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Le charivari — 11.1842

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Juillet (No. 182-212)
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SAMEDI S* JUILLET 1842:

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Trois Mois 15 fr. 18tfr. 22 fr.

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Pour la Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ;
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des Postes, à La Have, Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
braire, à Genève; 1 Italie, le9 Direct, des Postes à Turin,
Milan, Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; \'Es-
pagne, Monnier, libraire à Madrid ; l'Allemagne, les Di-
rect. des Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; l'Au-
triche et la Bavière, le Direct, des Postes à Vienne, et chez
Alexandre, à Strasbourg; la Prusse, le Direct, des Postes
d'Aix-la-Chapelle ; la Russie, chez Bellizard, Dufour et
Comp., libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats - Unit,
chez Behr, à New-York. "

On reçoit «n paiement des abonnements, tes'mandaf s à tho snr le Trésor
et sur la Poste, et les effets sur lss maisons de banque de Paris.

[ONZMÏE ANNEE, N* 1853

fflOMlGTOHS:

La collection complète de la nouvelle série,'du l« Jhh
Tier 1838 au 30 juin 1844, 7 volumes. Prix.. 210 fr. » c.

Chaque®volume 30 e »

Un numéro isolé avec lithographie » 50

Journal quotidien, publiant chaque iour un nouveau

Dessin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sur bois.

principales divisions du journal.

Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
nique du jour,critique des orateurs et des débats législatif».

Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruit»
de salons, de coulisses etde bourse ; pastiches:de nos grand»
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes el
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielle»,
etc. Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur,
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
publiques. Principales scènes de pièces de thedtre_en vo-
gue*Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et des
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raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes, etc.
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur.

Les lettres non affranchies seront^rigoureusement refusées.

TOUS US ESCAMOTEURS

SONT Éf;Al* DEVA1VT B-.% IiOI.

Le Charivari à MM. de Bastard, Béranger, Madier
de Montj au et Persil.

Messieurs,

Je viens vous rappeler un devoir pénible mais impé-
rieux. En décembre 1830, vous avez tous été chargés,
vous, M. de Bastard, comme rapporteur,—vous, MM. Bé-
ranger, Madier-Monljau et Persil comme commissaires
nommés par la chambre des députés, de soutenir l'accu-
sation contre M. de Polignac et consorts, signataires des
ordonnances de juillet. Parmi les griefs qui motivaient
l'inculpation de haute trahison contre les ex-ministres
de Charles X, vous avez fait figurer en première ligne
les fraudes et les coupables manœuvres, ayant pour
but de fausser les élections. Ajoutons que vous avez de-
mandé le châtiment de ces attentats inconstitutionnels,
au nom du nouveau régime de 1830, qui, par cela
même, les répudiait hautement et prenait l'engage-
ment implicite de ne jamais tremper, pour sa part, dans
les escamotages, les tours de passe-passe et les corruptions
parlementaires qu'il reprochait avec une si vertueuse
indignation, par votre bouche., au régime a jamais dé-
chu.

Mais, hélas! messieurs, je ne sais pas si vous le savez,
toutes ces chaleureuses manifestations en faveur du res-
pect dû à la charte, à la vérité et à l'indépendance du
système représentatif, n'ont pas tardé à tourner en eau
de programme de l'Hùtel-de-Ville.

Nous avons vu les différens ministères qui ont pivoté
depuis 1830 reproduire, en les perfectionnant, les roueries
et les méfaits électoraux tant réprouvés sous la restaura-
tion. Dans ce moment même, l'austère Guizot recule les
limites connus de la corruption censitaire, et transforme
l'arène électorale en un véritable champ de foire, et l'ur-
ne aux scrutins en gibecière.

Avai.t de vous exposer, messieurs, la ligne de conduite
que vous imposent rigoureusement, suivant moi,votre rôle
accusateur et vos paroles solennelles dans le procès des
ministres de Charles X, je crois devoir remettre sous
vos yeux et rappeler à votre mémoire quelques-uns des
extraits de votre vertueuse éloquence qui s'appliquent
plus spécialement à la présente circonstance électorale.

Voici ce que vous, M. de Bastard, vous disiez dans vo-

tre rapport présenté à la chambre des pairs le 29 novem-
bre 1830. (Voir le Moniteur.)

« Avant de s'engager dans la route dangereuse de gou-
» verner par ordonnances, on (le ministère Polignac)
» essaya d'obtenir des députés dociles à toutes les exi-
» gences du gouvernement. Bien ne serait commode, en
» effet, pour le pouvoir comme une chambre flexible et
» corrompue, qui lui livrerait sans combat les trésors
» et les libertés des peuples.

» Le ministère n'eut alors qu'une pensée, celle d'obte-
)> nir une chambre dont la funeste mission serait de dé-
» truire la liberté. Il serait injuste sans doute de dénier
» à la couronne une part de légitime influence sur les
» élections ; mais dans le combat des opinions on ne
» doit employer que des armes loyales, et les moyens de
» triomphe doivent être honorables et purs.

