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Brière, Gaston: Notes sur des tableaux conservés au Musée du Val-de-Grace par Latinville, Ch. Meynier, H. Vernet, Mlle de Saint-Omer, J. Rigo, etc.
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.19306#0051
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l’installation des galeries historiques, a gâté maints
tableaux, particulièrement ceux de l’épopée impériale.
Une lettre de Meynier que nous avons recueillie (Cata-
logue diautographes de Noël Charavay, janvier 1918,
n° 85558), relative à ce tableau, doit trouver place ici;
elle est adressée à M. de Cailleux, qui probablement
entamait déjà ses recherches sur les peintures historiques
mises à l’écart et dispersées depuis la Restauration, en
vue du futur Musée de Versailles.
« A Monsieur De Cailleux, Secrétaire général des
Musées royaux.
« Monsieur,
« Je m’empresse de répondre à la demande que vous
me faites l’honneur de m’adresser.
« Le portrait de Monsieur le Baron Laray figure dans
le grand tableau représentant Napoléon traversant Lille
de Lobau au moment du pansement des soldats blessés.
« Ce tableau commandé par le Sénat, Monsieur le
Maréchal Serrurier alors Référendaire.
« Il a orné plusieurs années une grande salle du Luxem-
bourg avec ceux de Mssieurs Prudhon, Régnault et Gros.
« D’après le désir que m’en avait témoigné Monsieur
Larray et celui que j’avais aussi de le voir à l’exposition
des Blessés de Juillet, j’ai pris des informations, aux-
quelles il m’a été répondu qu’il n’y était plus.
« Veuillez agréer, Monsieur, les salutations de votre
très humble serviteur.
« Reynier.
« Le 25 7bre i83i. »
L’exposition à laquelle Ch. Meynier fait allusion et
pour laquelle il avait vainement recherché son œuvre avait
été organisée au Luxembourg en i83o. Ce fut comme le
prélude de la renaissance de la peinture impériale; on y
revit les tableaux fameux de Gros : Jaffa, Eylau, Aboukir;
« Lobau », écrit-il, le même modèle se reconnaît dans plu-
sieurs personnages. » L’art français sous la Révolution et
l’Empire. Paris, 1897, in-8°, p. 334, note 3.
l’installation des galeries historiques, a gâté maints
tableaux, particulièrement ceux de l’épopée impériale.
Une lettre de Meynier que nous avons recueillie (Cata-
logue diautographes de Noël Charavay, janvier 1918,
n° 85558), relative à ce tableau, doit trouver place ici;
elle est adressée à M. de Cailleux, qui probablement
entamait déjà ses recherches sur les peintures historiques
mises à l’écart et dispersées depuis la Restauration, en
vue du futur Musée de Versailles.
« A Monsieur De Cailleux, Secrétaire général des
Musées royaux.
« Monsieur,
« Je m’empresse de répondre à la demande que vous
me faites l’honneur de m’adresser.
« Le portrait de Monsieur le Baron Laray figure dans
le grand tableau représentant Napoléon traversant Lille
de Lobau au moment du pansement des soldats blessés.
« Ce tableau commandé par le Sénat, Monsieur le
Maréchal Serrurier alors Référendaire.
« Il a orné plusieurs années une grande salle du Luxem-
bourg avec ceux de Mssieurs Prudhon, Régnault et Gros.
« D’après le désir que m’en avait témoigné Monsieur
Larray et celui que j’avais aussi de le voir à l’exposition
des Blessés de Juillet, j’ai pris des informations, aux-
quelles il m’a été répondu qu’il n’y était plus.
« Veuillez agréer, Monsieur, les salutations de votre
très humble serviteur.
« Reynier.
« Le 25 7bre i83i. »
L’exposition à laquelle Ch. Meynier fait allusion et
pour laquelle il avait vainement recherché son œuvre avait
été organisée au Luxembourg en i83o. Ce fut comme le
prélude de la renaissance de la peinture impériale; on y
revit les tableaux fameux de Gros : Jaffa, Eylau, Aboukir;
« Lobau », écrit-il, le même modèle se reconnaît dans plu-
sieurs personnages. » L’art français sous la Révolution et
l’Empire. Paris, 1897, in-8°, p. 334, note 3.