IVOiRES SCULPTÉS
DU LIVRE DE PRIÈRES DE CHARLES-LE-CHAUVE.
(PLANCHES X ET XI.)
L
LE MANUSCRIT.
Le livre que revêtent ces précieux ivoires (Bibl. R., ancien fonds, 1152) a souffert bien des
passe-droits, car il a rencontré plus d'une fois les regards d'hommes habiles sans que l'on
parût faire une attention suffisante aux remarquables ciselures qui le recouvrent. Que les
Bénédictins auteurs du fyrnW ^ (t. m, p. 131 et suiv.) aient passé sous
silence cette riche couverture, cela se comprend, puisqu'ils ne citaient le manuscrit que
comme échantillon de /Ycrûw-p r à l'âge carlovingien ; mais comment un Æo.%'-
de la force de M. Dibdin a-t-il pu croire qu'il avait décrit de pareils monuments quand
il écrivait Firmes t. m. p. 128) : L% cé?c
(c'est notre PI. XI) p.s'<! zroÛY z/222 .s'P tA?
/22??2?d^ d? <fetc. Cp 2220^2222 6*2222/^222^^
d? ^2222/2*6 coA? & (c'est notre PI. X) as? <^222/^222622? 27222*222 2/Y220226
^622/72?^ 222222Y ^22226 /ytYrray*. Sept lignes ajoutées à ces deux phrases complètent pour le biblio-
phile anglais toute la notice du psautier (ZÆr 722*6622222) de Charles-le-Chauve, intérieur et
extérieur, histoire et description.
M. G. F. Waagen, appréciateur plus grave et tout autrement connaisseur en fait d'art et
d'antiquités, ne parle même pas de ce volume dans sa revue des ivoires de Paris". Ne l'aurait-il
pas connu? ou bien aurait-il jugé que cela ne méritait pas une mention, si courte qu'on la fît?
L'une et l'autre supposition semblent difficiles à admettre; mais, pour ce cas ou pour d'autres,
le silence des observateurs s'expliquerait mieux peut-être par l'embarras qu'on aura éprouvé
i U n'y a guère que vingt-huit pierres environ de ce côté; //'ançats de Wiiiemin (t. i, pi. 7).— Cf. J. La-
mais pourtant eiles y sont, bien que ia pius grande partie de barte, p. 217.
ia bordure soit en filigrane sur ce piat. On peut en juger par 2 _KM2M22Per/c<? and Kdnsffer m Ettyfand and Pa?d3,
une portion de cette garniture qui a été gravée dans les Mena- t. m, p. 697-70â.
DU LIVRE DE PRIÈRES DE CHARLES-LE-CHAUVE.
(PLANCHES X ET XI.)
L
LE MANUSCRIT.
Le livre que revêtent ces précieux ivoires (Bibl. R., ancien fonds, 1152) a souffert bien des
passe-droits, car il a rencontré plus d'une fois les regards d'hommes habiles sans que l'on
parût faire une attention suffisante aux remarquables ciselures qui le recouvrent. Que les
Bénédictins auteurs du fyrnW ^ (t. m, p. 131 et suiv.) aient passé sous
silence cette riche couverture, cela se comprend, puisqu'ils ne citaient le manuscrit que
comme échantillon de /Ycrûw-p r à l'âge carlovingien ; mais comment un Æo.%'-
de la force de M. Dibdin a-t-il pu croire qu'il avait décrit de pareils monuments quand
il écrivait Firmes t. m. p. 128) : L% cé?c
(c'est notre PI. XI) p.s'<! zroÛY z/222 .s'P tA?
/22??2?d^ d? <fetc. Cp 2220^2222 6*2222/^222^^
d? ^2222/2*6 coA? & (c'est notre PI. X) as? <^222/^222622? 27222*222 2/Y220226
^622/72?^ 222222Y ^22226 /ytYrray*. Sept lignes ajoutées à ces deux phrases complètent pour le biblio-
phile anglais toute la notice du psautier (ZÆr 722*6622222) de Charles-le-Chauve, intérieur et
extérieur, histoire et description.
M. G. F. Waagen, appréciateur plus grave et tout autrement connaisseur en fait d'art et
d'antiquités, ne parle même pas de ce volume dans sa revue des ivoires de Paris". Ne l'aurait-il
pas connu? ou bien aurait-il jugé que cela ne méritait pas une mention, si courte qu'on la fît?
L'une et l'autre supposition semblent difficiles à admettre; mais, pour ce cas ou pour d'autres,
le silence des observateurs s'expliquerait mieux peut-être par l'embarras qu'on aura éprouvé
i U n'y a guère que vingt-huit pierres environ de ce côté; //'ançats de Wiiiemin (t. i, pi. 7).— Cf. J. La-
mais pourtant eiles y sont, bien que ia pius grande partie de barte, p. 217.
ia bordure soit en filigrane sur ce piat. On peut en juger par 2 _KM2M22Per/c<? and Kdnsffer m Ettyfand and Pa?d3,
une portion de cette garniture qui a été gravée dans les Mena- t. m, p. 697-70â.