DOI Artikel:
Vitry, Paul: Suite des renseignements sur les musées et les collections artistiques des régions libérées
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19306#0061
— 55 —
M. Vitry et le Dr Demmler. Tous les pastels de Saint-
Quentin ont été reconnus présents et intacts, sauf
quelques dégradations insignifiantes.
M. Vitry a reconnu également le dépôt de Charleville
et celui de Fourmies. Ceux-ci, beaucoup moins considé-
rables que les précédents, ne comprennent guère qu’un
certain nombre de statues ou d’ornements d’églises et des
mobiliers de châteaux qui ont attiré exceptionnellement
l’attention de l’autorité militaire allemande et bénéficié
de mille mesures de protection : à Charleville, le mobi-
lier et la bibliothèque du château de Thugny à M. le
comte Aynar de Chabrillan; à Fourmies, un grand
nombre de caisses provenant du château de Pinon à
Mme la princesse de Poix. On avait retrouvé également à
Maubeuge presque tout le mobilier du château de Cau-
laincourt à M. le duc de Vicence.
A Sedan et à Montmédy, les dépôts étaient moins con-
sidérables encore, soit que la région fût plus pauvre, soit
que la direction de l’armée qui y opérait fût plus... négli-
gente.
A Metz, par contre, on a retrouvé dans divers locaux
un certain nombre d’œuvres capitales de la région de la
Meuse : les sculptures de Ligier Richier venant de Hat-
tonchâtel, d’Étain et de Saint-Mihiel (où le grand sépulcre
néanmoins était demeuré en place). Ces œuvres avaient
été éloignées de la ligne de feu, parfois un peu tard, et
après des combats et des destructions lamentables comme
à Étain. Un grand nombre de mobiliers de châteaux et de
bibliothèques de Lorraine avaient été également mis à
l’abri à Metz et pourront être restitués à leurs proprié-
taires.
Il a été décidé pour ces diverses catégories d’objets que
les services des Monuments historiques se chargeraient
progressivement de la remise en place des objets des
églises et de l’inventaire de ceux qui pourraient faire
défaut.
L’administration des Beaux-Arts compte également
poursuivre la réintégration des collections des Musées et
les remettre aux municipalités, les inspecteurs des Musées
étant chargés de centraliser les renseignements fournis
M. Vitry et le Dr Demmler. Tous les pastels de Saint-
Quentin ont été reconnus présents et intacts, sauf
quelques dégradations insignifiantes.
M. Vitry a reconnu également le dépôt de Charleville
et celui de Fourmies. Ceux-ci, beaucoup moins considé-
rables que les précédents, ne comprennent guère qu’un
certain nombre de statues ou d’ornements d’églises et des
mobiliers de châteaux qui ont attiré exceptionnellement
l’attention de l’autorité militaire allemande et bénéficié
de mille mesures de protection : à Charleville, le mobi-
lier et la bibliothèque du château de Thugny à M. le
comte Aynar de Chabrillan; à Fourmies, un grand
nombre de caisses provenant du château de Pinon à
Mme la princesse de Poix. On avait retrouvé également à
Maubeuge presque tout le mobilier du château de Cau-
laincourt à M. le duc de Vicence.
A Sedan et à Montmédy, les dépôts étaient moins con-
sidérables encore, soit que la région fût plus pauvre, soit
que la direction de l’armée qui y opérait fût plus... négli-
gente.
A Metz, par contre, on a retrouvé dans divers locaux
un certain nombre d’œuvres capitales de la région de la
Meuse : les sculptures de Ligier Richier venant de Hat-
tonchâtel, d’Étain et de Saint-Mihiel (où le grand sépulcre
néanmoins était demeuré en place). Ces œuvres avaient
été éloignées de la ligne de feu, parfois un peu tard, et
après des combats et des destructions lamentables comme
à Étain. Un grand nombre de mobiliers de châteaux et de
bibliothèques de Lorraine avaient été également mis à
l’abri à Metz et pourront être restitués à leurs proprié-
taires.
Il a été décidé pour ces diverses catégories d’objets que
les services des Monuments historiques se chargeraient
progressivement de la remise en place des objets des
églises et de l’inventaire de ceux qui pourraient faire
défaut.
L’administration des Beaux-Arts compte également
poursuivre la réintégration des collections des Musées et
les remettre aux municipalités, les inspecteurs des Musées
étant chargés de centraliser les renseignements fournis