant à la Galerie d’Apollon.
Le Président fait connaître les termes d’une lettre que
lui a adressée, à la date du 3 novembre 1914, de Montau-
ban où il se trouvait alors, notre collègue M. H. Laffillée,
architecte en chef des monuments historiques, et dont
voici la teneur :
« Monsieur le Président,
« Momentanément loin de Paris, je ne pourrai pas, à
mon grand regret, assister à notre réunion de vendredi.
Je vous prie donc de bien vouloir m’excuser auprès de
nos collègues de la Société de l’Histoire de l’art français
et de leur dire que je les prie instamment de m’associer
aux protestations qu’ils croiraient devoir élever à l’égard
des attentats de nos ennemis contre les monuments de
notre histoire.
« S’ils jugeaient à propos de mettre à l’ordre du jour
l’étude des moyens pratiques propres à sauvegarder nos
richesses artistiques, toujours menacées, je me permettrais
de leur soumettre la proposition d’émettre le vœu que
l’administration des Beaux-Arts donnât des instructions
spéciales à ses architectes et leur recommandât de veiller,
en ce moment, avec plus d’activité que jamais, sur les
monuments d’art confiés à leurs soins.
« En ce qui me concerne, j’ai depuis longtemps adressé
aux architectes sous mes ordres des instructions très nettes
que je résume ainsi :
« i° Dans le cas où un édifice serait affecté à un
dépôt de troupes, de blessés, de prisonniers ou d’émigrés