DOI Heft:
No 7 (1902)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24671#0062
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
53
DONS
M CH ARLES BULS, qui voyage en Sicile,
# nous annonce l’envoi d’un moulage du cé-
lébré bélier de bronze de Syracuse, qui est conservé
au Musée de Palerme.
Lorsque ce don généreux sera exposé dans nos
galeries, nous reviendrons sur cette pièce, qui
compte parmi les plus belles et les plus importan-
tes représentations d’animaux que l’art grec nous
ait laissées.
M. CUYPERS, consul de Belgique à Salonique
vient de compléter le don de photographies qu’il
nous a fait par l’envoi de nouvelles vues des basili-
ques byzantines de Salonique.
Il nous annonce, de plus, l’envoi d’une inscrip-
tion funéraire antique qui viendra bientôt enrichir
notre collection épigraphique.
M. FERNAND DE MEUSE, l’explorateur bien
connu, nous a fait don d’une série d’étoffes, recueil-
lies par lui durant ses divers séjours au Congo. Ces
étoffes, soigneusement déterminées, pourront être
très utilement consultées dans nos collections docu-
mentaires, où elles se trouvent dès à présent dé
posées.
ANTIQUITES FRANQUES découvertes à
Anderlecht. (Don de l’administration communale
d’Ixelles.)
Sur la proposition de M. l’échevin Cocq, le Con-
seil communal d’Ixelles a bien voulu nous faire don
Fig. i.
de nombreux objets de la période franque, décou-
verts en 1890 dans les terrains des hospices civils
d’Ixelles, à Anderlecht.
#
# #
Les objets dont il s’agit ont été mis au jour au
cours des travaux exécutés dans les briqueteries de
M. N. Monnoyer, situées au lieu dit Champ de
Sainte Anne, à droite de la chaussée de Mons.
Us se trouvaient aux côtés de squelettes humains
quh rarement entourés de dalles ou de pierres,
mais le plus souvent déposés en terre libre, entre
1 mètre et im5o de profondeur, étaient orientés
ouest-est, les pieds vers l’est.
Ce sont :
Des armes en fer, telles que des fr aînées, des
francisques, des scramasaxcs, des grands couteaux
et des pointes de javelots.
Des vases en terre et des débris de vases en
verre.
Des bijoux -. fibules ou broches, boucles d’oreil-
les, grains de collier.
Des pièces d’équipement : boucles et anneaux
de suspension en bronze et en fer.
Des objets de toilette : peignes en os, pinces à
épiler, en bronze.
Des ustensiles divers : aiguilles, poinçons, fu-
saïoles, ciseaux, petits couteaux, fermoirs de
bourses, etc_
Fig. 2.
Tous ces objets nous sont parvenus dans un
ordre parfait, groupés par tombes, et pourvus de
numéros renvoyant aux notes prises au cours
des découvertes, par les membres de la Commis-
sion des fouilles de la Société d’Archéologie de
Bruxelles. Ceux-ci furent, en effet, dès les pre-
mières trouvailles, très gracieusement autorisés
par M. Monnoyer à suivre les travaux, et ils
purent ainsi assister à la découverte de chaque
tombe, en inventorier le contenu, noter les moin-
dres circonstances, lever le plan du cimetière et
réunir, en un mot, les éléments d’une notice com-
plète qui paraîtra prochainement dans les Annales
de la Société (1).
Parmi les plus beaux objets qui nous sont échus,
il convient de mentionner :
(1) La Société d’Archéologie de Bruxelles a poursuivi,
durant les années suivantes, à ses frais et à son profit,
l’exploration de ce riche champ de repos. Elle a pu
réunir, de cette façon, en son local, à l’hôtel Ravenstein,
une des plus remarquables séries d’antiquités franques
du pays.
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DONS
M CH ARLES BULS, qui voyage en Sicile,
# nous annonce l’envoi d’un moulage du cé-
lébré bélier de bronze de Syracuse, qui est conservé
au Musée de Palerme.
Lorsque ce don généreux sera exposé dans nos
galeries, nous reviendrons sur cette pièce, qui
compte parmi les plus belles et les plus importan-
tes représentations d’animaux que l’art grec nous
ait laissées.
M. CUYPERS, consul de Belgique à Salonique
vient de compléter le don de photographies qu’il
nous a fait par l’envoi de nouvelles vues des basili-
ques byzantines de Salonique.
Il nous annonce, de plus, l’envoi d’une inscrip-
tion funéraire antique qui viendra bientôt enrichir
notre collection épigraphique.
M. FERNAND DE MEUSE, l’explorateur bien
connu, nous a fait don d’une série d’étoffes, recueil-
lies par lui durant ses divers séjours au Congo. Ces
étoffes, soigneusement déterminées, pourront être
très utilement consultées dans nos collections docu-
mentaires, où elles se trouvent dès à présent dé
posées.
ANTIQUITES FRANQUES découvertes à
Anderlecht. (Don de l’administration communale
d’Ixelles.)
Sur la proposition de M. l’échevin Cocq, le Con-
seil communal d’Ixelles a bien voulu nous faire don
Fig. i.
de nombreux objets de la période franque, décou-
verts en 1890 dans les terrains des hospices civils
d’Ixelles, à Anderlecht.
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Les objets dont il s’agit ont été mis au jour au
cours des travaux exécutés dans les briqueteries de
M. N. Monnoyer, situées au lieu dit Champ de
Sainte Anne, à droite de la chaussée de Mons.
Us se trouvaient aux côtés de squelettes humains
quh rarement entourés de dalles ou de pierres,
mais le plus souvent déposés en terre libre, entre
1 mètre et im5o de profondeur, étaient orientés
ouest-est, les pieds vers l’est.
Ce sont :
Des armes en fer, telles que des fr aînées, des
francisques, des scramasaxcs, des grands couteaux
et des pointes de javelots.
Des vases en terre et des débris de vases en
verre.
Des bijoux -. fibules ou broches, boucles d’oreil-
les, grains de collier.
Des pièces d’équipement : boucles et anneaux
de suspension en bronze et en fer.
Des objets de toilette : peignes en os, pinces à
épiler, en bronze.
Des ustensiles divers : aiguilles, poinçons, fu-
saïoles, ciseaux, petits couteaux, fermoirs de
bourses, etc_
Fig. 2.
Tous ces objets nous sont parvenus dans un
ordre parfait, groupés par tombes, et pourvus de
numéros renvoyant aux notes prises au cours
des découvertes, par les membres de la Commis-
sion des fouilles de la Société d’Archéologie de
Bruxelles. Ceux-ci furent, en effet, dès les pre-
mières trouvailles, très gracieusement autorisés
par M. Monnoyer à suivre les travaux, et ils
purent ainsi assister à la découverte de chaque
tombe, en inventorier le contenu, noter les moin-
dres circonstances, lever le plan du cimetière et
réunir, en un mot, les éléments d’une notice com-
plète qui paraîtra prochainement dans les Annales
de la Société (1).
Parmi les plus beaux objets qui nous sont échus,
il convient de mentionner :
(1) La Société d’Archéologie de Bruxelles a poursuivi,
durant les années suivantes, à ses frais et à son profit,
l’exploration de ce riche champ de repos. Elle a pu
réunir, de cette façon, en son local, à l’hôtel Ravenstein,
une des plus remarquables séries d’antiquités franques
du pays.