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Le charivari — 11.1842

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Juin (No. 153-181)
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'ïiE^eMAMIVAJSï.

Mile Ilortensc Jouvo^qui débutait par le rA!e d'Atalante,
est une jeune actrice fine et intelligente qui possède une
jolie voix, — ce qui ne s'était jamais vu ii l'Ambigu. Il
est à regretter qu'on ne lui ait confié que deux couplets
à chanter. — Mlle Eugénie Prosper, est une charmante
actrice qui a fait preuve de beaucoup d'intelligence dans
le rôle de Louise ; mais nou-> devons l'avertir que., pour
trop viser k l'effet, elle est tombée hier dans une diction
tente, monotone et déclamatoire qui finirait, si Mlle
Prosper n'.y prenait garde, par gâter ses heureuses qua-
lités.

La mise en scène est soignée, et les décorations sont di-
gnes de leurs auteurs, Philasire et (Jambon. En somme,
c'est un succès qui doit tire de longue durée, surtout
lorsqu'on aura pratiqué çà et là quelques coupures.

CAKILL01T.

On raconte que M. Edmond Blanc ne dédaigne pas
d'aller offrir à domicile des bonbons et des confitures aux
enfans des électeurs. On a toujours dit que sa candidature
tournerait en marmelade.

— M. Edmond Blanc, comme on voit, compte prendre
son monde par les douceurs. Après une telle dépense de
confitures, il aurait du malheur s'il allait se trouver dé-
confit.

— Les censitaires de Saint Junien n'ont pas manqué
d'apprécier ce nouveau genre de largesses électorales.
C'est toujours moins malsain que les tartines du Jour-
nal des Débats.

— On écrit d'Agen que le galant M. Dumon ne peut
plus réussir à faire croire a ses promesses. Il a beau être
un fameux coureur, il ne peut plus attraper.

— Le Pays de Libourne assure que vingt électeurs de
Castillon ont offert de donner leurs voix à M. Martell si
le ministère s'engageait par promesse à leur donner une
fontaine. Espérons que -ces braves gens auront leur fon-
taine et qu'on la baptisera Fontaine des Innocens.

—Le Cabinet ne fera pas une mauvaise affaire en don-
nant un monument hydraulique pour M. Martell. Le
plus coulant des deux ne sera pas celui qu'on pense.

— M. Siméon prodigue aussi les promesses aux élec-
teurs d'Epinal. Malheureusement on n'ignore pas que
le directeur des tabacs a toujours été expert en matière
de carottes.

— Dans sa circulaire électorale M. Ardaillon promet k

ses commettans de protéger leurs forges et leurs usines
do tout son pouvoir. On sait bien que l'homme qui a
voté les lois de septembre ne sera pas le denver k nous
faire forger des fers.

Le Ranelagh donne ce soir la première fête extraordinaire.
Javousee pai le temps, ce sera lu réunion du jeudi la plus iol!e
de Tannée. 11 y aura brillante compagnie. JLUU,U

Le gérant, léopold pannier.

Les cent-un robert -Macaire ont fait rire toute la
France aux dépens de la foule d'industriels bâtards dont les
tribunaux commencent à faire justice; les Robeit-Macaire ont
été les précurseurs de la physiologie du floueuu, mise
en vente aujourd'hui chez Aubert et (X Ce livre, de M. Ch.
Philipon, complète la collection de 25 jolis petits volumes qu'on
désigne sous le titre de piiysiologies-aubert, pour la dis-
tinguer de cette foule de petits mauvais ouvrages que son suc-
cès a fait naitre. Les piiysiologies-aubert forment un char-
mant recueil de bibliothèque ; c'est un joujou de salon, une
série de petits albums qu'on tnet dans sa poche pour amuser
les loisirs du voyage ; enfin, et nous devons insister sur ce
point, c'est une collection qu'on peut laisser lire à tout le
monde. (Voir aux annonces d'hier.)

tmnçiïh

opéra. —

français. — Le Barbier, —llphigénie.
opéra-comique. — Le Code noir.


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exemplaire de FANNUAIRE MILITAIRE POUR 1843 eu sus de son abonnement.

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Administrateur, M. Wallois,
Conseil judiciaire, M. Philip-
pe Dupin, avocat; M. Bouclier,
notaire; M. E. Lacroix, avoué;
MM. Commandeur et Batail-
lard, commissaires-priseurs.

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Le bulletin D30 L'alliance des arts parait le 10 et le 25 de chaque mois. — Prix : 12 fr. pour Taris; fr.
pour les départemens; 16 fr. pour l'étranger.

Le premier numéro, paru le 25 juin, contient le prospectus be l'alliance ees arts. — introduction au

bulletin. — galerie du cardinal fesch et le baron camuccim. — le musée standish. — I.e musée
du louvre et là restauration des tableaux. — exposition des gobelins, etÇ. — nouvelles et faits
divers relatifs aux livres et aux tableaux, inventions, publications, ventes de la france et

de l'étranger. — variétés : Galerie Hampton-Court; Reliures de la bibliothèque de Thou. —annonces : Ta

bleaux et Livres à vendre ou à échanger.

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rivpnmir les nrénarations de Copaliu. C'est te seul remede de ce genre que les malades peu eut prendre souvent et aliau-
IPS rtnsps tans renuenance et déjà la plupart des médecins leur donnent la piérerence sur les capsules de Copaliu, aux-
nnpiicf.i'necommission de l'Académie, composée de MM. Boulay, Planche, Cullerier et Cuénaud de Mussy, reprochait
dans sa séance du 27 juin 1837, de ne pas être parfaitement pleines, de laisser transsuder, au bout de quelques jours, le
rnn .hii fine l'on reconnaît à l'odeur et a la vue en ouvrant les boites qui les renferment. On leur reproche encore d'oc-
casioner des renvois désagréables comme toutes les préparations de beaume de Copahu, ce qui n'arrive pas pour les

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