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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1.1901/​2(1902)

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No 10 (1902)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24671#0087
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78

BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

gine dinantaise, qui prit une si grande part aux
travaux artistiques du Sacro-Monte, à Varallo. J
L’auteur y rend un juste hommage à M. Monte-
fiore, dont la généreuse initiative nous a valu de
posséder les moulages inédits de trois statues, choi-
sies parmi les plus remarquables,

E. v. O.

A?'

LA SOCIÉTÉ D’ARCHÉOLOGIE DE BRU-
XELLES fait fouiller en ce moment les tombelles

ACQUISITIONS.

NOUS venons d’acquérir, pour nos séries pré-
historiques, une pièce de tout premier ordre.
C’est une hache-marteau, en roche dioritique
très dure, d’un type excessivement élégant, mesu-
rant 24 centimètres de longueur et 45 millimètres
de largeur au tranchant.

Elle date de l’àge du bronze — comme en té-
moignent non seulement sa forme, mais aussi la
présence, au pourtour du trou d’emmanchement

HACHE-MARTEAU EN ROCHE DIORITIQUE.

qui existent encore en assez grand nombre dans les
bois de Limelette et de Limai.

Certaines de ces tombelles sont entièrement
artificielles et ont été élevées sur l’emplacement
des bûchers funéraires, comme l’indiquent les
charbons de bois et les quelques débris d’os hu- j
mains calcinés que l’on y rencontre au niveau du
sol, sous les sables amoncelés formant la tombelle.

Certaines autres ne sont que des tertres naturels,
déblayés en partie pour y installer le bûcher, puis
refermés.

D’autres enfin recouvrent un mobilier funéraire.
Lui tertre appartenant à cette dernière catégorie
contenait, associés à des charbons de bois et à des
débris d’ossements humains brûlés, une superbe
épée en fer, type de Hallstatt, un vase en terre,
fait sans l'aide du tour, et des fragments de menus
objets de bronze calcinés.

Ces fouilles sont dirigées par M. Charles Dens.

A. L.

de traces de bronze bien accusées — et a été trouvée,
vers 1825, aux environs Termonde, par des ou-
vriers occupés à extraire de la tourbe dans le
polder de Saint-Onolfs.

Cet objet remarquable a toujours été soigneu-
sement conservé dans la famille de M. l’ingénieur
Lemmen, qui l’avait acquise sur place au mo-
ment de sa découverte.

C’est une pièce connue et classée, décrite et re-
produite déjà dans le Bulletin de la Société d’An-
thropologie de Bruxelles (année 1884, tome III).

Elle est certainement unique pour notre pays
et nous ne connaissons à l’étranger, à part les
splendides haches-marteaux, en roche précieuse, de
la collection Schliemann, au musée d’ethnographie
de Berlin, aucun spécimen comparable à celui-ci.

A. L.

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