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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1.1901/​2(1902)

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No 2 (1901)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24671#0021
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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

que spécialisés souvent dans telle ou telle matière;
n'en retiennent pas moins tous, de leur périodicité
même, ainsi que de leur valeur d’actualité, un trait
commun qui commande de les réunir en un groupe
séparé.

C’est une des sections de la bibliothèque que
nous nous sommes le plus attachés à développer,
ainsi que le montrera, pensons-nous, la liste des
publications de l’espèce que nous comptons publier
dans un prochain nu-
méro et qui comprend
déjà environ cent re-
vues et journaux.

DONS

SA MAJESTÉ LE
ROI a bien voulu
marquer en diverses
circonstances l’intérêt
tout spécial qu’Elle
porte à la section d’art
monumental. C’est, en
effet, à la générosité
royale que cette section
doit : le moulage de la
fontaine « du sanglier»
de Florence, œuvre de
Pietro Tacca; celui de
la fontaine dite « de
l’enfant au dauphin »,
dont l’original se trouve
aussi à Florence (cette
fontaine, exécutée d’a-
près les dessins de Fer-
rucci, doit sa dénomi-
nation à la charmante
statuette qui la cou-
ronne, et qui est l’un
des bronzes les plus
connus de Verrocchio) ; les cariatides de Puget,
supportant le balcon de l’hôtel de ville de Toulon.
L’intervention de la section artistique de la Com-
mission des échanges internationaux a permis de
reconstituer dans le Musée l’ensemble de l’entrée
de ce monument.

Le don le plus récent du Roi est la reproduction,
en plâtre, d’une petite chapelle romano-ogivale de
l’église de Drontheim, en Norwège. C’est grâce éga-
lement aux démarches personnelles de Léopold II
auprès de la municipalité de Bologne que la section
d’art monumental a pu acquérir un moulage —
tiré seulement à deux exemplaires, dont l’un dé-

core une des serres de Laeken — de la célèbre fon-
taine « de Neptune » par Jean Bologne.

L’encombrement des locaux n’a pas permis d’ex-
poser, jusqu’à présent, ces deux derniers monu-
ments ; ils figureront bientôt, espérons-le, parmi
les attractions les plus intéressantes de la section
d’art monumental, transférée dans ses installations
nouvelles. H. R.

DONATION EMILE
PUTTAERT. — Nos
Musées se sont enri-
chis depuis quelques
semaines d’une collec-
tion dont l’importance
est particulièrement
grande pour notre ga-
lerie de la Belgique
monumentale. Il s’agit
d’une notable partie des
dessins délaissés par
Emile Puttaert, dont
la brusque mort, surve-
nue le 6 septembre der-
nier, a si péniblement
surpris les nombreux
amis de cet artiste de
bien.

Tout le monde con-
naît Puttaert par les
illustrations sans nom-
bre qu’il fournit à di-
vers ouvrages répandus,
tels que la BclgiqiLe
illustrée, Bruxelles et
Anvers à travers les
âges, ainsi qu’à des il-
lustrés hebdomadaires:
le Soir illustré, VIllus-
tration européenne, le
Patriote illustré, et
d’autres.

Mais ce qu’on ne se représente pas aussi bien,
c’est le soin, la conscience qu’il apportait à ces
illustrations, en dépit de leur destinée parfois
éphémère.

Pendant plus de 40 ans, il parcourut le pays, le
crayon à la main, tour à tour à l’aventure, suivant
l’humeur de ses goûts très artistes, ou se vouant
tout entier à l’accomplissement des tâches qui lui
étaient confiées.

C'était toujours le même soin, le même souci
d’exactitude, mais d’une exactitude qu’on pourrait,
en quelque sorte, appeler subjective : il voulait
rendre ce qu’il voyait tel qu’il le voyait, sans rien
 
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