» La lutte entre la France et le ministère (Polignac)
» était malheureusement trop vive pour que, dans cette
» circonstance, on pût espérer qu'i 1 ne dépassât pas les
» limites que lui assignaient la maison et la morale pu-
» blique. Chaque ministre s'efforça d'exercer sur ses su-
« bordonnés cette violence morale à laquelle il est si
» difficile à un inférieur de résister. Les promesses, les
» menaces, les faveurs, furent trop souvent mises en
» usage pour écarter des élections les citoyens les plus
» dévoués à la monarchie, mais que la marche du mi-
» nistère avait forcés à se séparer de lui, etc., etc. »

De bonne foi, messieurs, je vous le demande, est-il une
seule de ces accusations lancées contre le ministère-Poli-
gnac qui aujourd'hui ne s'applique rigoureusement au mi-
nistère-Guizot? On pourrait même dire que le second est
capable de rendre à l'autre dix turpitudes électorales sur
trente.

Vainement le Vingt-Neuf-Octobre essayerait de plai-
der les circonstances atténuantes ; l'un de vous, mes-
sieurs, M. Béranger, lui a enlevé à l'avance ce faux-
fuyant commode, en s'écriaut (voir le réquisitoire du 21
décembre 1830) : « Il faut que votre jugement effraie tous
» les hommes, à quelque rang que la fortune les ait pla-
» cés, qui seraient tentés de violer les droits du peuple.
» 11 faut qu'il consacre à, jamais le principe de la respon-
» sabilité ministérielle, principe sans lequel il n'y a que
» trouble, désordre et anarchie. »

Maintenant, messieurs, qu'à la face de la France en-
tière M. Guizot ne craint pas d'imiter, voire de surpasser
M. de Polignac en abominations électorales, vous com-
prendrez, j'aime à le croire, qu'il vous est impossible de
ne pas flétrir el poursuivre l'un comme vous l'avez fait à
l'égard de l'autre. Ainsi, je suis persuadé qu'agissant cha-
cun dans la sphère de votre position actuelle vous vous
efforcerez d'obtenir, par voie de dénonciation, de pé-
tition, ou par tous les autres moyens qu'offre le Code
constitutionnel, la mise en accusation des ministres du
29 Octobre. Mais vos réquisitoires contre les ex-ministres
de Charles X pourront servir, sans qu'il soit piesque be-
soin d'y changer une ligne, contre les présens ministres
guizotins.

Agréez, etc. le charivari.

DE QUELQUES FAITS ÉLECTORAUX,

C'EST-A-DIRE BURLESQUES.

11 y a, dans je ne sais plus quelle pièce du Palais-Ro-
yal, un fiancé jobard, joué par Alcide Tousez, à qui l'on
dit: « Apprête-toi pour épouser cette jeune fille », et le
fermier revient bientôt avec la toilette serin et le bou-
quet de rigueur. — Mais alors la jeune fille est promise à
un autre, et le pauvre diable est obligé d'aller quitter les
vêtemens nuptiaux.—Survient une brouille entre les deux
familles, et le premier fiancé voit hausser de nouveau
ses actions. Il va reprendre bien vite le bouquet et l'ha-
bit jonquille; mais dans l'intervalle, il y a encore un
raccommodement, et lorsque le fiancé revient pour la se-
conde fois, force lui est encore d'aller mettre bas les in-
signes matrimoniaux. Le malheureux passe la jour]
s'habiller en vue de noces et à se déshabiller. Le;
de l'hymenée lui font chiffonner au moins hui,
nœuds de cravates.

La demi-douzaine d'électeurs ministériels
tache dans le collège électoral de Verneuil, exécu
moment un semblable manège. Il y a quelques jou
préfet dit à ses fidèles : « C'est M. Descloseaux qu'il vous
faudra nommer. »Et les fidèles se retirèrent avec la ferme in-
tention de s'inculquer une admiration profondément sen-
tie pour M. Descloseaux. — Il y a quelques jours, lors-
qu'ils avaient obtenu tout l'enthousiasme requis pour cet
agréable fonctionnaire, le préfet leur a dit : « Ce n'est
plus M. Descloseaux qu'il faut nommer, il renonce h la
candidature ; reportez vos vœux sur M. de Rancé, qui,
pour n'être pas le candidat déclaré du ministère, n'en
est pas moins un homme sur qui nous pouvons compter.»
Et les fidèles se sont empressés de passer leur estime à
l'ordre de M. de Rancé.—Mais voici que le préfet leur
a signifié que M. Descloseaux se remettait décidément sur
les rangs, et l'enthousiasme a dû faire encore une volte-
face pour se rallier à ce candidat, jusqu'à nouvel ordre.
Les six électeurs ministériels de Verneuil ne sauront plus
maintenant à qnel vote se vouer, et leur suffrage com-
mence à, s'user, à force d'avoir passé d'une tête à l'autre.

Si bien qu'il ne serait pas impossible que, lasse de ces
déménagemeus successifs d'enthousiasme, la demi-dou-
zaine d'électeurs fidèles de Verneuil finît par se joindre
à l'immense majorité qui porte et fera triompher M. Gar-
nier-Pagès jeune. De cette façon-là, du moins, leur esti-
me (je veux dire une estime puisée à la meilleure source,
à celle de la conscience) serait sûre de ne jamais avoir à
changer.

Les journaux parlaient hier d'un tour de passe-passe
au moyen duquel le préfet de la $eine s'est débarrassé
d'un électeur opposant en le rayant de la liste sous pré-
texte de faillite. Or, il s'agissait d'un honorable négociant
dont le crédit est aussi solide que les opinions.

S'il était question d'un de ces candidats girouettes que le
ministère prend sous sa protection, passe encore ! tout le
monde sait que ces messieurs ne sont pas dans l'habitude
de faire honneur k leurs engagemens.
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