PSAUTIER DE CHARLES-LE-CHAUVE.
29
C/f coyy^ryyyyrt? % y ^yyyyyy^.
C/*y yyy/ </%%&% cc^yyy^ ^cyy/MCcyc y/^yy^yy'^ Te n%r%?MM.y.
Tti û'àeyw yyo^^ro^ eoy^efryyre cû^yterf^ Te yey/yyyyeM.v, etc.
On voit que dès lors le Chauve (comme dit Mézerai) était non seulement marié, mais père
de plusieurs enfants (au moins deux); ce qui a bien l'air de nous conduire jusque vers 8à6.
Que si, en outre, il était vrai, comme le disent les auteurs du ÆoMPeym fy%ùé y/e Da/7/yw2%?âyMe,
que le choix des capitules et des répons intercalés dans le psautier annonçât une affectation
d'insister sur les y/y^mes & /a yÿtyy/ee e/ y/e /% c/y%n'/e, il y aurait lieu d'y soupçonner un effet des
doctrines de Gotteschalk; et l'on pourrait reculer la date au moins vers 850. Mais j'avoue que
cette affectation ne me paraît pas du tout évidente ; et sans les préoccupations théologiques
qui obsédaient quelques membres de la congrégation de Saint-Maur, il semble qu'on n'eût
pas songé à signaler un fait aussi peu saillant que celui-là.
Je ne garantirais pas davantage l'absence totale de fautes d'orthographe G ni que toutes les
leçons (capitules) soient tirées des épîtres des Apôtres ^ ; c'est trop dire, et rendre fausse par
sa forme absolue une énonciation qui eût été vraie si l'on y avait admis quelque restriction.
Le volume est tout entier écrit en lettres d'or; et dans les pages les moins ornées les titres
et les grandes capitales sont tracés sur une bande de pourpre (ou violacée) qui court com-
munément le long de la marge et pénètre horizontalement au milieu du texte lorsqu'elle doit
servir à tracer une ligne. C'est ainsi que se reconnaît sans peine la signature exprimée à la fin
par ce vers :
K HIC CALAMUS FACTO LIVTHARDI FINE QUIEVIT. a
Les divers groupes de psaumes que séparent les capitules et les répons commencent par
une lettre ornée où se montre un goût plutôt noble qu'élégant ; mais, outre ce que les Béné-
dictins ont dit de la calligraphie de Luthard, toutes les phrases du monde n'équivaudraient
pas à un coup d'œil jeté sur le texte, et l'on peut s'en former une idée exacte par le /<%c-
s/ym/e de la première page des psaumes qui a été publié dans la Pyy/ee^m^A/e ym/peree/Ze de
M. Silvestre.
Trois grandes miniatures occupant chacune une page entière, mais inférieures à celles qu'of-
frent généralement les beaux manuscrits de Charles-le-Chauve, précèdent le psautier et com-
posent tout ce que ce volume offre de peintures. C'est d'abord, au eer-so du premier feuillet,
i Nouveau traite de diplom, /. cû., p. 132. Cet éloge de-
manderait au moins une exception pour le titre
ent cte des litanies des saints.
^ Nouveau traité de diplom., â cîf. Voici, sans chercher
bien loin, de quoi infirmer cette assertion dans le premier
de tous ; c'est celui qui vient après le psaume JMdnra
Domme.
« Lecfh?. Sana me, Domine, et sanabor; salvumme fac,
K et salvus ero ; quoniam laus mca tu es Domine, Dcus, meus.
Tu autem, Domine, miserere nostri. «
29
C/f coyy^ryyyyrt? % y ^yyyyyy^.
C/*y yyy/ </%%&% cc^yyy^ ^cyy/MCcyc y/^yy^yy'^ Te n%r%?MM.y.
Tti û'àeyw yyo^^ro^ eoy^efryyre cû^yterf^ Te yey/yyyyeM.v, etc.
On voit que dès lors le Chauve (comme dit Mézerai) était non seulement marié, mais père
de plusieurs enfants (au moins deux); ce qui a bien l'air de nous conduire jusque vers 8à6.
Que si, en outre, il était vrai, comme le disent les auteurs du ÆoMPeym fy%ùé y/e Da/7/yw2%?âyMe,
que le choix des capitules et des répons intercalés dans le psautier annonçât une affectation
d'insister sur les y/y^mes & /a yÿtyy/ee e/ y/e /% c/y%n'/e, il y aurait lieu d'y soupçonner un effet des
doctrines de Gotteschalk; et l'on pourrait reculer la date au moins vers 850. Mais j'avoue que
cette affectation ne me paraît pas du tout évidente ; et sans les préoccupations théologiques
qui obsédaient quelques membres de la congrégation de Saint-Maur, il semble qu'on n'eût
pas songé à signaler un fait aussi peu saillant que celui-là.
Je ne garantirais pas davantage l'absence totale de fautes d'orthographe G ni que toutes les
leçons (capitules) soient tirées des épîtres des Apôtres ^ ; c'est trop dire, et rendre fausse par
sa forme absolue une énonciation qui eût été vraie si l'on y avait admis quelque restriction.
Le volume est tout entier écrit en lettres d'or; et dans les pages les moins ornées les titres
et les grandes capitales sont tracés sur une bande de pourpre (ou violacée) qui court com-
munément le long de la marge et pénètre horizontalement au milieu du texte lorsqu'elle doit
servir à tracer une ligne. C'est ainsi que se reconnaît sans peine la signature exprimée à la fin
par ce vers :
K HIC CALAMUS FACTO LIVTHARDI FINE QUIEVIT. a
Les divers groupes de psaumes que séparent les capitules et les répons commencent par
une lettre ornée où se montre un goût plutôt noble qu'élégant ; mais, outre ce que les Béné-
dictins ont dit de la calligraphie de Luthard, toutes les phrases du monde n'équivaudraient
pas à un coup d'œil jeté sur le texte, et l'on peut s'en former une idée exacte par le /<%c-
s/ym/e de la première page des psaumes qui a été publié dans la Pyy/ee^m^A/e ym/peree/Ze de
M. Silvestre.
Trois grandes miniatures occupant chacune une page entière, mais inférieures à celles qu'of-
frent généralement les beaux manuscrits de Charles-le-Chauve, précèdent le psautier et com-
posent tout ce que ce volume offre de peintures. C'est d'abord, au eer-so du premier feuillet,
i Nouveau traite de diplom, /. cû., p. 132. Cet éloge de-
manderait au moins une exception pour le titre
ent cte des litanies des saints.
^ Nouveau traité de diplom., â cîf. Voici, sans chercher
bien loin, de quoi infirmer cette assertion dans le premier
de tous ; c'est celui qui vient après le psaume JMdnra
Domme.
« Lecfh?. Sana me, Domine, et sanabor; salvumme fac,
K et salvus ero ; quoniam laus mca tu es Domine, Dcus, meus.
Tu autem, Domine, miserere nostri. «