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LE CHRISTIANISME

A-T-IL NUI AU DÉVELOPPEMENT DES CONNAISSANCES HUMAINES
OU DU MOINS A CERTAINES SCIENCES?

D'un ExAMEN ctuitouE DE LA cosMo&nAPniE DES PïRF.s, par M. Letronne. — Scs principales assertions. — Du droit de
déterminer te sens Mttërat de ta Bibte. — Des véritabtes opinions cosmographiques émises par les Pères en interpré-
tant ta Genèse. — D'où vient que ta Genèse ette-même se trouve mise en cause ici? — M. Letronne, sans bien s'en
rendre compte peut-être, décharge l'Écriture sainte de ce que ses citations indiqueraient d'absurde. Ces absurdi-
tés, qui se contredisent réciproquement, ne sauraient pourtant avoir une source commune. Eltes n'étaient point puisées
dans t'mterpréhùMH MMërate de la Bible, ni même dans la Bible, à vrai dire; et toujours d'après M. Letronne. —Ce qu'il
rapporte de plus absurde n'appartient pas à des Pères de ÉÉyHse; et déjà était considéré comme singulier, du temps
des auteurs qui l'ont avancé. Après quoi, peu importe que ces absurdités aient été données comme appuyées sur
l'Ecriture. — Quant aux SS. Pères, ils ne tranchent point si à leur aise dans l'interprétation de la Bible; aussi bien
nul n'est autorisé à donner le mot de la Genèse d'une manière définitive, sur les faits scientifiques. — Résumé.

K Qaod si eos cogitemus pios celebresque viros,
contra quos... peccatum sæpe fuit; præ ceteris sane
dolendi sunt hoc titulo primi Christianæ Civitatis doc-
tores, quos nomine compellare moris est.
Nec enim eorumdem tumulis insultare haud pauci
erubuerunt, primis vix labris ipsorum scripta dégus-
tantes.
Winckler,
Præfat., p. vij '.

n lisant le mois passé (septembre 1838) un ouvrag-e que M. Libri vient de
faire paraître sous le titre d'//A/oü're de? wAw'cv r/t
et où la religion est considérée généralement par l'auteur comme fatale
aux études, j'ai trouvé, dès les premières pag^s, le titre d'un mémoire
publié par M. Letronne sur la des* Père? & /'/ùy/Ac. J'avoue-
rai ing*énument qu'assex peu curieux de journaux et de revues, j'avais à
peine entendu parler de ce procès intenté aux premiers docteurs chré-
tiens; et, supposant qu'il ne s'agissait là que d'une des échappées théo-
logiques de nos cours supérieurs, j'avais alors laissé passer la nouvelle sans plus m'en
soucier. Mais trouvant dans un ouvragée grave, tel que celui de M. Libri, qu'on y ren-
voyait comme à chose jugée, et que la pièce en question existait dans la Pcwe d&$ Det/.y-
dpM&y (13 mars 1834), je cédai à la curiosité de connaître cet article indiqué comme /nA-
par mon auteur. Passant donc pour le moment du membre de l'Académie des


i. Notez donc que l'avis est d'un luthérien; car citer un d'intérêt ctéricat. Aujourd'hui, ptus d'un protestant ne re-
catholique, ne serait sûrement pas bien reçu en affaires garderait pas de si près à l'honneur des SS. Pères.
 
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