Le charivari (11.1842)

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MERCREDI

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— Une chronique prétend qu'au dernier bal de la Pré-
fecture, on a cru reconnaître la présence de deux ou
trois bottiers. C'est peut-être la conversation du maître
du lieu qui aura répandu un certain parfum de cuirs.

— Le ministère-Guizot a succombé dans la bataille
de l'adresse livrée sur le terrain de sa politique. Ce n'est
pas le cas de dire qu'il est mort au champ d'honneur.

— A propos de la fameuse lettre, M. Martin (bâton) a
donné deux démentis à l'honorable M. Isambert. Jamais
on n'avait vu une plus éclatante confirmation de j'axio-
me grammatical : « Deux négations valent une affir-
mation. »

—D'après le ton de ses apostrophes, il est probable
que M. Martin (bâton) prend le char de J'Ëtat pour un
char de masques.

— Au sortir de la discussion de l'adresse, les ministres
guizotins vont présenter le budget. Il faut donc retour-
ner le proverbe et dire : « Les battus empochent l'a-
mende. ?>

QUESTIONS POLITIQUES.

31 janvier.

M. llédé a répondu k la question du gargottier de la
Liste-civile : « Pourquoi les vieux mitrons ont-ils le
talent économique de se traiter eux-mêmes dans leurs

maladies?»— « C'est parce qu'ils ont longtemps travaillé
la pâte au logis (la pathologie), »

M. Orfila a demandé aujourd'hui à M. Berlioz : « Sa-
vez-vous en quel moment les anciens Étaient fous de la
musique ? »

£060681353.

Avec huit pieds je suis le nom qu'on donne
Au vaurien, au mauvais sujet;

Si l'un de mes pieds m'abandonne,
Je deviens un fort beau plumet.

Mots du logogriphe d'hier : brochet, roche.

Aujourd'hui mardi aux Français, Marie Sluart, jouée par
M. Ligier, Mlles Rachel et Maxime.

— Aujourd'hui mardi, à l'Opéra-Comique, Richard-Cœur-
de-Lion et Cliarles-Quint, joues par tes premiers sujets.

vaudeville. — On ne saurait se faire une idée du succès
qu'obtient chaque jour le Grand Palatin, joué avec tant de
gaité, de bon ton et de convenance par Arnal et Mme Taigny.

— Jeudi gras, 3 février, l'Opéra donnera son huitième bal
paré, travesti et dansant. C'est un bal de fondation; c'est le
jour du monde élégant. Cette féte sera la plus brillante de la
saison.

PAIRAUD.

La Sylphide, ce magnifique Album si pompeusement illus-
tré qui a pris la première place parmi les journaux de modes,
et qui s'est fait dans la littérature une position si belle et si in-
dépendante, annonce pour la première quinzaine de février la

grande soiree musicale qu'elle est dans l'habitudp ,1- «
nuellement à ses souscripteurs. On n'a point oublié i
splendide de l'anuée dernière, les fleurs et les lumii
dues à profusion ; le concert que la Sylphide or"an' '

lumières g

moment sera plus brillant encore." Les" premiers°aSH"iSe
l'instrumentation et dans le chant prêteront leurs ,
cette solennité lyrique, qui promet d'être une dp,1?'
trayantes de la saison. La salle de M. Herz recevra n

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ment d'eclairage, et il importe pour un public aussi nr-
que que celui de la Sylphide que le plus grand ordre? '
la distribution des places. Ces nécessités ont été nrev,, 651

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directeur de l'élégant reeueil : il a été décidé que tom i -
nemens pris à la Sylphide et ceux à prendre iusnn\,
la grande soirée musicale donneront droit à un hiiw
roté. uu

On peut se faire inscrire dès à présent aux buren,,,.
Sylphide, Cité des Italiens, rue Laiïitte.

11 est peu d'écrivains qui aient aussi bien compris m, r
M. Eugène Briffault le piquant des chronique" vives »tr
qui résument pour le lendemain les récits de la veille r!
sant à l'impulsion nouvelle que reçoit aujourd'hui rà
d'écrits, M. Eugène Briffault vient dé publier le premier

l'A /l'un lîir»»n m n n uni ïnlUnl/t . r/.' . a • • >

ro d un livre mensuel, intitulé : Historiettes contemnnrl
Courrier de la ville, qui, le dernier jour de chaque 2
contera avee une spirituelle rapidité les évenemens et
récens. Le premier numéro a paru aujourd'hui ; c'est une U
reusc préfacé d'une œuvre qui, sous des apparences «ai
legères, recueille des notes utiles et donne de précieux ens L
mens ; les anecdotes y abondent avec tout le charme de la.
aimable causerie. '

mmern.

opéra-comique. — Richard-Cœur-d«-Lion.
italiens. — Don Giovanni.
français. — Marie Stuart.
second-tiiéatre-fraivçais. — Le Philantrope.
vaudeville. — Grand Palatin.

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putés. — Un calerabourg de M. de Sauzet.—Les moustaches de M. Chasseloup-
Laubat.- Servir au dessert.-Un mot de M. V...-Une brochure de 181 o.
- L'apostille. - Le milien. - Etat de service de la Saxe. - Les articles dont
on vit.-m. lb baro* pasçuibr. - M. le comte Suneon. — La queue de
M. le duc de Gastries. — Les nouveaux pairs.— M. le marquis d A..... — Se-

nateurs et grands hommes. — Un mot de Mirabeau. M. le comte II

L'adresse. — Le Prêtre politique. — Les caricatures parlementaires.

; l'opinion publique. — Les tampons de sûreté. Le Chauvinis-

me. — La gloire grattée. — physiologie des cercles. — Les brûlures,
— La visite. — Un procès pour une dot. — Les pères morts. — Leçons d'é-
conomie politique. — Voltaire et Michel Chevalier. — Les populations. —
Vin et eau. — Le saint Vincent-de-Paule des notaires. — Les enlaidissemens
de Paris. — littérature. — Emerance, Glanes, le Rhin. — académie
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