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Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 1,1): Collection de mémoires sur l'orfévrerie ... : 1 — Paris, 1849

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https://doi.org/10.11588/diglit.33560#0278
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RECTIFICATIONS ET INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES.
Les matières indiquées dans la préface, et qui n'ont point trouvé place- dans ce volume, paraîtront avec la
continuation desilM%H<7<?3. °
Pages 22, sv. Ce qui a été dit sur la légende populaire de l'accoucheuse sera confirmé par le rôle donné à
cette femme dans le drame qui termine notre volume.
P. 27, sv. M. Waagen omet, il est vrai, dans la revue des ivoires de Paris, les reliefs qui ornent la couverture
du psautier de Charles-le-Chauve; mais il en avait dit quelques mots, avec une discrétion fort avisée, à propos
des miniatures (RMM^werAc, etc., t. m, p. 254. sv;).
P. 38-A8. L'explication du relief encastré dans le plat de la couverture supérieure doit être modifiée d'après
le mémoire qu'on vient de lire (p. 249-57) et qui accompagne la planche XLV.
P. 80, svv. Moyennant les considérations développées dans le mémoire sur le symbolisme de l'extérieur des
églises, il ne sera plus nécessaire désormais de recourir à des suppositions de faits que plusieurs hommes habiles
ont cru devoir imaginer pour expliquer une inscription du dixième siècle qui se lit sur l'église de Notre-Dame
à Vaison (RiAfû^AcyMc & fJÉcofc UA<3.rœ.$, 2" série, mars-avril 1849; t. iv, 333). J'ai oublié de l'éclaircir en
imprimant mon mémoire, mais il est bon de la citer; et les lecteurs reconnaîtront sans doute au simple
exposé, qu'une partie du moins se simplifie quelque peu à l'aide des textes que nous avons rapportés. Ce n'est
point ici le lieu d'interpréter le reste, je n'en transcris donc que la première moitié :
vus, /rafr&s, rûicùe parfM,
Ncczaufas ^:c wm'ctLs nef nMgfrMwi.
P. 111. Au sujet de la cruèc à trois ArancAes, voyez l'explication donnée p. 230, note 2.
P. 227-230. Je n'ai rien dit des croAcà quatre Aras (ou à double traverse se coupant réciproquement à
angle droit sur un plan horizontal), qui ne semblent avoir été imaginées que pour faire apercevoir une croix
ordinaire à quelque point de l'horizon que fût placé le spectateur. Cette forme fut surtout affectée à marquer
les lieux où un martyr avait souffert; et les bonnes âmes qui, dans ces derniers temps, ont remplacé quelque-
fois ce signe par une croix simple, n'ont pas songé qu'elles supprimaient un document qui parlait tout seul ( à
bon entendeur) sans ciceronc. En fait de vieux monuments, changeons le moins possible; autrement nous ris-
querions de détruire ou d'altérer une pièce historique dont la valeur, quoique éteinte, peut se raviver si la
forme demeure.
C. C.
MYSTÈRE POUR LES FÊTES UE NOËL,
REPRÉSENTÉ AU XI" SIÈCLE.
Je dois la pièce qu'on va lire au R. P. Vanhecke, l'un des continuateurs du grand travail des Bollandistes.
Elle a été copiée par lui à Bruxelles il y a déjà une année entière, sur un évangéliaire du onzième siècle, pro-
venant du monastère de Bilsen (dans le Limbourg) près de Liège.
Les jeux de scène, ou aù'dascafie (que je transcris en italique) y étaient écrits en lettres rouges, et c'est sur
cette partie du manuscrit que s'est fait surtout sentir l'action du temps; aussi plusieurs mots ont-ils découragé
l'obligeance de mon docte correspondant. Ce n'en sera pas moins, je l'espère, une communication agréable à
nos lecteurs, les documents de ce genre étant devenus fort rares; car les matériaux publiés tout récemment par
M. Édélestand du Méril dans ses Orupaos iafmes ofa tAeatre moderne, sont bien plus propres encore à exciter
la curiosité qu'à la satisfaire.
Le petit drame de Bilsen est fort semblable à deux de ceux qui entrent dans la collection de M. du Méril
(p. 156-171); mais les différences entre ces trois pièces sont plus que des variantes, et l'on pourrait absolu-
ment y voir comme trois éditions d'une meme œuvre. Or, si je ne m'abuse, la mienne a une saveur plus primitive,
en ce qu'elle sent beaucoup mieux (sauf illusion) la simplicité franche d'un premier jet, soit dans l'expression,
soit dans la marche des événements mis en scène.
Je n'ai pas besoin de faire observer le sans/açon du dramaturge qui emploie (même pour la didasc.dio) ou
écarte le vers hexamètre, et en observe les lois ou les brusque, selon que la rime, le mètre ou le rhythme s'ac-
 
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