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veaux rires.) C'était mon fermier, et il voulait me piller
pour me payer son terme. (Rire général.)
m. le président.—Et Vergnol (Claude) ?
le témoin.— Il est mon fermier également. Cependant
je dois dire qu'il me paie. (Longue hilarité.)

m. le président.—Qu'avez-vous à dire de Cliarbat
le témoin.— Quel acharnement ! Celui-ci m'a payé en
ingratitude, comme Sous les autres. Les habitans de
Chauriat ont toujours été indisciplinés, et même indisci-
plmables. En un mot, c'est une population qui ne res-
pecte ni les lois ni les mœurs. (Hilarité générale.)

Le garde champêtre, jeune militaire libéré, portant de
lieaux favoris et des moustaches noires qu'il caresse à
chaque instant, dépose en balbutiant qu'il a été pendant
le pillage la seule force de l'endroit. Maire, conseillers
municipaux, pompiers, citoyens notables, tout s'en était
remis au garde champêtre des soins de la place.

un de mm. les jurés.— Parlez plus haut ; vous êtes as-
sez grand. (Le témoin rougit.) Ne caressez pas toujours
vos moustaches; elles ne tomberont pas. (Hilarité géné-
rale.)

Il y a eu encore bien d'aulres momens où a été provo-
quée l'hilarité de l'auditoire. Et pourtant l'affaire de Chau"
riat n'est malheureusement pas un procès pour rire!

Nous ne nous souvenons pas d'avoir fait jamais allu-
sion au fait dont M. Pierre Grand, conseiller à la cour de
Metz, poursuivait hier la rectification contre le National
devant la police correctionnelle. Mais il suffit que nous
ayons pris k partie une ou deux fois M. Pierre Grand dans
nos colonnes, pour que nous croyions remplir un devoir
d'impartialité en rendant publique la déclaration si pleine
de loyauté qu'a formulée à l'audience M. Thomas, direc-
teur du National :

« Je crois devoir déclarer que les deux articles insérés
dans le National du 19 novembre et du 17 décembre der-
nier, articles dont l'appréciation vous est deférée, ont
donné naissance entre plusieurs personnes à des explica-
tions qui nousont parfaitement démontré que l'auteur de
la motion attribuée à M. Pierre Grand n'est pas M. Pierre
Grand, mais bien un autre membre de la société dont Je
discours a été réfuté par M. Pierre Grand lui-même. Il
nous est désormais prouvé que M. Pierre Grand n'a avan-
cé que des faits vrais dans les lettres publiées dans le
National du 17 décembre et du 5 fé\rier dernier.

» Nous avons déjà offert, avant ce jour, d'insérer cetle
déclaration dans le National; nous croyons qu'il est de
notre loyaulé de la renouveler spontanément à l'audience.
Nous nous engageons formellement à reproduire cetle dé-
claration dans le National de demain. »

m. le président. — Ce retour à la vérité vous honore,
monsieur; il prouve que vous savez respecter votre hon-
neur et celui des autres.

M. Grand n'a pas insisté, et le National a été acquitté.

Un ordre du jour défend aux militaires de la garnison
de faire usage de la pipe dans les rues de Paris. Il paraît
que l'administration du maréchal Soult se réserve pour
elle seule l'amour de la piperic.

— Jusqu'à présent l'ordre du jour a inspiré peu de do-
cilité aux militaires. Il les a fait fumer plus que jamais.

— Encore si les soldais du système de paix à tout prix
avaient pour se consoler les fumées de la gloire ! Ils ou-
blieraient peut-être la pipe, s'ils pouvaient en venir aux
prises.

— La reine Victoria n'a pas trouvé assez fort pour elle
le grog des marins de Portmouh. En épousant le prince
Albert, elle n'avait pourtant pas l'air d'être amateur d'es-
prit fort.

•— Les militaires qui ont dîné a Courbevoie auraient
préféré sans doute être traités par la petite reine d'An-
gleterre. Au moins celle-là n'aurait pas laisse altérer leur
amitié.

— Les convives de Courbevoie ont encore sur le cœur
leur soi-disant vin de Champagne, qui n'était autre cho-
se qu'un mauvais mélange de cidre. Il est vrai qu'on le
leur avait servi pour du vin de Champagne pommé.

■— Le parquet intente à la Gazelle d'Auvergne cinq
procès a la fois, dont le résultat pourrait faire environ 30
ans de prison et cinq amendes de trois à dix mille francs
chacune. Peste à savoir si les cin^ amendes d mandées
au jury ne tourneront pas en fruits-secs.

— M.Guizot blâmait hier M. Pasquier de se préoccu-
per de l'opinion des feuilles indépendantes. L'homme de
Gand s'en lave les mains, les journaux sont pour lui de
la pâte d'amendes.

Par autorité de justice
On ne vend jamais mes sept pieds ■

Tous les couteliers font l'ofllco
De repasser mes quatre pieds.

Avec cinq pieds l'on me renomme
Pour mes oranges et mes croix ;

Avec deux pieds, je lus monnaie à Home
Et j'assaisonne sur trois.

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