72 MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
(B) Denier qui marque la transition entre le premier et le suivant ; le signe bifurqué va
rejoindre les trois barres.
(G) La tête est formée par T arrondissement de la bannière et la jonction du signe local.
(D) Monnaie moins ancienne ; le type revient à sa forme primitive.
(E) Le style devient plus moderne et les fleurs de lis royales y paraissent.
(F) Les monnaies de Blois cessent d'être anonymes, II. COM. BLESENSIS. Hugues II (de
Chatillon), comte de Blois (1292-1307).
(G) Le type est accompagné de la légende GVIDO COMES. Gui 1^ de Chatillon fut le der -
nier comte de Blois qui frappa monnaies (1307-13^2) ; il vendit son droit de battre monnaie à
Philippe de Valois en 1320, pour la somme de 15,000 livres tournois.
(II) Monnaie de Saint-Aignan, offrant le type combiné de manière à former un profil.
SANCTIAI-NANO. Saint-Aignan était dans la dépendance des comtes de Blois, qui avaient droit
de monnayage dans tout leur domaine; la présence du type chartrain sur les monnaies Hap-
pées dans cette ville est facile à comprendre. Tous les deniers de Saint-Aignan se ressemblent
par leur style et par leur titre; leur fabrication a été peu considérable et de courte durée.
(I) Denier de Celles-sur-Cher '. Cette ville était un fief du comté de Blois. Thibault II le
donna à Humbaud III dit le Tortu, seigneur de Vierzon. Cette dépendance et son voisinage de
Saint-Aignan explique l'adoption du profil chartrain : le titre de notre pièce est très bas. Sa
légende, ROB'. DE. CELL'. la donne à Robert I", seigneur de Mehun et de Celles (1178-1189).
(J) Monnaie ancienne de Vendôme; type semblable à celui de Blois, au revers VNESASTO.
(K.) Obole de Vendôme, les croisettes remplacent les besants. La lettre S accompagne les
trois barres ; le signe inférieur est à trois branches ; au revers VINDOCIMOCASTO.
(L) Les points remplacent les barres transversales sur la bannière.
(M) La rosace et la fleur de lis indiquent une date plus récente.
(N) La pièce accessoire de Chartres pend au support.
(O) Monnaie anonyme de Vendôme sans le type chartrain avec la rosace; au dessus se
trouve une croix particulière avec les deux sigles S S., ^
(P) Obole de Bouchard V (12^9-1271), bande supportée par une tige et surmontée d'une
étoile, BOCARD. COMES; et au revers VIDOCINENSIS.
(Q) Obole du même prince; la bande a des rapports avec le scapulaire monastique; les
fleurs de lis qui l'accompagnent rendent sa position incontestable.
(R) Obole de Jean V (1271-1315), V1NDOCINI. au revers IOHANCOMES. Le type sur-
monté d'une croix prend la forme de la base du chàtelrenversé, afin de se rapprocher des mon-
naies royales.
* Le nom de cette vide doit s'écrire par un C et non par marie accorda au saint ermite, qui iui avait promis ia \ictohc,
un S : son origine vient des ceiies ou cellules bâties par ies quinze iivres d'or et ia liberté de plusieurs prisonnier qui
disciples de S. Eusice, mort vers 543 fcc/dv s'attachèrent à Eusice et l'aidèrent à construire son monas-
Childebcrt au retour de son heureuse campagne contre Al- tère (Mon. c4arf.,p. 155J.
(B) Denier qui marque la transition entre le premier et le suivant ; le signe bifurqué va
rejoindre les trois barres.
(G) La tête est formée par T arrondissement de la bannière et la jonction du signe local.
(D) Monnaie moins ancienne ; le type revient à sa forme primitive.
(E) Le style devient plus moderne et les fleurs de lis royales y paraissent.
(F) Les monnaies de Blois cessent d'être anonymes, II. COM. BLESENSIS. Hugues II (de
Chatillon), comte de Blois (1292-1307).
(G) Le type est accompagné de la légende GVIDO COMES. Gui 1^ de Chatillon fut le der -
nier comte de Blois qui frappa monnaies (1307-13^2) ; il vendit son droit de battre monnaie à
Philippe de Valois en 1320, pour la somme de 15,000 livres tournois.
(II) Monnaie de Saint-Aignan, offrant le type combiné de manière à former un profil.
SANCTIAI-NANO. Saint-Aignan était dans la dépendance des comtes de Blois, qui avaient droit
de monnayage dans tout leur domaine; la présence du type chartrain sur les monnaies Hap-
pées dans cette ville est facile à comprendre. Tous les deniers de Saint-Aignan se ressemblent
par leur style et par leur titre; leur fabrication a été peu considérable et de courte durée.
(I) Denier de Celles-sur-Cher '. Cette ville était un fief du comté de Blois. Thibault II le
donna à Humbaud III dit le Tortu, seigneur de Vierzon. Cette dépendance et son voisinage de
Saint-Aignan explique l'adoption du profil chartrain : le titre de notre pièce est très bas. Sa
légende, ROB'. DE. CELL'. la donne à Robert I", seigneur de Mehun et de Celles (1178-1189).
(J) Monnaie ancienne de Vendôme; type semblable à celui de Blois, au revers VNESASTO.
(K.) Obole de Vendôme, les croisettes remplacent les besants. La lettre S accompagne les
trois barres ; le signe inférieur est à trois branches ; au revers VINDOCIMOCASTO.
(L) Les points remplacent les barres transversales sur la bannière.
(M) La rosace et la fleur de lis indiquent une date plus récente.
(N) La pièce accessoire de Chartres pend au support.
(O) Monnaie anonyme de Vendôme sans le type chartrain avec la rosace; au dessus se
trouve une croix particulière avec les deux sigles S S., ^
(P) Obole de Bouchard V (12^9-1271), bande supportée par une tige et surmontée d'une
étoile, BOCARD. COMES; et au revers VIDOCINENSIS.
(Q) Obole du même prince; la bande a des rapports avec le scapulaire monastique; les
fleurs de lis qui l'accompagnent rendent sa position incontestable.
(R) Obole de Jean V (1271-1315), V1NDOCINI. au revers IOHANCOMES. Le type sur-
monté d'une croix prend la forme de la base du chàtelrenversé, afin de se rapprocher des mon-
naies royales.
* Le nom de cette vide doit s'écrire par un C et non par marie accorda au saint ermite, qui iui avait promis ia \ictohc,
un S : son origine vient des ceiies ou cellules bâties par ies quinze iivres d'or et ia liberté de plusieurs prisonnier qui
disciples de S. Eusice, mort vers 543 fcc/dv s'attachèrent à Eusice et l'aidèrent à construire son monas-
Childebcrt au retour de son heureuse campagne contre Al- tère (Mon. c4arf.,p. 155J.