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AVANT-PROPOS.

uoique j'eusse à peine rencontré un instant te P. Arthur Martin lors-
que s'imprimaient pour la première fois les pages qui ont servi de
base principale à ce volume, le nom de cet ancien collaborateur
ne pouvait être absent de mon titre. C'est lui, artiste infatigable,
qui réunissait, exécutait même de sa propre main presque tous les ornements dont s'enri-
chira mon ouvrage pour le public d'aujourd'hui. Sans son aide encore subsistante, ces
écrits ne donneraient aux amateurs du moyen âge que

« Exesa. . . scabra rubigine pila,
Aut.galeas pulsasset inanes ;
Grandiaque effossis.ossa sepulcris. «

Grâce à lui, je puis exhumer des restes beaucoup moins décharnés et rudes. Ses gravures
sur métal, ou dessinées de sa main sur bois, effaceront un peu la rouille de mon érudition
trop bornée aux vieux textes (et même pas toujours assez vieux). Je serai donc moins
désossé, ou moins réduit à l'état de squelette, que ne le comportaient mes premiers plans;
et quelque vie des temps passés animera ces pages rétrospectives, qui eussent pu rester
bien mornes sans un peu de souffle emprunté aux gens dont je plaidais la réhabilitation
posthume. Nous continuons donc passablement à cheminer de conserve, et je ne veux pas
du tout déguiser le secours qu'il persiste à me prêter ainsi depuis sa mort.
Cela étant, il ne saurait être inutile de revenir sur les critiques qu'on nous a décochées â
tous deux. J'y suis pour ma bonne part et ne prétends pas qu'on ait toujours eu tort. Bien plus,
comme j'avais paru un peu brusque dans une réponse imprimée en tête du troisième volume
de cette séné, ce peut être l'occasion de revenir sur ce que je disais alors au sujet d'un cri-
tique voilé d abord par l'anonymat, et qui combat maintenant à découvert cnWyuc
aTAM/oû'c..., mars 1876). Il ne m'épargne guère quelques petites maussaderies dont je ne serais
pas toujours embarrassé ' ; mais je dois lui rendre cette justice qu'il me redresse à bon droit,
<. A ta page 208, par exempte, ort suppose que j'ai cru mais j'étais à t'aise pour supposer ce qu'it me ptairait avec
voir quetque parti pris dans t'articte de septembre 1874 un auteur qui ne signait pas, tant d'hommes écrivant aujour-
(meme revue). Que ce soit une erreur, je ne dis pas non; d'hui ptus que jamais sous t'empire de préjugés misérabtes

]v. — a
 
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