132 MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
si constant à proscrire ie mariage avec une sévérité de principes dont la compensation paraît
s'être amplement établie dans la pratique.
Mais plusieurs de ces considérations seront ramenées par l'étude du petit bas-relief de
Fédor Ivanovicz ïaroslavicz, qui est le véritable objet de ces pages.
111.
SUITE DES PRINCIPALES INSCRIPTIONS.
Pour ne nous arrêter d'abord qu'aux principaux traits de cette curieuse composition, le
disque qui renferme la Mère de Dieu est dominé par sept bustes d'anges. Près de là Salomon b
debout sur une espèce de balcon ou de tribune, déploie de la main gauche un large rouleau
où est écrit : PREMOUDROsr' soxDA soB iiRAM, etc., etc. ; c'est à dire, dans des termes un peu
différents de ceux qu'offrent les éditions actuelles de la Bible slave, le premier et le second
verset presque entiers du chapitre IX des ;
La Sagesse s'est construit une habitation, elle a taillé sept colonnes; elle a immolé ses
« victimes; elle a puisé (c.2d7y7%) le vin dans sa coupe; elle a préparé sa [table]. »
Ce texte, qui s'arrête à sroLP... SEM g<?;?à?777) sur le rouleau du roi, se continue
autour d'un médaillon qui est sous ses pieds, et qui paraît représenter Jésus-Christ seul, en
âge d'homme.
L'édifice d'où semble sortir Salomon fait évidemment allusion aux paroles inscrites sur la
banderolle. On y compte assez distinctement sept piliers ou colonnes qui supportent les divers
étages.
Au pied du bas-relief, deux hommes égorgent des taureaux ou des bœufs. Un troisième est
occupé à préparer une table sur laquelle sont des pains et des coupes; et de l'autre côté deux
groupes nombreux se rencontrent. L'un, qui semble descendre du palais de Salomon, est
composé de personnages qui portent des coupes ou calices ; l'autre s'avance ou attend avec
des signes d'impatience ou de désir, c'est du moins ce que paraissent exprimer les bras
étendus.
Enfin un vieillard à la stature gigantesque domine ces deux groupes. Il étend sur leurs
têtes un rouleau semblable à celui de Salomon, et le texte qu'on y a gravé n'est pas aisé à
lire. Voici le résultat de mes consultations à ce sujet. RABYixiA (ou, peut-être, SE viNA) PODA-
TELNA JivOTOUBESMERTiA (ouBEscziSEE...); c'est à dire : « La servante (ou coûV ù?éY?MaQ, ou encore
* Son nom (Ncio?no) sc Ht sans peine sur un petit cartouche Quiconque a vu des monuments de ia peinture on de ia
réservé entre sa toque (on sa couronne) et sa main droite. scuipturc byzantine reconnaîtra aisément, dans ies caractères
Un autre cartouche tout semblable, et parallèle à celui-là, tracés à l'intérieur du médaihon, ies sigies grecques des mots
va du cinquième ange au médaiiion voisin. — On y iit passa- Mène de Dieu et
blemcnt les iettres un peu frustes SoFiEï (/u .sepe-sse).
si constant à proscrire ie mariage avec une sévérité de principes dont la compensation paraît
s'être amplement établie dans la pratique.
Mais plusieurs de ces considérations seront ramenées par l'étude du petit bas-relief de
Fédor Ivanovicz ïaroslavicz, qui est le véritable objet de ces pages.
111.
SUITE DES PRINCIPALES INSCRIPTIONS.
Pour ne nous arrêter d'abord qu'aux principaux traits de cette curieuse composition, le
disque qui renferme la Mère de Dieu est dominé par sept bustes d'anges. Près de là Salomon b
debout sur une espèce de balcon ou de tribune, déploie de la main gauche un large rouleau
où est écrit : PREMOUDROsr' soxDA soB iiRAM, etc., etc. ; c'est à dire, dans des termes un peu
différents de ceux qu'offrent les éditions actuelles de la Bible slave, le premier et le second
verset presque entiers du chapitre IX des ;
La Sagesse s'est construit une habitation, elle a taillé sept colonnes; elle a immolé ses
« victimes; elle a puisé (c.2d7y7%) le vin dans sa coupe; elle a préparé sa [table]. »
Ce texte, qui s'arrête à sroLP... SEM g<?;?à?777) sur le rouleau du roi, se continue
autour d'un médaillon qui est sous ses pieds, et qui paraît représenter Jésus-Christ seul, en
âge d'homme.
L'édifice d'où semble sortir Salomon fait évidemment allusion aux paroles inscrites sur la
banderolle. On y compte assez distinctement sept piliers ou colonnes qui supportent les divers
étages.
Au pied du bas-relief, deux hommes égorgent des taureaux ou des bœufs. Un troisième est
occupé à préparer une table sur laquelle sont des pains et des coupes; et de l'autre côté deux
groupes nombreux se rencontrent. L'un, qui semble descendre du palais de Salomon, est
composé de personnages qui portent des coupes ou calices ; l'autre s'avance ou attend avec
des signes d'impatience ou de désir, c'est du moins ce que paraissent exprimer les bras
étendus.
Enfin un vieillard à la stature gigantesque domine ces deux groupes. Il étend sur leurs
têtes un rouleau semblable à celui de Salomon, et le texte qu'on y a gravé n'est pas aisé à
lire. Voici le résultat de mes consultations à ce sujet. RABYixiA (ou, peut-être, SE viNA) PODA-
TELNA JivOTOUBESMERTiA (ouBEscziSEE...); c'est à dire : « La servante (ou coûV ù?éY?MaQ, ou encore
* Son nom (Ncio?no) sc Ht sans peine sur un petit cartouche Quiconque a vu des monuments de ia peinture on de ia
réservé entre sa toque (on sa couronne) et sa main droite. scuipturc byzantine reconnaîtra aisément, dans ies caractères
Un autre cartouche tout semblable, et parallèle à celui-là, tracés à l'intérieur du médaihon, ies sigies grecques des mots
va du cinquième ange au médaiiion voisin. — On y iit passa- Mène de Dieu et
blemcnt les iettres un peu frustes SoFiEï (/u .sepe-sse).