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elles jouissent auprès de vous. Les communications vont
s'y multiplier. Au retard constaté dans nos publications
va succéder la régularité d’autrefois, aujourd’hui que nos
vaillants secrétaires, et particulièrement notre cher col-
lègue M. Ratouis de Limay, vont pouvoir reprendre la
part de travail qu’ils ont la gracieuseté de nous consa-
crer; et nous nous vantons de pouvoir, dans une certaine
mesure, regagner le temps perdu. Voici bientôt un nou-
veau volume à’Archives, consacré au célèbre ébéniste
Cressent; voici, peu après, un recueil d’articles consa-
crés à la mémoire d’Émile Bertaux, où chacun de vous
pourra apporter une utile collaboration; voici le cata-
logue, maintenant achevé en manuscrit, des imprimés
relatifs à l’histoire des arts que possède le Cabinet des
estampes de notre Bibliothèque nationale; voici l’album
interrompu depuis 1914 et déjà repris, reproduisant en
trente planches les dessins originaux du peintre Antoine
Caron sur l’histoire des derniers Valois, que préparait
Jules Guiffrey avec une notice historique et critique, et
qui inaugurera, je veux bien le croire, une nouvelle
série de publications; voici, bientôt encore, un nouveau
volume des Procès-verbaux de l’Académie d’architecture,
élaboré comme les précédents par M. Henry Lemonnier,
dont le concours actif nous est toujours précieux ; et, pour
finir, voilà la table générale analytique de toutes les
publications de la Société depuis l’origine, dont l’énorme
préparation s’achève en silence et que nous espérons pou-
voir imprimer dans un court délai. Ensuite nous verrons
à formuler d’autres désirs; les vastes projets ne nous
effraient pas; en joignant le document à l’image, l’image
au document, nous pourrons développer notre activité
dans un sillon nouveau où, sans doute, vous aurez plaisir
à nous suivre et où le souvenir de Guiffrey lui-même
nous convie à marcher.
Il ne nous est pas interdit davantage de songer à
reprendre l’idée émise avant la guerre, d’un congrès d’his-
toire de l’art, mais avec le correctif nécessaire; le congrès
ne serait plus international, mais national, car il est cer-
taines compromissions qui nous sont, on le conçoit, for-
mellement interdites. Du moins l’idée, que le Comité a
elles jouissent auprès de vous. Les communications vont
s'y multiplier. Au retard constaté dans nos publications
va succéder la régularité d’autrefois, aujourd’hui que nos
vaillants secrétaires, et particulièrement notre cher col-
lègue M. Ratouis de Limay, vont pouvoir reprendre la
part de travail qu’ils ont la gracieuseté de nous consa-
crer; et nous nous vantons de pouvoir, dans une certaine
mesure, regagner le temps perdu. Voici bientôt un nou-
veau volume à’Archives, consacré au célèbre ébéniste
Cressent; voici, peu après, un recueil d’articles consa-
crés à la mémoire d’Émile Bertaux, où chacun de vous
pourra apporter une utile collaboration; voici le cata-
logue, maintenant achevé en manuscrit, des imprimés
relatifs à l’histoire des arts que possède le Cabinet des
estampes de notre Bibliothèque nationale; voici l’album
interrompu depuis 1914 et déjà repris, reproduisant en
trente planches les dessins originaux du peintre Antoine
Caron sur l’histoire des derniers Valois, que préparait
Jules Guiffrey avec une notice historique et critique, et
qui inaugurera, je veux bien le croire, une nouvelle
série de publications; voici, bientôt encore, un nouveau
volume des Procès-verbaux de l’Académie d’architecture,
élaboré comme les précédents par M. Henry Lemonnier,
dont le concours actif nous est toujours précieux ; et, pour
finir, voilà la table générale analytique de toutes les
publications de la Société depuis l’origine, dont l’énorme
préparation s’achève en silence et que nous espérons pou-
voir imprimer dans un court délai. Ensuite nous verrons
à formuler d’autres désirs; les vastes projets ne nous
effraient pas; en joignant le document à l’image, l’image
au document, nous pourrons développer notre activité
dans un sillon nouveau où, sans doute, vous aurez plaisir
à nous suivre et où le souvenir de Guiffrey lui-même
nous convie à marcher.
Il ne nous est pas interdit davantage de songer à
reprendre l’idée émise avant la guerre, d’un congrès d’his-
toire de l’art, mais avec le correctif nécessaire; le congrès
ne serait plus international, mais national, car il est cer-
taines compromissions qui nous sont, on le conçoit, for-
mellement interdites. Du moins l’idée, que le Comité a