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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1915-1917(1918)

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[Séance du 8 Janvier 1915, Séance du 5 Février 1915,…, Séance du 9 Novembre 1917]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19307#0015
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motivant un entassement de paille de couchage, protes-
ter d’abord, rechercher ensuite une autre solution ou, tout
au moins, faire toute observation utile aux autorités qui
auraient pris l’initiative de cette affectation.

« 2° Si les circonstances étaient telles qu’on dût pas-
ser outre, redoubler de vigilance et prendre les mesures
propres à combattre un commencement d’incendie (bar-
riques d’eau et pompes à proximité, etc.).

« 3° Si l’édifice était menacé de bombardement, d’une
façon directe ou indirecte, procéder à l’enlèvement des
chaises et de tous les amas de matières combustibles, ainsi
qu’à leur transport dans un local dont à l’avance on se
sera assuré la libre disposition.

« 4° S’associer aux mesures prises par les autorités
locales pour préserver les édifices et prendre, au besoin,
la direction des opérations de secours.

« 5° Veiller personnellement sur les principaux édi-
fices de la circonscription et se faire représenter, quant
aux autres, par des personnes de la localité qui semble-
raient les plus aptes à ce rôle.

« 6° Dans le cas d’envahissement par l’ennemi, les
architectes apprécieront en leur conscience de citoyens
et d’artistes la mesure dans laquelle ils pourront se con-
former à ces instructions.

« En agissant ainsi, j’ai obéi à ces considérations : i° que
l’incendie à l’intérieur est dix fois plus funeste que celui
de la toiture, dont le dommage est le plus souvent limité
à la charpente et à la couverture (beaucoup de grands
monuments, la cathédrale de Reims entre autres, ont eu
leur toiture brûlée une ou plusieurs fois et n’en ont pas
trop souffert); 2° que la combustion d’une seule botte de
paille corrodant la pierre sur une grande surface, d’autant
plus activement que celle-ci est plus délicatement tra-
vaillée, produit beaucoup plus de ravages que les effets
mécaniques résultant de l’éclatement d’un obus. »
 
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